Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le secteur minier ivoirien qui est en passe devenir une autre « mamelle » de l’économie du pays, a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 479 milliards de FCFA contre 385 milliards en 2014, soit une hausse de 24%, a annoncé le gouvernement, mercredi, à l’issue d’un Conseil de ministres.
« Nous pouvons noter depuis quelque moment un fort développement du secteur minier qui devient une autre mamelle de notre économie », s’est félicité le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné au cours d’une conférence de presse, faisant remarquer que le bilan du secteur minier au titre de l’année 2015 est « marqué par la chute importante des cours de l’ensemble des produits miniers ».
Toutefois, a précisé M. Koné, « la production de l’or industriel est en constante progression ». « Celle-ci est passée de 20 tonnes en 2014 à 23,5 tonnes en 2015 », a-t-il poursuivi, rappelant que la Côte d’Ivoire a un « objectif qui va au-delà des 30 tonnes de production d’or en 2020 ».
S’agissant du manganèse, le niveau de production est passé de 120 496 tonnes en 2012 à 362 000 tonnes en 2014 avant de chuter en 2015 à 263178 tonnes. Selon le porte-parole du gouvernement, cette chut s’explique par la baisse importante des cours du manganèse.
« Ces résultats concernent 12 exploitations minières industrielles qui étaient en production au 31 décembre 2015 dont 8 pour l’or et 4 pour le manganèse », a encore déclaré le ministre Koné, ajoutant que « 45 nouveaux permis pour l’exploitation minière ont été délivrés en 2015, ce qui porte le nombre total de ces permis à 171 dont 136 pour l’or à fin décembre 2015 ».
Ces permis ont abouti à six nouvelles autorisations d’exploitation minière semi-industrielle dont 2 pour l’or et 4 pour le diamant.
A propos du diamant, il a rappelé que l’activité a repris depuis avril 2014 après l’adhésion du pays au processus de Kimberly. En 2015, a indiqué M. Koné, « nous avons noté 13 exportations de lots de
diamant portant sur 13936 carats pour un chiffre d’affaires qui est de l’ordre d’un milliard de FCFA ».
« Le chiffre d’affaires total du secteur minier en 2015 s’est élevé à 479 milliards de FCFA contre 385 milliards en 2014, soit une hausse de 24% », a encore dit le porte-parole du gouvernement.
Ce secteur emploie aujourd’hui 6 600 personnes directement et 18 000 personnes indirectement. En 2015, il a été noté 77 milliards de FCFA d’investissements réalisés dans l’exploration et dans l’exploitation minière.
« En dépit de la baisse des cours, les perspectives restent très favorables », a conclu Bruno Nabagné Koné, soulignant que « deux nouvelles mines d’or et une nouvelle mine de manganèse sont en construction » à Tengrela (Extrême Nord), Aboisso (Sud-Est) et Korhogo (Extrême Nord).
LS/hs
« Nous pouvons noter depuis quelque moment un fort développement du secteur minier qui devient une autre mamelle de notre économie », s’est félicité le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné au cours d’une conférence de presse, faisant remarquer que le bilan du secteur minier au titre de l’année 2015 est « marqué par la chute importante des cours de l’ensemble des produits miniers ».
Toutefois, a précisé M. Koné, « la production de l’or industriel est en constante progression ». « Celle-ci est passée de 20 tonnes en 2014 à 23,5 tonnes en 2015 », a-t-il poursuivi, rappelant que la Côte d’Ivoire a un « objectif qui va au-delà des 30 tonnes de production d’or en 2020 ».
S’agissant du manganèse, le niveau de production est passé de 120 496 tonnes en 2012 à 362 000 tonnes en 2014 avant de chuter en 2015 à 263178 tonnes. Selon le porte-parole du gouvernement, cette chut s’explique par la baisse importante des cours du manganèse.
« Ces résultats concernent 12 exploitations minières industrielles qui étaient en production au 31 décembre 2015 dont 8 pour l’or et 4 pour le manganèse », a encore déclaré le ministre Koné, ajoutant que « 45 nouveaux permis pour l’exploitation minière ont été délivrés en 2015, ce qui porte le nombre total de ces permis à 171 dont 136 pour l’or à fin décembre 2015 ».
Ces permis ont abouti à six nouvelles autorisations d’exploitation minière semi-industrielle dont 2 pour l’or et 4 pour le diamant.
A propos du diamant, il a rappelé que l’activité a repris depuis avril 2014 après l’adhésion du pays au processus de Kimberly. En 2015, a indiqué M. Koné, « nous avons noté 13 exportations de lots de
diamant portant sur 13936 carats pour un chiffre d’affaires qui est de l’ordre d’un milliard de FCFA ».
« Le chiffre d’affaires total du secteur minier en 2015 s’est élevé à 479 milliards de FCFA contre 385 milliards en 2014, soit une hausse de 24% », a encore dit le porte-parole du gouvernement.
Ce secteur emploie aujourd’hui 6 600 personnes directement et 18 000 personnes indirectement. En 2015, il a été noté 77 milliards de FCFA d’investissements réalisés dans l’exploration et dans l’exploitation minière.
« En dépit de la baisse des cours, les perspectives restent très favorables », a conclu Bruno Nabagné Koné, soulignant que « deux nouvelles mines d’or et une nouvelle mine de manganèse sont en construction » à Tengrela (Extrême Nord), Aboisso (Sud-Est) et Korhogo (Extrême Nord).
LS/hs