Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le procès de l’affaire de «braquage» de l’Agence nationale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et d’autres banques commerciales pendant la crise post-électorale ivoirienne a été renvoyé au 4 avril prochain pour la plaidoirie des avocats après l’audience de lundi au cours de laquelle les prévenus ont plaidé non coupables.
« La cause est renvoyée à l'audience du 04 avril à 9h », a indiqué lundi soir, à la salle d'audience de la Cour d'Appel du Tribunal d'Abidjan-Plateau, le Juge Hamed Coulibaly qui préside le procès de l'affaire de «braquage» de l'Agence nationale de la BCEAO.
L'ex-Président Laurent Gbagbo et son Premier ministre Aké N'gbo ainsi que ses ministres Désiré Dallo (Economie et finances), Katinan Koné (Budget) sont accusés par le Ministère public pour «vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d'une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics ».
Au cours de l'audience de lundi, les huissiers de justice Antoine Oulaï Crépin, Yacouba Kéïta, Edmond Amonh Loesse, Gnéplé Séri, Kouadio Brou, André Marie Té Beignand et Lucien Séka Monney qui ont dressé les procès verbaux de constat des agence de la BCEAO d'Abidjan, de San-Pedro (Sud-Ouest) et d'Abengourou (Est) en pleine crise postélectorale (décembre 2010 à avril 2011) après la réquisition de cette institution communautaire par le gouvernement de M. Gbagbo, et poursuivis pour «complicité», ont plaidé non coupables , soutenant tous n'avoir «jamais forcé un coffre».
Pour le juge Hamed Coulibaly, ces huissiers de justice ont outrepassé leurs missions en agissant sans « un mandat clair et légal ». « L'ouverture d'une porte est un moyen d'accès, pour y pénétrer, il faut un autre titre pour justifier votre présence dans ces lieux », a-t-il relevé, dénonçant les honoraires exagérés perçus par ces huissiers.
Avant les huissiers, l'ex-Premier ministre du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo, Pr Gilbert Aké N'gbo et l'ancien ministre de l'économie et des finances Désiré Dallo ont plaidé eux aussi, non coupables devant le Tribunal.
Fin janvier 2011, alors que la crise postélectorale ivoirienne battait son plein entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara, l'Agence nationale de la BCEAO a fait l'objet d'un «braquage» au cours duquel d'importantes sommes avaient été enlevées des caisses de cette banque.
En 48 heures, plus de 1,7 milliard de FCFA a disparu des caisses de la BCEAO d'Abidjan, selon le constat des huissiers dont un extrait a été lu devant le Tribunal. Des banques commerciales avaient été également réquisitionnées dans la même période.
SY/ls/APA
« La cause est renvoyée à l'audience du 04 avril à 9h », a indiqué lundi soir, à la salle d'audience de la Cour d'Appel du Tribunal d'Abidjan-Plateau, le Juge Hamed Coulibaly qui préside le procès de l'affaire de «braquage» de l'Agence nationale de la BCEAO.
L'ex-Président Laurent Gbagbo et son Premier ministre Aké N'gbo ainsi que ses ministres Désiré Dallo (Economie et finances), Katinan Koné (Budget) sont accusés par le Ministère public pour «vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d'une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics ».
Au cours de l'audience de lundi, les huissiers de justice Antoine Oulaï Crépin, Yacouba Kéïta, Edmond Amonh Loesse, Gnéplé Séri, Kouadio Brou, André Marie Té Beignand et Lucien Séka Monney qui ont dressé les procès verbaux de constat des agence de la BCEAO d'Abidjan, de San-Pedro (Sud-Ouest) et d'Abengourou (Est) en pleine crise postélectorale (décembre 2010 à avril 2011) après la réquisition de cette institution communautaire par le gouvernement de M. Gbagbo, et poursuivis pour «complicité», ont plaidé non coupables , soutenant tous n'avoir «jamais forcé un coffre».
Pour le juge Hamed Coulibaly, ces huissiers de justice ont outrepassé leurs missions en agissant sans « un mandat clair et légal ». « L'ouverture d'une porte est un moyen d'accès, pour y pénétrer, il faut un autre titre pour justifier votre présence dans ces lieux », a-t-il relevé, dénonçant les honoraires exagérés perçus par ces huissiers.
Avant les huissiers, l'ex-Premier ministre du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo, Pr Gilbert Aké N'gbo et l'ancien ministre de l'économie et des finances Désiré Dallo ont plaidé eux aussi, non coupables devant le Tribunal.
Fin janvier 2011, alors que la crise postélectorale ivoirienne battait son plein entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara, l'Agence nationale de la BCEAO a fait l'objet d'un «braquage» au cours duquel d'importantes sommes avaient été enlevées des caisses de cette banque.
En 48 heures, plus de 1,7 milliard de FCFA a disparu des caisses de la BCEAO d'Abidjan, selon le constat des huissiers dont un extrait a été lu devant le Tribunal. Des banques commerciales avaient été également réquisitionnées dans la même période.
SY/ls/APA