Grand-Lahou a été le théâtre, ce week-end, d’une double cérémonie qui illustre bien la volonté affichée par le député- maire Djaya Jean et ses populations de s’engager vers le développement durable. La pose de la première pierre d’un village de pêcheurs dans le village de Brafèdon offert par le Roi du Maroc. Le ministre des Ressources animales et halieutiques Kobenan Kouassi Adjoumani et son collègue de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Paul Koffi Koffi, qui ont procédé à cet important acte sous le regard du député- maire Djaya Jean, de la délégation marocaine et celle de la Fao conduite par son représentant résident Germain Dasylva. Quelques heures après, les mêmes personnalités ont procédé à l'inauguration du centre moderne de fumage de poisson avec des fours améliorés, d'une capacité de 30 tonnes de poisson par jour. Cet autre projet est le fruit de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Fao, mais aussi de l'implication personnelle du député-maire « Cet ouvrage est le fruit de la collaboration entre la mairie de Grand-Lahou, la Fao et le ministère des Ressources animales et halieutiques », a déclaré le ministre Kouassi Adjoumani qui a révélé que chaque année, environ 520 millions de Fcfa de pertes de poissons sont enregistrés par ses services. « Nous perdons aussi 30% de la production nationale en général. Aujourd’hui, les femmes peuvent fumer en grande quantité le poisson avec les techniques modernes. Nous éviterons aussi le fumage avec le bois de chauffe qui provoque beaucoup de fumée et vecteur de maladies », a fait remarquer le ministre Adjoumani. Pour le représentant résident de la Fao, Germain Dasylva, « l’ouvrage est une véritable innovation et une nouvelle opportunité dans les domaines du fumage et du séchage des produits de pêche pour une réduction sensible des pertes après capture ». La porte-parole des fumeuses de Brafèdon, Cécile Lakpa, a promis un bon usage de l’ouvrage. Cependant elle a plaidé pour une aide plus accrue. « Nous voulons voir naître d’autres centres afin de satisfaire entièrement nos besoins », a-t- elle souhaité .
De Bouaffo
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