Pascal Affi N’guessan, le président contesté du Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a tenté mercredi de minimiser les dissensions au sein de sa formation politique, estimant qu’"il y a un seul FPI".
“Il y a un seul FPI. Il n’y a pas de FPI tendance X ou Y’’, a déclaré Affi N’guessan, lors d’une conférence de presse au siège du parti à Cocody (à l’est d’Abidjan).
Depuis plusieurs mois, deux tendances internes au FPI s’affrontent pour la direction du parti et pour déterminer la stratégie à adopter face au pouvoir en place.
Alors qu’Affi N’Guessan est conforté par le gouvernement qui voit en lui son "seul interlocuteur", ses opposants internes dénoncent "ses accointances" avec le pouvoir du chef de l’Etat Alassane Ouattara et sa "trahison".
Début mars 2015, les adversaires de M. Affi ont fait savoir à l’issue d’une réunion qu’il était suspendu de ses fonctions et remplacé par Aboudramane Sangaré “pour assurer l’intérim du président’’.
Depuis, chaque camp revendique le contrôle du parti.
"Sangaré et consorts sont toujours militants" mais "n’appartiennent plus a la direction du parti", a réitéré M. Affi N’guessan, jugeant leurs actes "honteux".
Lundi, M. Affi Nguessan a décidé d’assigner en justice Aboudramane Sangaré pour "usurpation du titre de président du Front Populaire Ivoirien".
SKO
“Il y a un seul FPI. Il n’y a pas de FPI tendance X ou Y’’, a déclaré Affi N’guessan, lors d’une conférence de presse au siège du parti à Cocody (à l’est d’Abidjan).
Depuis plusieurs mois, deux tendances internes au FPI s’affrontent pour la direction du parti et pour déterminer la stratégie à adopter face au pouvoir en place.
Alors qu’Affi N’Guessan est conforté par le gouvernement qui voit en lui son "seul interlocuteur", ses opposants internes dénoncent "ses accointances" avec le pouvoir du chef de l’Etat Alassane Ouattara et sa "trahison".
Début mars 2015, les adversaires de M. Affi ont fait savoir à l’issue d’une réunion qu’il était suspendu de ses fonctions et remplacé par Aboudramane Sangaré “pour assurer l’intérim du président’’.
Depuis, chaque camp revendique le contrôle du parti.
"Sangaré et consorts sont toujours militants" mais "n’appartiennent plus a la direction du parti", a réitéré M. Affi N’guessan, jugeant leurs actes "honteux".
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SKO
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