Des planteurs du village de Nionlé-Gouêpleu dans la sous-préfecture de Sangouiné dénoncent les mauvaises pratiques des pisteurs qui achètent, disent-ils, leur cacao à 900fcfa au lieu de 1000fcfa prix bord champ homologué, et 550fcfa pour le lieu et non 670fcfa comme prévu par l’Etat ivoirien. Les responsables de la Coopérative agricole espoir de Man (CAEM) ont récusé ces accusations. « Nous ne nous reconnaissons pas dans cette affaire.
Ce sont des allégations pour jeter le discrédit sur notre coopérative qui est une référence ici dans le Tonkpi. Nous n’avons pas de pisteurs sur le terrain. Nous avons plutôt des délégués que choisissent les producteurs eux-mêmes qui sont aidés par des collecteurs. Ces derniers se chargent de collecter les produits, les stocker et remonter l’information aux délégués qui viennent s’assurer de la présence des produits. Les délégués, après le constat, font le retour à la base qui affrète un véhicule pour le ramassage des produits », affirme le directeur Kra Magloire. Avant d’ajouter qu’aucun délégué encore moins un collecteur ne manipule l’argent pendant la collecte des produits. « Les délégués ne manipulent l’argent que lorsque les déchargements au port sont faits et que l’argent est disponible. Nous le mettons à la disposition des délégués qui au prorata donnent l’argent des planteurs selon le prix bord champ. Rien n’est fait dans le sens de gruger nos parents producteurs. Par rapport à la stratégie de travail que nous avons mise en place, tout marche bien.
Nous pensons que nos producteurs n’ont pas de problèmes. Car nous faisons du social et tout le monde le sait ici à Man », renchérit Bakayoko Tiénani, SG de CAEM. Au nombre des actions sociales menées par leur coopérative, les responsables sont prolixes. « Nous donnons gratuitement les produits phytosanitaires pour l’entretien des champs. Nous menons des œuvres caritatives en collaboration avec des partenaires du monde agricole. Nous avons un champ de manioc, nouvelle variété que nous comptons vulgariser dans la région pour mettre les femmes de nos producteurs au travail. Un programme de régénération des plantations est en cours et les pépinières sont déjà prêtes à ce sujet. Nous avons fait de la géo-localisation de nos planteurs à partir du GPS gratuitement afin de mieux suivre et faire les estimations. Avec ICI, nous luttons contre les pires formes de travail des enfants.
Nous sommes investis dans le social afin que nos planteurs soient à l’aise et produisent du cacao de bonne qualité », fait savoir Bakayoko Tiénani. Pour les responsables de la coopérative agricole espoir de Man pas question de travailler dans des conditions irrégulières après avoir remporter le prix de la meilleure coopérative lors de la deuxième édition de la journée nationale du cacao et du chocolat. «Nous sommes dans la certification du cacao. Nous sommes donc suivis comme du lait sur le feu. Pas question de s’adonner à des pratiques qui vont nous faire perdre notre réputation. Nous voulons garder ce rang. Raison pour laquelle nous sommes visités régulièrement, de même que nos planteurs, par les partenaires que sont Nestlé Olam et des organismes tels que ICI, UTZ, l’Anader etc. Nous travaillons dans le but d’améliorer les conditions de vie de nos membres », conclut-il. Il faut noter que la CAEM créée en 2006 revendique 1220 membres repartis dans 25 villages pour 6 sections. Elle a commercialisé, durant la campagne écoulée, 1 964 177 850 kg de cacao et 518 175 650 kg de café.
P.G.
Ce sont des allégations pour jeter le discrédit sur notre coopérative qui est une référence ici dans le Tonkpi. Nous n’avons pas de pisteurs sur le terrain. Nous avons plutôt des délégués que choisissent les producteurs eux-mêmes qui sont aidés par des collecteurs. Ces derniers se chargent de collecter les produits, les stocker et remonter l’information aux délégués qui viennent s’assurer de la présence des produits. Les délégués, après le constat, font le retour à la base qui affrète un véhicule pour le ramassage des produits », affirme le directeur Kra Magloire. Avant d’ajouter qu’aucun délégué encore moins un collecteur ne manipule l’argent pendant la collecte des produits. « Les délégués ne manipulent l’argent que lorsque les déchargements au port sont faits et que l’argent est disponible. Nous le mettons à la disposition des délégués qui au prorata donnent l’argent des planteurs selon le prix bord champ. Rien n’est fait dans le sens de gruger nos parents producteurs. Par rapport à la stratégie de travail que nous avons mise en place, tout marche bien.
Nous pensons que nos producteurs n’ont pas de problèmes. Car nous faisons du social et tout le monde le sait ici à Man », renchérit Bakayoko Tiénani, SG de CAEM. Au nombre des actions sociales menées par leur coopérative, les responsables sont prolixes. « Nous donnons gratuitement les produits phytosanitaires pour l’entretien des champs. Nous menons des œuvres caritatives en collaboration avec des partenaires du monde agricole. Nous avons un champ de manioc, nouvelle variété que nous comptons vulgariser dans la région pour mettre les femmes de nos producteurs au travail. Un programme de régénération des plantations est en cours et les pépinières sont déjà prêtes à ce sujet. Nous avons fait de la géo-localisation de nos planteurs à partir du GPS gratuitement afin de mieux suivre et faire les estimations. Avec ICI, nous luttons contre les pires formes de travail des enfants.
Nous sommes investis dans le social afin que nos planteurs soient à l’aise et produisent du cacao de bonne qualité », fait savoir Bakayoko Tiénani. Pour les responsables de la coopérative agricole espoir de Man pas question de travailler dans des conditions irrégulières après avoir remporter le prix de la meilleure coopérative lors de la deuxième édition de la journée nationale du cacao et du chocolat. «Nous sommes dans la certification du cacao. Nous sommes donc suivis comme du lait sur le feu. Pas question de s’adonner à des pratiques qui vont nous faire perdre notre réputation. Nous voulons garder ce rang. Raison pour laquelle nous sommes visités régulièrement, de même que nos planteurs, par les partenaires que sont Nestlé Olam et des organismes tels que ICI, UTZ, l’Anader etc. Nous travaillons dans le but d’améliorer les conditions de vie de nos membres », conclut-il. Il faut noter que la CAEM créée en 2006 revendique 1220 membres repartis dans 25 villages pour 6 sections. Elle a commercialisé, durant la campagne écoulée, 1 964 177 850 kg de cacao et 518 175 650 kg de café.
P.G.