Bouaké (Côte d’Ivoire) - La production cotonnière de la Côte d’Ivoire en 2016 risque d’être « en deçà de la performance » de la campagne 2014-2015, ont reconnu, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord) plusieurs acteurs de cette filière agricole.
« Nous avons atteint la barre de 450 000 tonnes pour la campagne 2014-2015 » a rappelé, le Directeur général adjoint du Conseil coton-anacarde chargé de la filière coton, Dr Adama Coulibaly, qui s'exprimait en marge de « l'atelier de restitution des résultats de l'analyse des données collectées et adoption d'un schéma de restructuration des OPA de la filière coton » initié par Intercoton.
Selon Dr Coulibaly, la campagne en cours (2015-2016) sera « moins bonne » à cause d'un certain nombre de facteurs convergents qui ont impacté négativement la filière, notamment, la pluviométrie qui s'est ‘'décalée ‘'.
« La pluie n'est pas arrivée à temps et ça s'est prolongé au-delà de la période, donc c'est un souci » a fait savoir, le DGA Coulibaly, ajoutant que « nous avons aussi en interne quelques petits dysfonctionnements qui ont négativement impacté. »
« La campagne en cours va peut-être, être en deçà de la campagne de l'année dernière mais c'est juste un recul pour mieux sauter » a-t-il espéré.
S'exprimant également sur les causes de cette baisse de production du coton ivoirien en 2016, le président de la Fédération des producteurs de coton de Côte d'Ivoire (FPC-CI), Largaton Yéo, pense pour sa part que « la semence de coton qu'on nous donne n'est pas bonne et le produit d'insecticide que nous prenons pour traiter les insectes n'est pas efficace. »
Selon lui, « à l'époque, avec une bonne semence on pouvait produire de 2 à 3 tonnes à l'hectare, mais aujourd'hui très peu de paysans peuvent arriver à faire cela parce que les cotonniers que nous avons aujourd'hui produisent à moitié. »
La Côte d'Ivoire est le 3ème producteur de coton graine en Afrique de l'Ouest après le Burkina Faso et le Mali.
CK/hs/ls/APA
« Nous avons atteint la barre de 450 000 tonnes pour la campagne 2014-2015 » a rappelé, le Directeur général adjoint du Conseil coton-anacarde chargé de la filière coton, Dr Adama Coulibaly, qui s'exprimait en marge de « l'atelier de restitution des résultats de l'analyse des données collectées et adoption d'un schéma de restructuration des OPA de la filière coton » initié par Intercoton.
Selon Dr Coulibaly, la campagne en cours (2015-2016) sera « moins bonne » à cause d'un certain nombre de facteurs convergents qui ont impacté négativement la filière, notamment, la pluviométrie qui s'est ‘'décalée ‘'.
« La pluie n'est pas arrivée à temps et ça s'est prolongé au-delà de la période, donc c'est un souci » a fait savoir, le DGA Coulibaly, ajoutant que « nous avons aussi en interne quelques petits dysfonctionnements qui ont négativement impacté. »
« La campagne en cours va peut-être, être en deçà de la campagne de l'année dernière mais c'est juste un recul pour mieux sauter » a-t-il espéré.
S'exprimant également sur les causes de cette baisse de production du coton ivoirien en 2016, le président de la Fédération des producteurs de coton de Côte d'Ivoire (FPC-CI), Largaton Yéo, pense pour sa part que « la semence de coton qu'on nous donne n'est pas bonne et le produit d'insecticide que nous prenons pour traiter les insectes n'est pas efficace. »
Selon lui, « à l'époque, avec une bonne semence on pouvait produire de 2 à 3 tonnes à l'hectare, mais aujourd'hui très peu de paysans peuvent arriver à faire cela parce que les cotonniers que nous avons aujourd'hui produisent à moitié. »
La Côte d'Ivoire est le 3ème producteur de coton graine en Afrique de l'Ouest après le Burkina Faso et le Mali.
CK/hs/ls/APA
