Ferkessédougou, La sécheresse qui sévit actuellement sur toute l’étendue du territoire national crée de grosses difficultés d’accès à l’eau potable au niveau des ménages de la commune de Ferkessédougou.
Dans la quasi-totalité des quartiers, les puits ont tari et l’on assiste, chaque jour, à un incessant ballet de jeunes filles portant des bidons et des cuvettes à la recherche d’eau potable.
Koné Madeleine, 23 ans, est l’une de ces porteuses de cuvettes d’eau. Sa famille qui habite le quartier Lanviara, a vu son puits "totalement asséché", selon elle. "Nous nous ravitaillons à quelque 400 mètres de la maison. Ma grande sœur y a une connaissance qui nous laisse recueillir l'eau de robinet pour aujourd'hui seulement", a confié lundi la jeune fille à l’AIP, indiquant avoir porté, ce jour, sur la tête, 17 bidons de 25 litres chacun.
"Cela suffit pour rationner notre maisonnée de cinq membres pour trois jours et après, il faut repartir, soit à la recherche d'un puits, soit à la recherche d'un ami de la famille qui accepte de nous offrir encore de l'eau courante", a-t-elle poursuivi avant de s’exclamer : "Ah, si cette sécheresse pouvait enfin s'arrêter!".
De son côté, Bamoussa Konaté, mécanicien au quartier Bromakoté, reçoit de l’eau grâce à son épouse obligée de se lever très tôt, chaque matin, pour aller chercher l'eau de puits dans les bas-fonds.
L'eau courante n'est pas non plus toujours présente dans les quartiers. "Souvent, il y a coupure d'eau. Avec la faible pression, nous qui sommes en hauteur, nous n'en trouvons pas. Il nous faut veiller pour en recueillir vers minuit, quand les habitants des bas-fonds sont couchés et qu'ils ont enfin fermé leur robinet", a confié pour sa part un autre habitant de Lanviara
La période de sécheresse fait toutefois l’affaire d’une catégorie de certains commerçants de sachets d'eau. "Je vends plus que d'habitude, en moyenne 100 paquets d'eau par jour, à raison de 700 FCFA le paquet. Cela veut dire que le besoin d'eau s'est accru cette année", soutient Koné Seydou qui tient une boutique au quartier Bromakoté.
(AIP)
ti/kg/akn/kp
Dans la quasi-totalité des quartiers, les puits ont tari et l’on assiste, chaque jour, à un incessant ballet de jeunes filles portant des bidons et des cuvettes à la recherche d’eau potable.
Koné Madeleine, 23 ans, est l’une de ces porteuses de cuvettes d’eau. Sa famille qui habite le quartier Lanviara, a vu son puits "totalement asséché", selon elle. "Nous nous ravitaillons à quelque 400 mètres de la maison. Ma grande sœur y a une connaissance qui nous laisse recueillir l'eau de robinet pour aujourd'hui seulement", a confié lundi la jeune fille à l’AIP, indiquant avoir porté, ce jour, sur la tête, 17 bidons de 25 litres chacun.
"Cela suffit pour rationner notre maisonnée de cinq membres pour trois jours et après, il faut repartir, soit à la recherche d'un puits, soit à la recherche d'un ami de la famille qui accepte de nous offrir encore de l'eau courante", a-t-elle poursuivi avant de s’exclamer : "Ah, si cette sécheresse pouvait enfin s'arrêter!".
De son côté, Bamoussa Konaté, mécanicien au quartier Bromakoté, reçoit de l’eau grâce à son épouse obligée de se lever très tôt, chaque matin, pour aller chercher l'eau de puits dans les bas-fonds.
L'eau courante n'est pas non plus toujours présente dans les quartiers. "Souvent, il y a coupure d'eau. Avec la faible pression, nous qui sommes en hauteur, nous n'en trouvons pas. Il nous faut veiller pour en recueillir vers minuit, quand les habitants des bas-fonds sont couchés et qu'ils ont enfin fermé leur robinet", a confié pour sa part un autre habitant de Lanviara
La période de sécheresse fait toutefois l’affaire d’une catégorie de certains commerçants de sachets d'eau. "Je vends plus que d'habitude, en moyenne 100 paquets d'eau par jour, à raison de 700 FCFA le paquet. Cela veut dire que le besoin d'eau s'est accru cette année", soutient Koné Seydou qui tient une boutique au quartier Bromakoté.
(AIP)
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