« Nous faisons le constat selon lequel toutes les fois que M. Akossi Bendjo est confronté à l’adversité saine, il se réfugie derrière la violence comme mode d’expression et de réponse qu’il donne à ses contradicteurs ».Telle est l’accusation que Clément Adjouroufou, membre du bureau politique du Pdci-Rda, a porté sur le maire de la commune du Plateau, mercredi dernier, à l’hôtel Ibis de la même commune, lors d’une conférence qu’il a co-animée avec Williams Koffi, également membre du bureau politique du Pdci-Rda.
« Akossi Bendjo a commis un groupuscule de jeunes gens, agents municipaux, conduits par Eustache Coulibaly pour s’attaquer aux populations du quartier gare lagunaire qui recevaient leur fils Fabrice Sawegnon », a ajouté Clément Adjouroufou. Selon lui, les initiatives sociales de Fabrice Sawegnon, directeur général de l’agence de publicité Voodoo, par ailleurs, candidat déclaré à l’élection municipale prochaine, au profit des habitants du Plateau, inquiètent Akossi Bendjo. A l’en croire, ce sont les habitants du Plateau qui ont sollicité Fabrice Sawegnon. Clément Adjouroufou et William Koffi, partisans de Fabrice Sawegnon, cadre du Rdr, affirment qu’ils n’acceptent pas qu’Akossi Bendjo fasse porter la responsabilité des violences au Plateau à leur « champion ». Ils estiment que l’arrêté municipal N°2016-CPL-SG, en date du 7 mars dernier, interdisant les manifestations publiques dans la commune du Plateau, les conforte dans la position qu’Akossi Bendjo n’est pas disposé au jeu démocratique et à la contradiction. Et d’ajouter que depuis la prise du pouvoir à la tête de la mairie du Plateau, Akossi Bendjo n’a jamais organisé d’élection au niveau de l’association des jeunes de la commune. «Il nomme le président des associations de jeunes, de femmes ainsi que le président de la mutuelle des agents de la mairie», a déclaré Clément Adjouroufou. Pour lui, « C’est un dictateur au Plateau ». Adjouroufou estime que le maire du Plateau ne pourra pas se servir de la violence pour « cacher ses crimes de tout ordre». Et d’ajouter que la plainte des jeunes du Plateau au tribunal contre Akossi Bendjo pour crimes économiques est fondée. « Des bandits à col blanc se font passer pour une poche de moralité », a-t-il lancé.
Williams Koffi a dénoncé, quant à lui, les licenciements abusifs à la mairie du Plateau. Il est convaincu que le maire empocherait 100 millions fcfa par mois pour les recettes publicitaires et ne déclarerait que 35 millions fcfa par an aux Impôts. William Koffi soutient, par ailleurs, que l’un des écrans plasma de la mairie aurait coûté 15 millions fcfa. Et que le wc public moderne de la mairie du Plateau serait revenu à 55 millions fcfa. De graves accusations de malversations que le chargé de communication de la mairie du Plateau, Boniface N’Guessan, que nous avons joint au téléphone, a rejetées du revers de la main. Estimant qu’il s’agit de pures diffamations. « Nous ne pouvons pas passer notre temps à nous justifier. Nous nous sommes déjà prononcé sur le sujet lorsque nos détracteurs ont commencé leur campagne d’intoxication », a-t-il dit. Avant d’ajouter que la direction des marchés publics veille au grain quant aux passations de marchés. Dans ces conditions, a-t-il indiqué, il serait impossible à la mairie du Plateau de faire des malversations comme le disent Adjouroufou et William Koffi.
Gomon Edmond
« Akossi Bendjo a commis un groupuscule de jeunes gens, agents municipaux, conduits par Eustache Coulibaly pour s’attaquer aux populations du quartier gare lagunaire qui recevaient leur fils Fabrice Sawegnon », a ajouté Clément Adjouroufou. Selon lui, les initiatives sociales de Fabrice Sawegnon, directeur général de l’agence de publicité Voodoo, par ailleurs, candidat déclaré à l’élection municipale prochaine, au profit des habitants du Plateau, inquiètent Akossi Bendjo. A l’en croire, ce sont les habitants du Plateau qui ont sollicité Fabrice Sawegnon. Clément Adjouroufou et William Koffi, partisans de Fabrice Sawegnon, cadre du Rdr, affirment qu’ils n’acceptent pas qu’Akossi Bendjo fasse porter la responsabilité des violences au Plateau à leur « champion ». Ils estiment que l’arrêté municipal N°2016-CPL-SG, en date du 7 mars dernier, interdisant les manifestations publiques dans la commune du Plateau, les conforte dans la position qu’Akossi Bendjo n’est pas disposé au jeu démocratique et à la contradiction. Et d’ajouter que depuis la prise du pouvoir à la tête de la mairie du Plateau, Akossi Bendjo n’a jamais organisé d’élection au niveau de l’association des jeunes de la commune. «Il nomme le président des associations de jeunes, de femmes ainsi que le président de la mutuelle des agents de la mairie», a déclaré Clément Adjouroufou. Pour lui, « C’est un dictateur au Plateau ». Adjouroufou estime que le maire du Plateau ne pourra pas se servir de la violence pour « cacher ses crimes de tout ordre». Et d’ajouter que la plainte des jeunes du Plateau au tribunal contre Akossi Bendjo pour crimes économiques est fondée. « Des bandits à col blanc se font passer pour une poche de moralité », a-t-il lancé.
Williams Koffi a dénoncé, quant à lui, les licenciements abusifs à la mairie du Plateau. Il est convaincu que le maire empocherait 100 millions fcfa par mois pour les recettes publicitaires et ne déclarerait que 35 millions fcfa par an aux Impôts. William Koffi soutient, par ailleurs, que l’un des écrans plasma de la mairie aurait coûté 15 millions fcfa. Et que le wc public moderne de la mairie du Plateau serait revenu à 55 millions fcfa. De graves accusations de malversations que le chargé de communication de la mairie du Plateau, Boniface N’Guessan, que nous avons joint au téléphone, a rejetées du revers de la main. Estimant qu’il s’agit de pures diffamations. « Nous ne pouvons pas passer notre temps à nous justifier. Nous nous sommes déjà prononcé sur le sujet lorsque nos détracteurs ont commencé leur campagne d’intoxication », a-t-il dit. Avant d’ajouter que la direction des marchés publics veille au grain quant aux passations de marchés. Dans ces conditions, a-t-il indiqué, il serait impossible à la mairie du Plateau de faire des malversations comme le disent Adjouroufou et William Koffi.
Gomon Edmond
