Cette semaine, un groupe d’investisseurs américains et africains de haut niveau se rendra avec moi à Abidjan et à Dakar. Il s’agira du premier voyage d’un si grand nombre d’investisseurs prévu pour la région.
Ensemble, nous allons apporter des ressources financières, des réseaux qui iront au-delà des secteurs de l’industrie et à travers toute la région ainsi qu’une expérience solide dans la mise en œuvre des projets de développement susceptibles de créer des emplois et de favoriser la croissance économique.
Peut-être l’élément le plus important de ce que nous allons apporter reste, cependant, notre message.
Nous venons exprimer notre confiance et notre solidarité au peuple de Côte d’Ivoire et surtout en l’avenir économique prometteur des nations de l’Afrique de l’Ouest afin d’y attirer d’autres investisseurs du monde entier.
Notre confiance se manifeste à travers la volonté de mon organisation, la Société de Promotion des Investissements Privés à l’Etranger (Overseas Private Investment Corporation, OPIC), une institution de financement de développement du gouvernement des Etats-Unis qui a décidé d’ouvrir officiellement un nouveau bureau régional à Abidjan.
Voilà notre objectif clair et concret concernant l’avenir de la région. Le bureau d’Abidjan est le deuxième ouvert en Afrique sub-saharienne après celui de Johannesburg. Un troisième bureau régional est installé à Bangkok en Thaïlande.
Nous prenons en partie cet engagement afin de reconnaître le progrès accompli dans cette région.
En matière de gouvernance, la Côte d’Ivoire a fait l’un des plus grands progrès qu’aucun pays Africain n’a réalisé au cours des quatre dernières années. Il se positionne désormais comme une pierre angulaire de la croissance pour le marché de 300 millions de personnes à travers l’Afrique de l’Ouest.
Lorsque je vivais en Afrique de l’Ouest il y a de cela 25 ans, ma ville n’avait pas de l’eau courante, pas de routes bitumées mais seulement une source d’électricité discontinue et bien sûr, pas de lignes téléphoniques, beaucoup moins de téléphones portables et d’ordinateurs. Les économies de la région étaient quasiment dominées par l’aide étrangère plutôt que de l’investissement direct étranger.
A cette époque, qui aurait pensé que 25 ans plus tard les investissements étrangers directs en Afrique pourraient augmenter de 800 pour cent ? Pourtant, ce fut le cas.
Qui aurait pensé que les nations africaines seraient régulièrement en tête de liste des pays faisant des réformes capables d’attirer des investisseurs? Pourtant, ils l’ont fait. Au cours des deux dernières années, l’Afrique a été classée au premier rang pour avoir adopté le plus grand nombre de réformes dans le monde.
Le continent a également fait des progrès similaires dans le renforcement de la démocratie et la gouvernance. Selon les projections, les économies africaines devraient croître de 30 pour cent plus vite que les économies dans le reste du monde.
Lorsque les nations font des efforts pour tracer la voie à des investisseurs privés, l’OPIC peut utiliser ses outils pour aider à stimuler et à encourager l’investissement. Nous fournissons des prêts à long terme, des garanties de prêt et d’assurance contre les risques politiques pour les investisseurs du secteur privé, aussi bien grands que petites. En tant qu’agence de développement, nous sélectionnons seulement les investissements qui ont un impact positif et durable sur le développement et sur la vie des populations.
Sous l’administration du Président Obama, l’OPIC a fait de l’Afrique une de ses priorités.
Nos engagements à financer des projets du secteur privé en Afrique sont passés d’un chiffre à près de 40 pour cent de notre portefeuille de l’année dernière. Au total, près d’un quart de notre portefeuille estimé à 20 milliards de dollars, est désormais investi sur le continent.
J’ai vu comment le financement de divers projets, notamment des écoles privées, des centres de santé, de petites infrastructures d’énergie ainsi que des travaux à grande échelle de réhabilitation d’infrastructures portuaires, des centrales thermiques ainsi que des ouvrages d’eau et d’assainissement, a créé des emplois et a permis d’améliorer des conditions de vie des populations. Ce qui est également important, c’est le fait que les revenues générées par ces projets continuent d’augmenter. Mieux, ces résultats sont meilleurs par rapport à d’autres obtenus dans le cas de nos investissements dans d’autres régions.
