La commune du Plateau (Abidjan) a été le théâtre d’un affrontement sanglant entre les partisans du maire Pdci Noël Akossi Benjo et ceux de Fabrice Sawegnon, candidat déclaré du Rdr aux prochaines municipales dans la dite commune. Le bilan fait état de 4 blessés graves dans les rangs des jeunes du Pdci, a-t-on appris auprès de divers témoins. Comment en est-on arrivé là ? Dans le cadre de sa précampagne, le militant du Rdr (parti au pouvoir), Fabrice Sawegnon, a entrepris depuis quelque temps des activités publiques dans la commune du Plateau.
Samedi dernier, c’était au tour de la gare lagunaire de recevoir le candidat déclaré du Rdr. Les jeunes du Pdci, estimant que ces manifestations sont des moments d’attaques verbales contre Akossi Benjo, ont décidé d’empêcher les activités de Fabrice Sawegnon dans la commune du Plateau.
« Que M. Fabrice aspire à diriger la commune du Plateau, c’est son droit. Mais ce que nous ne pouvons pas accepter, c’est qu’il transforme chacune de ses manifestations en foire de dénigrement systématique et d’injures publiques à l’endroit du maire Akossi Benjo. Nous ne pouvons plus l’accepter », soutient Brou Gérard, président de la jeunesse du Pdci-Rda du Plateau.
M. Fabrice Sawegnon qui avait sûrement l’information a dû prendre des dispositions sécuritaires. « Nous avions des informations sur ce que préparaient les partisans du maire Akossi Benjo. Mais nous avions mis cela sur le compte de rumeurs. Cependant nous avons pris des dispositions pour assurer notre sécurité », affirme Georges Koffi, l’un des partisans de Fabrice Sawegnon. Malgré cela, des affrontements sanglants ont éclaté entre militants du Pdci et ceux du Rdr. Il a fallu l’intervention musclée des policiers de CCDO pour disperser les jeunes du Pdci pour permettre à Fabrice Sawegnon de faire son meeting. Les partisans d’Akossi Benjo ont accusé les agents de CCDO d’avoir volé au secours des partisans du candidat déclaré du Rdr. Selon des informations confirmées par son service de communication, le maire Akossi Benjo a pris un arrêté pour suspendre jusqu’à nouvel ordre toutes manifestations dans la commune du Plateau. « La commune du Plateau est très sensible. C’est la commune qui abrite la Présidence de la République et la quasi-totalité des autres institutions du pays. C’est également le centre des affaires. Le maire ne peut donc pas laisser prospérer dans la commune-phare du pays des troubles. Surtout que les dates des élections locales ne sont même pas encore connues », explique le chef du service de communication de la mairie du Plateau.
Boga Sivori
Samedi dernier, c’était au tour de la gare lagunaire de recevoir le candidat déclaré du Rdr. Les jeunes du Pdci, estimant que ces manifestations sont des moments d’attaques verbales contre Akossi Benjo, ont décidé d’empêcher les activités de Fabrice Sawegnon dans la commune du Plateau.
« Que M. Fabrice aspire à diriger la commune du Plateau, c’est son droit. Mais ce que nous ne pouvons pas accepter, c’est qu’il transforme chacune de ses manifestations en foire de dénigrement systématique et d’injures publiques à l’endroit du maire Akossi Benjo. Nous ne pouvons plus l’accepter », soutient Brou Gérard, président de la jeunesse du Pdci-Rda du Plateau.
M. Fabrice Sawegnon qui avait sûrement l’information a dû prendre des dispositions sécuritaires. « Nous avions des informations sur ce que préparaient les partisans du maire Akossi Benjo. Mais nous avions mis cela sur le compte de rumeurs. Cependant nous avons pris des dispositions pour assurer notre sécurité », affirme Georges Koffi, l’un des partisans de Fabrice Sawegnon. Malgré cela, des affrontements sanglants ont éclaté entre militants du Pdci et ceux du Rdr. Il a fallu l’intervention musclée des policiers de CCDO pour disperser les jeunes du Pdci pour permettre à Fabrice Sawegnon de faire son meeting. Les partisans d’Akossi Benjo ont accusé les agents de CCDO d’avoir volé au secours des partisans du candidat déclaré du Rdr. Selon des informations confirmées par son service de communication, le maire Akossi Benjo a pris un arrêté pour suspendre jusqu’à nouvel ordre toutes manifestations dans la commune du Plateau. « La commune du Plateau est très sensible. C’est la commune qui abrite la Présidence de la République et la quasi-totalité des autres institutions du pays. C’est également le centre des affaires. Le maire ne peut donc pas laisser prospérer dans la commune-phare du pays des troubles. Surtout que les dates des élections locales ne sont même pas encore connues », explique le chef du service de communication de la mairie du Plateau.
Boga Sivori