Entre le ministère des Transports et les auto-écoles le torchon brule. Pour preuve, l’Organisation professionnelle des fondateurs d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Opfaeci), le Syndicat national employés et moniteurs des auto-écoles de Côte d’Ivoire (Synemaeci) et le Syndicat national des moniteurs d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Synamaeci) ont déposé conjointement un prévis de grève. Si les négociations n’aboutissent pas, l’ensemble des auto-écoles entrera en grève du lundi 14 au jeudi 17 mars prochain.
Trois raisons fondamentales justifient cette décision. Selon Guédé Lago Dorgelès, secrétaire général du Synemaeci, et Lamine Cissé du Synamaeci, qui ont animé une conférence de presse, lundi dernier, aux II-Plateaux-Les Oscars, la première concerne «le refus» du ministère de valider les résolutions du séminaire national des auto-écoles de Côte d’Ivoire qui a eu lieu, du jeudi 30 au vendredi 31 juillet 2015, à Yamoussoukro. Au dire des conférenciers, les résolutions de cette grande rencontre qui a passé en revu toutes les difficultés du secteur, ont été soumise à la tutelle pour validation. «Malgré nos nombreuses tentatives de rencontres avec la tutelle, aucune suite favorable n’a été accordée à nos différentes demandes d’audience jusqu’à ce jour», a expliqué Guédé Lago Dorgelès. Pour ces organisations professionnelles, cet acte à la limite du mépris donne l’impression que le ministre ne souhaite pas mettre en œuvre les résolutions du séminaire.
La seconde raison est relative aux multiples bons de réduction pour l’obtention du permis de conduire qui pullulent dans le pays. Selon eux, ce «phénomène de bons de permis de conduire dit social portant l’effigie de certaines autorités gouvernementales, politiques et administratives, tue en silence les entreprises d’auto-écoles sur le territoire national dans l’indifférence totale de l’administration publique». Pis, a ajouté Cissé Lamine, cela augmente l’insécurité routière et le taux d’accidents sur les routes. Car, a-t-il précisé, face aux prix dérisoires affichés, il n’y a pas de doute que la formations ne respecte pas les règles en matière d’auto-école.
Enfin, le secteur dénonce le comportement de certains directeurs régionaux du Transport qui tendent à se substituer aux auto-écoles. Ces derniers, ont-ils expliqué, proposent des candidats à l’obtention du permis de conduire au même titre que les établissements agréés. Pour toutes ces raisons les auto-écoles comptent entrer en grèves dès le lundi 24 mars 2016.
KONé Modeste
Trois raisons fondamentales justifient cette décision. Selon Guédé Lago Dorgelès, secrétaire général du Synemaeci, et Lamine Cissé du Synamaeci, qui ont animé une conférence de presse, lundi dernier, aux II-Plateaux-Les Oscars, la première concerne «le refus» du ministère de valider les résolutions du séminaire national des auto-écoles de Côte d’Ivoire qui a eu lieu, du jeudi 30 au vendredi 31 juillet 2015, à Yamoussoukro. Au dire des conférenciers, les résolutions de cette grande rencontre qui a passé en revu toutes les difficultés du secteur, ont été soumise à la tutelle pour validation. «Malgré nos nombreuses tentatives de rencontres avec la tutelle, aucune suite favorable n’a été accordée à nos différentes demandes d’audience jusqu’à ce jour», a expliqué Guédé Lago Dorgelès. Pour ces organisations professionnelles, cet acte à la limite du mépris donne l’impression que le ministre ne souhaite pas mettre en œuvre les résolutions du séminaire.
La seconde raison est relative aux multiples bons de réduction pour l’obtention du permis de conduire qui pullulent dans le pays. Selon eux, ce «phénomène de bons de permis de conduire dit social portant l’effigie de certaines autorités gouvernementales, politiques et administratives, tue en silence les entreprises d’auto-écoles sur le territoire national dans l’indifférence totale de l’administration publique». Pis, a ajouté Cissé Lamine, cela augmente l’insécurité routière et le taux d’accidents sur les routes. Car, a-t-il précisé, face aux prix dérisoires affichés, il n’y a pas de doute que la formations ne respecte pas les règles en matière d’auto-école.
Enfin, le secteur dénonce le comportement de certains directeurs régionaux du Transport qui tendent à se substituer aux auto-écoles. Ces derniers, ont-ils expliqué, proposent des candidats à l’obtention du permis de conduire au même titre que les établissements agréés. Pour toutes ces raisons les auto-écoles comptent entrer en grèves dès le lundi 24 mars 2016.
KONé Modeste