Quel type d’investisseurs les pays de l’Afrique de l’Ouest doivent cibler? Nous croyons que les investisseurs que nous invitons à Abidjan ont toutes les caractéristiques que l’Afrique de l’Ouest devrait rechercher. Ils sont prêts à travailler avec des partenaires locaux sérieux. Ils ont une expérience profonde. Ils ont fait leurs preuves. Ils sont engagés à investir de façon responsable. En bref, ils ont à cœur les meilleurs intérêts pour la Côte d’Ivoire.
Les nations ainsi que les villes impliquées dans l’économie mondiale sont en compétition pour accueillir ces investisseurs. Ils veulent attirer ces investisseurs parce qu’ils savent que le succès de ces projets peuvent générer des emplois de haute qualité, la croissance économique et l’innovation. Cependant, on ne peut pas gagner ces compétitions en distribuant des cartes de visite, des brochures ou en faisant miroiter l’hospitalité. On ne peut gagner ces compétitions qu’à travers la transparence dans les procédures du secteur public, l’application cohérente et équitable des règles et une exécution efficace et effective des contrats. Ce sont là les plus essentiels.
La convergence dont font preuve les gouvernements réformateurs, d’une part, et la recherche des marchés par des entreprises à travers le monde, d’autre part, est très important. C’est une raison d’être optimiste.
Lorsque nous pouvons apporter la nouvelle technologie, le financement de pointe et des patrons de haut niveau mondialement reconnu dans la gestion des entreprises américaines, le dynamisme, le potentiel inexploité ainsi que des projets garantissant la croissance en l’Afrique de l’Ouest, nous pouvons faire mieux que d’envisager un avenir meilleur. Ensemble, nous pouvons construire cet avenir.
L’auteur de cet éditorial est la présidente et directrice exécutive de la Société de Promotion des Investissements Privés à l’Etranger (Overseas Private Investment Corporation, OPIC), une agence de financement de développement du Gouvernement des Etats-Unis.
Elizabeth Littlefield, présidente et directrice exécutive de l’OPIC
Ensemble, nous allons apporter des ressources financières, des réseaux qui iront au-delà des secteurs de l’industrie et à travers toute la région ainsi qu’une expérience solide dans la mise en œuvre des projets de développement susceptibles de créer des emplois et de favoriser la croissance économique.
Peut-être l’élément le plus important de ce que nous allons apporter reste, cependant, notre message.
Nous venons exprimer notre confiance et notre solidarité au peuple de Côte d’Ivoire et surtout en l’avenir économique prometteur des nations de l’Afrique de l’Ouest afin d’y attirer d’autres investisseurs du monde entier.
Notre confiance se manifeste à travers la volonté de mon organisation, la Société de Promotion des Investissements Privés à l’Etranger (Overseas Private Investment Corporation, OPIC), une institution de financement de développement du gouvernement des Etats-Unis qui a décidé d’ouvrir officiellement un nouveau bureau régional à Abidjan.
Voilà notre objectif clair et concret concernant l’avenir de la région. Le bureau d’Abidjan est le deuxième ouvert en Afrique sub-saharienne après celui de Johannesburg. Un troisième bureau régional est installé à Bangkok en Thaïlande.
Nous prenons en partie cet engagement afin de reconnaître le progrès accompli dans cette région.
En matière de gouvernance, la Côte d’Ivoire a fait l’un des plus grands progrès qu’aucun pays Africain n’a réalisé au cours des quatre dernières années. Il se positionne désormais comme une pierre angulaire de la croissance pour le marché de 300 millions de personnes à travers l’Afrique de l’Ouest.
Lorsque je vivais en Afrique de l’Ouest il y a de cela 25 ans, ma ville n’avait pas de l’eau courante, pas de routes bitumées mais seulement une source d’électricité discontinue et bien sûr, pas de lignes téléphoniques, beaucoup moins de téléphones portables et d’ordinateurs. Les économies de la région étaient quasiment dominées par l’aide étrangère plutôt que de l’investissement direct étranger.
