ABIDJAN -- Le plus grand barrage hydroélectrique de Côte d’Ivoire en construction par la Chine à Soubré (sud-ouest) sera livré en avance, "probablement en 2017", au lieu de 2018 comme initialement prévu.
L’information a été donnée par le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan lors d’une visite sur le chantier, le week-end écoulé, pour apprécier l’état d’avancement des travaux depuis le premier coup de pioche lancé officiellement le 25 février 2013.
"Je peux dire sans me tromper, au regard de l’état d’avancement des travaux qui sont à 72%, que ce défi est en passe d’être relevé", a dit M. Kablan Duncan selon une note d’information parvenue mardi à Xinhua.
Tout en saluant la "vitesse d’exécution" des travaux, le Premier ministre entrevoit la "livraison probable" de l’ouvrage "en 2017 au lieu de septembre 2018" préalablement fixé comme date de fin des travaux.
Au cours de sa visite, Daniel Kablan Duncan a passé en revue tous les chantiers concernés par le projet, notamment, l’évacuateur de crue, les digues, l’usine de prise d’eau, le canal de fuite en passant par les sites abritant les constructions de logements des cadres et des travailleurs, des populations déplacées et la base de traitement d’eau.
Le barrage de Soubré, long de 4,5 km, se pose comme le plus puissant et le plus grand centre de production électrique sous-régional avec une puissance installée de 275 MW et un productible annuel de 1.100 gigawatt heure (GWH) pour un coût de près de 572 millions de dollars (environ 286 milliards FCFA) dont 85% financés par la Chine et 15% par l’Etat ivoirien.
La puissance totale installée de la Côte d’Ivoire est de 1975 MW, fournie à 72,5% par quatre centrales thermiques et 27,5% par six centrales hydrauliques.
Depuis 2012, le gouvernement ivoirien a entrepris des actions, notamment, les projets de construction d’ouvrages de production pour porter la puissance installée de la Côte d’Ivoire à environ 4000 MW en 2020 et plus de 6000 MW en 2030.
Dans ce cadre, il vient de ratifier deux accords de prêts d’un montant global de 809 millions de dollar (environ 470 milliards FCFA) signés avec la Chine en vue du financement d’un projet de développement et de réhabilitation du réseau électrique de la Côte d’Ivoire.
Le projet porte sur la construction de 14 nouveaux postes de haute tension, la réhabilitation de 13 postes de haute tension, la réalisation de 1555 km de lignes de transmission et de fourniture d’équipements électriques sans compter l’électrification de 500 localités rurales.
L’enjeu pour le pays est de soutenir sa croissance retrouvée au taux moyen de 9% depuis quatre ans, de réaliser son objectif d’être autosuffisant et exportateur d’électricité dans la sous-région ouest africaine.
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et à terme à la Sierra Leone, au Liberia et à la Guinée.
L’information a été donnée par le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan lors d’une visite sur le chantier, le week-end écoulé, pour apprécier l’état d’avancement des travaux depuis le premier coup de pioche lancé officiellement le 25 février 2013.
"Je peux dire sans me tromper, au regard de l’état d’avancement des travaux qui sont à 72%, que ce défi est en passe d’être relevé", a dit M. Kablan Duncan selon une note d’information parvenue mardi à Xinhua.
Tout en saluant la "vitesse d’exécution" des travaux, le Premier ministre entrevoit la "livraison probable" de l’ouvrage "en 2017 au lieu de septembre 2018" préalablement fixé comme date de fin des travaux.
Au cours de sa visite, Daniel Kablan Duncan a passé en revue tous les chantiers concernés par le projet, notamment, l’évacuateur de crue, les digues, l’usine de prise d’eau, le canal de fuite en passant par les sites abritant les constructions de logements des cadres et des travailleurs, des populations déplacées et la base de traitement d’eau.
Le barrage de Soubré, long de 4,5 km, se pose comme le plus puissant et le plus grand centre de production électrique sous-régional avec une puissance installée de 275 MW et un productible annuel de 1.100 gigawatt heure (GWH) pour un coût de près de 572 millions de dollars (environ 286 milliards FCFA) dont 85% financés par la Chine et 15% par l’Etat ivoirien.
La puissance totale installée de la Côte d’Ivoire est de 1975 MW, fournie à 72,5% par quatre centrales thermiques et 27,5% par six centrales hydrauliques.
Depuis 2012, le gouvernement ivoirien a entrepris des actions, notamment, les projets de construction d’ouvrages de production pour porter la puissance installée de la Côte d’Ivoire à environ 4000 MW en 2020 et plus de 6000 MW en 2030.
Dans ce cadre, il vient de ratifier deux accords de prêts d’un montant global de 809 millions de dollar (environ 470 milliards FCFA) signés avec la Chine en vue du financement d’un projet de développement et de réhabilitation du réseau électrique de la Côte d’Ivoire.
Le projet porte sur la construction de 14 nouveaux postes de haute tension, la réhabilitation de 13 postes de haute tension, la réalisation de 1555 km de lignes de transmission et de fourniture d’équipements électriques sans compter l’électrification de 500 localités rurales.
L’enjeu pour le pays est de soutenir sa croissance retrouvée au taux moyen de 9% depuis quatre ans, de réaliser son objectif d’être autosuffisant et exportateur d’électricité dans la sous-région ouest africaine.
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et à terme à la Sierra Leone, au Liberia et à la Guinée.