Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Louis-André Dacoury Tabley, a annoncé vendredi la réhabilitation de la forêt classée de Monogaga ((30 Km de San-Pedro dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire) "exploitée frauduleusement", lors d’une visite.
Le ministre pour qui "la forêt classée de Monogaga n’existe plus que de nom " a indiqué que le ministère des Eaux et forêts "va faire des plans pour la regarnir et organiser sa surveillance" en collaboration avec celui de la Défense, lors de la visite effectuée sur le site.
Des plantations de cacao, d’hévéas, des villages avec des écoles, des dispensaires et des édifices religieux sont disséminés à travers cette forêt classée d’une superficie de 38.328 hectares, indique la Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire (Sodefor).
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"La Côte d’Ivoire risque de devenir un pays sahélien" a averti M. Dacoury déplorant "une déforestation massive des forêts classées.
Selon une étude du ministère des Eaux et forêts effectuée en 2014, le massif forestier ivoirien "disparaitra en 2040" si le rythme de reboisement de " 3 à 4% par an continue"
Sur "16 millions d’hectares" en 1900, la forêt dense humide est passée à "neuf millions d’hectares en 1965", à "trois millions d’hectares en 1991" et "à peine deux millions de forêts naturelles" en 2015.
ABL
Le ministre pour qui "la forêt classée de Monogaga n’existe plus que de nom " a indiqué que le ministère des Eaux et forêts "va faire des plans pour la regarnir et organiser sa surveillance" en collaboration avec celui de la Défense, lors de la visite effectuée sur le site.
Des plantations de cacao, d’hévéas, des villages avec des écoles, des dispensaires et des édifices religieux sont disséminés à travers cette forêt classée d’une superficie de 38.328 hectares, indique la Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire (Sodefor).
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"La Côte d’Ivoire risque de devenir un pays sahélien" a averti M. Dacoury déplorant "une déforestation massive des forêts classées.
Selon une étude du ministère des Eaux et forêts effectuée en 2014, le massif forestier ivoirien "disparaitra en 2040" si le rythme de reboisement de " 3 à 4% par an continue"
Sur "16 millions d’hectares" en 1900, la forêt dense humide est passée à "neuf millions d’hectares en 1965", à "trois millions d’hectares en 1991" et "à peine deux millions de forêts naturelles" en 2015.
ABL