A cette époque, qui aurait pensé que 25 ans plus tard les investissements étrangers directs en Afrique pourraient augmenter de 800 pour cent ? Pourtant, ce fut le cas.
Qui aurait pensé que les nations africaines seraient régulièrement en tête de liste des pays faisant des réformes capables d’attirer des investisseurs? Pourtant, ils l’ont fait. Au cours des deux dernières années, l’Afrique a été classée au premier rang pour avoir adopté le plus grand nombre de réformes dans le monde.
Le continent a également fait des progrès similaires dans le renforcement de la démocratie et la gouvernance. Selon les projections, les économies africaines devraient croître de 30 pour cent plus vite que les économies dans le reste du monde.
Lorsque les nations font des efforts pour tracer la voie à des investisseurs privés, l’OPIC peut utiliser ses outils pour aider à stimuler et à encourager l’investissement. Nous fournissons des prêts à long terme, des garanties de prêt et d’assurance contre les risques politiques pour les investisseurs du secteur privé, aussi bien grands que petites. En tant qu’agence de développement, nous sélectionnons seulement les investissements qui ont un impact positif et durable sur le développement et sur la vie des populations.
Sous l’administration du Président Obama, l’OPIC a fait de l’Afrique une de ses priorités.
Nos engagements à financer des projets du secteur privé en Afrique sont passés d’un chiffre à près de 40 pour cent de notre portefeuille de l’année dernière. Au total, près d’un quart de notre portefeuille estimé à 20 milliards de dollars, est désormais investi sur le continent.
J’ai vu comment le financement de divers projets, notamment des écoles privées, des centres de santé, de petites infrastructures d’énergie ainsi que des travaux à grande échelle de réhabilitation d’infrastructures portuaires, des centrales thermiques ainsi que des ouvrages d’eau et d’assainissement, a créé des emplois et a permis d’améliorer des conditions de vie des populations. Ce qui est également important, c’est le fait que les revenues générées par ces projets continuent d’augmenter. Mieux, ces résultats sont meilleurs par rapport à d’autres obtenus dans le cas de nos investissements dans d’autres régions.
Quel type d’investisseurs les pays de l’Afrique de l’Ouest doivent cibler? Nous croyons que les investisseurs que nous invitons à Abidjan ont toutes les caractéristiques que l’Afrique de l’Ouest devrait rechercher. Ils sont prêts à travailler avec des partenaires locaux sérieux. Ils ont une expérience profonde. Ils ont fait leurs preuves. Ils sont engagés à investir de façon responsable. En bref, ils ont à cœur les meilleurs intérêts pour la Côte d’Ivoire.
Les nations ainsi que les villes impliquées dans l’économie mondiale sont en compétition pour accueillir ces investisseurs. Ils veulent attirer ces investisseurs parce qu’ils savent que le succès de ces projets peuvent générer des emplois de haute qualité, la croissance économique et l’innovation. Cependant, on ne peut pas gagner ces compétitions en distribuant des cartes de visite, des brochures ou en faisant miroiter l’hospitalité. On ne peut gagner ces compétitions qu’à travers la transparence dans les procédures du secteur public, l’application cohérente et équitable des règles et une exécution efficace et effective des contrats. Ce sont là les plus essentiels.
La convergence dont font preuve les gouvernements réformateurs, d’une part, et la recherche des marchés par des entreprises à travers le monde, d’autre part, est très important. C’est une raison d’être optimiste.
Lorsque nous pouvons apporter la nouvelle technologie, le financement de pointe et des patrons de haut niveau mondialement reconnu dans la gestion des entreprises américaines, le dynamisme, le potentiel inexploité ainsi que des projets garantissant la croissance en l’Afrique de l’Ouest, nous pouvons faire mieux que d’envisager un avenir meilleur. Ensemble, nous pouvons construire cet avenir.
L’auteur de cet éditorial est la présidente et directrice exécutive de la Société de Promotion des Investissements Privés à l’Etranger (Overseas Private Investment Corporation, OPIC), une agence de financement de développement du Gouvernement des Etats-Unis.
Elizabeth Littlefield, présidente et directrice exécutive de l’OPIC