Dans le cadre du renforcement des relations culturelles entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le Ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire Maurice Kouakou Bandaman a reçu le mardi 08 mars 2016 à 18 h 30 à son cabinet sis au 22 è étage de la Tour E de la Cité administrative, une délégation officielle conduite par son homologue Burkinabé, Tahirou Barry, Ministre de la Culture, des Arts, et Du Tourisme.
Au menu de cette séance de travail : le point de la coopération culturelle entre la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso, les projets d’avenir et diverses questions bilatérales entre les deux pays frères en matière de promotion de l’art et de la culture.
C’est le lieu de souligner que La Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso ont en commun la culture comme un legs ancestral, épine dorsale d’une parfaite intégration des deux peuples frères unis par l’histoire.
Ainsi le dynamisme de la coopération culturelle entre les deux pays a donné lieu à la signature d’un Accord de Coopération Culturelle le 28 décembre 2009. Cet instrument juridique a été amendé en 2011 et en 2013 lors des assises du Traité d’Amitié et de Coopération entre les deux pays.
Outre les accords de coopération culturelle qui existent entre La Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso ; accords matérialisés, côté Côte d’ivoire, (entres autres), par le Salon International des Arts Plastiques d’Abidjan (SIAPA) qui a vu la participation de deux artistes Burkinabé: Siriki Ky, sculpteur et le peintre Salif Oura dit Salifoura, Le Salon International du livre d’Abidjan avec la présence d’écrivains burkinabé, le MASA 2016 qui enregistre la Participation d’une délégation d’acteurs culturels burkinabé conduite au plus haut niveau par le Ministre de la Culture, des Arts, et Du Tourisme, Tahirou Barry.
Côté Burkina Faso: on retiendra les 1ères Journées Culturelles Ivoiriennes à Ouagadougou du 26 au 30 juillet 2014, le Festival Panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) 2015 qui a enregistré la présence d’une forte délégation ivoirienne composée de cinéastes, producteurs et acteurs ivoiriens, conduite par le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.
De ce qui précède, il faut ajouter la participation effective des artisans, acteurs du monde de la culture et des arts ivoiriens aux différentes éditions du SIAO, le Salon Internationale des Arts de Ouagadougou.
Enfin, les deux ministres en charge de la culture dans leur pays respectif (Côte d’Ivoire et Burkina Faso) ont ouvert une lucarne sur l’avenir. Ainsi dans le Domaine de la Formation, L’INSAAC (l’Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle) envisage de conclure des accords formels avec le Burkina Faso afin de Faire participer les étudiants de cet Institut aux événementiels comme le FESPACO et le SIAO. L’INSAAC entend proposer également aux autorités Burkinabé des offres de formation en lien avec les spécialités de cet Institut.
En matière de Cinéma la coproduction a déjà abouti à des productions communes notamment la série ‘’Charmes et chagrins’’ réalisé en 2013 par DELAVEAU mieux connue sous le pseudonyme: Djuédjuessi.
Cette expérience ouvre d’autres perspectives de coproduction de films dont celle envisagée avec le cinéaste Issoufou TAPSOBA qui sera à la demande du réalisateur Burkinabé, une adaptation de l’œuvre littéraire ‘’ l’Eternel Amour, de l’Ecrivain ivoirien Maurice Kouakou Bandaman. En outre, les deux pays ont en perspectives, des échanges d’acteurs et de techniciens sur diverses productions.
Dans ce domaine du patrimoine culturel, une coopération dans le cadre des classements et inscriptions des sites sur la liste du patrimoine culturel mondial est à envisager . A noter que des sites historiques ont été classés au Burkina Faso alors qu’ils partagent le même cadre culturel, chrono-spatial ou thématique avec la Côte d’ivoire. On peut citer comme exemple :
1-Les sites archéologiques des ruines de pierre de Loropéni classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 2009 dont une partie s’incruste sur le territoire Ghanéen et en Côte d’Ivoire, dans la Zone Nord-Est au niveau de la localité de Téhini (où près d’une centaine de sites ont été répertoriés). A cet effet, la Côte d’Ivoire pourrait demander une extension de l’inscription au patrimoine mondial de L’UNESCO, du site archéologique de la zone de Téhini.
