En conférence de presse de rentrée politique, le mardi 2 mars 2016 au Qg de campagne de Laurent Gbagbo d’Attoban, Pascal Affi N’Guessan n’a pas fait dans la dentelle, en tançant ses opposants du camp Sangaré. Il a réglé ses comptes et justifier sa dernière plainte en justice
C’est un homme révolté par le comportement de ses adversaires internes, qui ont organisé une tournée avec des titres de dirigeants du Fpi, alors qu’ils n’en ont pas droit, selon lui, qui s’est adressé à la presse. Il est monté sur ses grands chevaux pour défendre sa position et sa ligne. Sur le point précis «d’usurpation de titre» qu’il leur reproche, Affi N’Guessan a longuement parlé, les traitant de vendeurs d’illusion. Il s’est réjoui de son option à se faire justice devant les tribunaux et se dit même prêt à emprunter le même chemin en cas de récidive des pro-Sangaré. « S’il y a dix cas (d’usurpation de titre), je vais saisir dix fois la justice. Il faut qu’on apprenne à respecter la justice », répond-t-il à ceux qui s’émeuvent de sa démarche.
Le « seul président du Fpi », comme il n’a cessé de s’appeler, justifie que sa démarche est celle de la rigueur et du sérieux qui ont manqué à son parti ces dernières années. «La Côte d’Ivoire ne peut pas se permettre le laxisme. Nous avons déjà fait l’amère expérience de l’absence de rigueur, l’amère expérience du laxisme. On ne peut plus tolérer cela. (…) S’ils veulent créer leur parti, ils n’ont qu’à le créer, mais nous allons utiliser tous les moyens pour les empêcher de crier dans la maison », a-t-il mis en garde.
Comme s’il s’était particulièrement préparé pour régler ses comptes, Affi est allé jusqu’à remettre en cause la crédibilité et la compétence de ceux qu’ils ne considèrent plus comme les dirigeants du Fpi. «Ces comportements montrent pourquoi le Fpi est tombé. Parce que si c’est comme cela que ces gens se comportent, comment leur parti peut faire face aux défis. Comment le peut-il si ses responsables sont dans l’enfantillage, dans l’émotion permanente, dans le mensonge, dans la démagogie à vendre des illusions ? », attaque-t-il.
Si Affi se satisfait de la voie judiciaire pour faire respecter ses droits, il est carrément contre cette option quand il s’agit d’Alassane Ouattara qui intente des procès contre les pro-Gbagbo. Le leader du Fpi parle ici de «justice des vainqueurs». Là est tout le paradoxe.
S. DEBAILLY
C’est un homme révolté par le comportement de ses adversaires internes, qui ont organisé une tournée avec des titres de dirigeants du Fpi, alors qu’ils n’en ont pas droit, selon lui, qui s’est adressé à la presse. Il est monté sur ses grands chevaux pour défendre sa position et sa ligne. Sur le point précis «d’usurpation de titre» qu’il leur reproche, Affi N’Guessan a longuement parlé, les traitant de vendeurs d’illusion. Il s’est réjoui de son option à se faire justice devant les tribunaux et se dit même prêt à emprunter le même chemin en cas de récidive des pro-Sangaré. « S’il y a dix cas (d’usurpation de titre), je vais saisir dix fois la justice. Il faut qu’on apprenne à respecter la justice », répond-t-il à ceux qui s’émeuvent de sa démarche.
Le « seul président du Fpi », comme il n’a cessé de s’appeler, justifie que sa démarche est celle de la rigueur et du sérieux qui ont manqué à son parti ces dernières années. «La Côte d’Ivoire ne peut pas se permettre le laxisme. Nous avons déjà fait l’amère expérience de l’absence de rigueur, l’amère expérience du laxisme. On ne peut plus tolérer cela. (…) S’ils veulent créer leur parti, ils n’ont qu’à le créer, mais nous allons utiliser tous les moyens pour les empêcher de crier dans la maison », a-t-il mis en garde.
Comme s’il s’était particulièrement préparé pour régler ses comptes, Affi est allé jusqu’à remettre en cause la crédibilité et la compétence de ceux qu’ils ne considèrent plus comme les dirigeants du Fpi. «Ces comportements montrent pourquoi le Fpi est tombé. Parce que si c’est comme cela que ces gens se comportent, comment leur parti peut faire face aux défis. Comment le peut-il si ses responsables sont dans l’enfantillage, dans l’émotion permanente, dans le mensonge, dans la démagogie à vendre des illusions ? », attaque-t-il.
Si Affi se satisfait de la voie judiciaire pour faire respecter ses droits, il est carrément contre cette option quand il s’agit d’Alassane Ouattara qui intente des procès contre les pro-Gbagbo. Le leader du Fpi parle ici de «justice des vainqueurs». Là est tout le paradoxe.
S. DEBAILLY