Le ministre de l’habitat et du logement social, M.GNAMIEN Konan a rencontré les promoteurs immobiliers agréés pour la construction des logements sociaux, le mardi 15 mars, à son cabinet sis au 12ème étage de la tour C.
Au nombre de 46 promoteurs dans le projet de réalisation de logements sociaux, le ministre a rencontré un groupe de 29 promoteurs, au total, qui interviennent à SONGON. L’objectif de cette rencontre de première prise de contact est de permettre aux promoteurs d’exposer leurs différents problèmes qui font obstacles à la réalisation des logements sociaux. Ceux-ci, ont trouvé cette occasion comme une aubaine pour faire étalage de toutes les difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain. A savoir :
La purge des droits coutumiers concernant les terrains cédés par les villageois pour la construction des logements sociaux. En effet, ces droits coutumiers non totalement soldés par l’Etat vis à vis des propriétaires terriens entraînent le blocage récurrent des travaux par ceux-ci.
Ensuite, ils ont évoqué le problème des Voiries et Réseaux Divers primaires (VRD) dont la réalisation relève de l’Etat. Ils ont notamment insisté sur les problèmes d’adductions d’eau de la SODECI et les branchements au réseau national d’électricité par la CIE. Cela est un problème spécifique à résoudre pour leur permettre d’achever les travaux.
Mais pour les promoteurs, le problème principal se situe au niveau du financement de l’opération par les banques. Ils ont exprimé toutes les difficultés qu’ils éprouvent à accéder aux crédits bancaires. Ces difficultés ont pour noms : la détention d’un arrêté de construction définitive (ACD), une caution personnelle du promoteur, la preuve de souscripteur bancable et surtout un taux d’intérêt prohibitif qui oscille entre 8 et 13 %selon les banques. Avec untel taux, il est impossible selon les promoteurs de construire les logements sociaux. Pour cela, ils ont proposé comme solution que l’Etat se penche sérieusement sur la question du financement pour que les banques s’impliquent davantage en vue de leur octroyer des crédits à des taux supportables. En plus, ils ont fait la doléance au ministre de leur permettre d’utiliser les fonds séquestres (cotisations des souscripteurs) disponibles dans les banques pour continuer les travaux qu’ils ont engagé. Ce qui leur permettra d’achever des maisons, de les rendre un peu plus forts et crédibles vis-à-vis des banques.
En outre, les opérateurs du site de Songon, souhaitent avoir des terrains sur les sites de Grand Bassam et de Bingerville pour satisfaire certains de leurs acquéreurs qui ont choisi d’avoir des logements dans ces localités.
Le ministre GNAMIEN Konan les a rassurés quant à sa disponibilité et à sa détermination à analyser et à traiter les problèmes qu’ils ont évoqué. Sur la question cruciale du financement, il a fait savoir qu’il a pris bonne note des préoccupations évoquées. Il en est de même de la question sur l’utilisation des fonds séquestres. Sur cette question précisément, le ministre a promis d’autoriser la main levée partielle à l’effet d’aider les promoteurs immobiliers en difficulté à pouvoir achever les travaux de construction, tout en sauvegardant les intérêts des acquéreurs. Il a fait savoir aux promoteurs qu’il est là pour trouver des solutions aux problèmes qui bloquent la construction des logements sociaux. Il fera en sorte pour que le projet atteigne sa vitesse de croisière afin que l’objectif de 150 000 logements en cinq années soit atteint.
Le Ministre a signifié à ses hôtes, son intention de faire un bilan, avant la fin de l’année, des activités des promoteurs des logements sociaux. Ce bilan permettra de déceler ceux des promoteurs qui ne peuvent pas suivre les engagements pris. Ceux-ci seront priés de sortir du programme. L’objectif est d’avoir des promoteurs crédibles et solides capables de faire aboutir l’objectif du Président de la République.
Au nombre de 46 promoteurs dans le projet de réalisation de logements sociaux, le ministre a rencontré un groupe de 29 promoteurs, au total, qui interviennent à SONGON. L’objectif de cette rencontre de première prise de contact est de permettre aux promoteurs d’exposer leurs différents problèmes qui font obstacles à la réalisation des logements sociaux. Ceux-ci, ont trouvé cette occasion comme une aubaine pour faire étalage de toutes les difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain. A savoir :
La purge des droits coutumiers concernant les terrains cédés par les villageois pour la construction des logements sociaux. En effet, ces droits coutumiers non totalement soldés par l’Etat vis à vis des propriétaires terriens entraînent le blocage récurrent des travaux par ceux-ci.
Ensuite, ils ont évoqué le problème des Voiries et Réseaux Divers primaires (VRD) dont la réalisation relève de l’Etat. Ils ont notamment insisté sur les problèmes d’adductions d’eau de la SODECI et les branchements au réseau national d’électricité par la CIE. Cela est un problème spécifique à résoudre pour leur permettre d’achever les travaux.
Mais pour les promoteurs, le problème principal se situe au niveau du financement de l’opération par les banques. Ils ont exprimé toutes les difficultés qu’ils éprouvent à accéder aux crédits bancaires. Ces difficultés ont pour noms : la détention d’un arrêté de construction définitive (ACD), une caution personnelle du promoteur, la preuve de souscripteur bancable et surtout un taux d’intérêt prohibitif qui oscille entre 8 et 13 %selon les banques. Avec untel taux, il est impossible selon les promoteurs de construire les logements sociaux. Pour cela, ils ont proposé comme solution que l’Etat se penche sérieusement sur la question du financement pour que les banques s’impliquent davantage en vue de leur octroyer des crédits à des taux supportables. En plus, ils ont fait la doléance au ministre de leur permettre d’utiliser les fonds séquestres (cotisations des souscripteurs) disponibles dans les banques pour continuer les travaux qu’ils ont engagé. Ce qui leur permettra d’achever des maisons, de les rendre un peu plus forts et crédibles vis-à-vis des banques.
En outre, les opérateurs du site de Songon, souhaitent avoir des terrains sur les sites de Grand Bassam et de Bingerville pour satisfaire certains de leurs acquéreurs qui ont choisi d’avoir des logements dans ces localités.
Le ministre GNAMIEN Konan les a rassurés quant à sa disponibilité et à sa détermination à analyser et à traiter les problèmes qu’ils ont évoqué. Sur la question cruciale du financement, il a fait savoir qu’il a pris bonne note des préoccupations évoquées. Il en est de même de la question sur l’utilisation des fonds séquestres. Sur cette question précisément, le ministre a promis d’autoriser la main levée partielle à l’effet d’aider les promoteurs immobiliers en difficulté à pouvoir achever les travaux de construction, tout en sauvegardant les intérêts des acquéreurs. Il a fait savoir aux promoteurs qu’il est là pour trouver des solutions aux problèmes qui bloquent la construction des logements sociaux. Il fera en sorte pour que le projet atteigne sa vitesse de croisière afin que l’objectif de 150 000 logements en cinq années soit atteint.
Le Ministre a signifié à ses hôtes, son intention de faire un bilan, avant la fin de l’année, des activités des promoteurs des logements sociaux. Ce bilan permettra de déceler ceux des promoteurs qui ne peuvent pas suivre les engagements pris. Ceux-ci seront priés de sortir du programme. L’objectif est d’avoir des promoteurs crédibles et solides capables de faire aboutir l’objectif du Président de la République.