On notera également une collaboration de recherche archéologique entre le laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou, le département d’archéologie de l’ISAD, l’université de Fribourg en suisse et l’Université FHB d’Abidjan dans le cadre du projet international qui tire sa substance du développement de la métallurgie ancienne du fer au Burkina-Faso et en Côte d’Ivoire.
Au menu de cette séance de travail : le point de la coopération culturelle entre la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso, les projets d’avenir et diverses questions bilatérales entre les deux pays frères en matière de promotion de l’art et de la culture.
C’est le lieu de souligner que La Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso ont en commun la culture comme un legs ancestral, épine dorsale d’une parfaite intégration des deux peuples frères unis par l’histoire.
Ainsi le dynamisme de la coopération culturelle entre les deux pays a donné lieu à la signature d’un Accord de Coopération Culturelle le 28 décembre 2009. Cet instrument juridique a été amendé en 2011 et en 2013 lors des assises du Traité d’Amitié et de Coopération entre les deux pays.
Outre les accords de coopération culturelle qui existent entre La Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso ; accords matérialisés, côté Côte d’ivoire, (entres autres), par le Salon International des Arts Plastiques d’Abidjan (SIAPA) qui a vu la participation de deux artistes Burkinabé: Siriki Ky, sculpteur et le peintre Salif Oura dit Salifoura, Le Salon International du livre d’Abidjan avec la présence d’écrivains burkinabé, le MASA 2016 qui enregistre la Participation d’une délégation d’acteurs culturels burkinabé conduite au plus haut niveau par le Ministre de la Culture, des Arts, et Du Tourisme, Tahirou Barry.
Côté Burkina Faso: on retiendra les 1ères Journées Culturelles Ivoiriennes à Ouagadougou du 26 au 30 juillet 2014, le Festival Panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) 2015 qui a enregistré la présence d’une forte délégation ivoirienne composée de cinéastes, producteurs et acteurs ivoiriens, conduite par le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.
De ce qui précède, il faut ajouter la participation effective des artisans, acteurs du monde de la culture et des arts ivoiriens aux différentes éditions du SIAO, le Salon Internationale des Arts de Ouagadougou.
Enfin, les deux ministres en charge de la culture dans leur pays respectif (Côte d’Ivoire et Burkina Faso) ont ouvert une lucarne sur l’avenir. Ainsi dans le Domaine de la Formation, L’INSAAC (l’Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle) envisage de conclure des accords formels avec le Burkina Faso afin de Faire participer les étudiants de cet Institut aux événementiels comme le FESPACO et le SIAO. L’INSAAC entend proposer également aux autorités Burkinabé des offres de formation en lien avec les spécialités de cet Institut.
En matière de Cinéma la coproduction a déjà abouti à des productions communes notamment la série ‘’Charmes et chagrins’’ réalisé en 2013 par DELAVEAU mieux connue sous le pseudonyme: Djuédjuessi.
Cette expérience ouvre d’autres perspectives de coproduction de films dont celle envisagée avec le cinéaste Issoufou TAPSOBA qui sera à la demande du réalisateur Burkinabé, une adaptation de l’œuvre littéraire ‘’ l’Eternel Amour, de l’Ecrivain ivoirien Maurice Kouakou Bandaman. En outre, les deux pays ont en perspectives, des échanges d’acteurs et de techniciens sur diverses productions.
Dans ce domaine du patrimoine culturel, une coopération dans le cadre des classements et inscriptions des sites sur la liste du patrimoine culturel mondial est à envisager . A noter que des sites historiques ont été classés au Burkina Faso alors qu’ils partagent le même cadre culturel, chrono-spatial ou thématique avec la Côte d’ivoire. On peut citer comme exemple :
1-Les sites archéologiques des ruines de pierre de Loropéni classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 2009 dont une partie s’incruste sur le territoire Ghanéen et en Côte d’Ivoire, dans la Zone Nord-Est au niveau de la localité de Téhini (où près d’une centaine de sites ont été répertoriés). A cet effet, la Côte d’Ivoire pourrait demander une extension de l’inscription au patrimoine mondial de L’UNESCO, du site archéologique de la zone de Téhini.
On notera également une collaboration de recherche archéologique entre le laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou, le département d’archéologie de l’ISAD, l’université de Fribourg en suisse et l’Université FHB d’Abidjan dans le cadre du projet international qui tire sa substance du développement de la métallurgie ancienne du fer au Burkina-Faso et en Côte d’Ivoire.