Ouagadougou (Burkina Faso) - Plus d’une dizaine de Burkinabè ont péri dans l’affrontement intercommunautaire survenu la semaine dernière à Bouna, au Nord-est de la Côte d’Ivoire, non loin de la frontière avec le Burkina Faso, a-t-on appris mardi, de sources médiatiques.
‘’Il y a eu entre 10 et 12 ressortissants burkinabè qui sont morts dans les affrontements interethniques, survenus à Bouna en Côte d’Ivoire’’, rapporte le quotidien Aujourd’hui au Faso qui cite une source proche des autorités locales.
La même source précise que des échanges sont en cours avec les autorités ivoiriennes pour connaître le nombre exact de victimes burkinabè dans ce drame et leurs identités.
Les affrontements intercommunautaires entre agriculteurs et éleveurs ont contraint plus d’un millier de personnes, d’origine burkinabè à regagner le Burkina Faso dès le début des heurts les 23 et 24 mars derniers.
De l’avis du reporter de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Radio), plus de 300 personnes ont été recensées au centre des jeunes de Batié (ville de Sud-ouest du Burkina) dont une centaine de femmes et d’enfants.
La même source rapporte que d’autres localités de la région ont accueilli des réfugiés. C’est le cas de 559 réfugiés, dénombrés à Kpéré, 194 déplacés à Boussoukoula, 117 réfugiés à Kosso.
‘’Dès l’affluence des premiers réfugiés, la Croix-Rouge burkinabè et la direction régionale de l’action sociale ont pris des mesures pour venir en aide aux personnes en détresse’’, a indiqué le haut commissaire du Noumbiel (province du sud-ouest du Burkina), Yaya Sanou, cité par la presse.
Le drame de Bouna qui aurait fait officiellement 23 morts et 39 blessés, serait survenu après le refus des agriculteurs de la zone de laisser pâturer les troupeaux des éleveurs.
Un calme précaire serait revenu dans la localité, suite au déploiement des forces de sécurité ivoiriennes.
ALK/cat/APA
‘’Il y a eu entre 10 et 12 ressortissants burkinabè qui sont morts dans les affrontements interethniques, survenus à Bouna en Côte d’Ivoire’’, rapporte le quotidien Aujourd’hui au Faso qui cite une source proche des autorités locales.
La même source précise que des échanges sont en cours avec les autorités ivoiriennes pour connaître le nombre exact de victimes burkinabè dans ce drame et leurs identités.
Les affrontements intercommunautaires entre agriculteurs et éleveurs ont contraint plus d’un millier de personnes, d’origine burkinabè à regagner le Burkina Faso dès le début des heurts les 23 et 24 mars derniers.
De l’avis du reporter de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Radio), plus de 300 personnes ont été recensées au centre des jeunes de Batié (ville de Sud-ouest du Burkina) dont une centaine de femmes et d’enfants.
La même source rapporte que d’autres localités de la région ont accueilli des réfugiés. C’est le cas de 559 réfugiés, dénombrés à Kpéré, 194 déplacés à Boussoukoula, 117 réfugiés à Kosso.
‘’Dès l’affluence des premiers réfugiés, la Croix-Rouge burkinabè et la direction régionale de l’action sociale ont pris des mesures pour venir en aide aux personnes en détresse’’, a indiqué le haut commissaire du Noumbiel (province du sud-ouest du Burkina), Yaya Sanou, cité par la presse.
Le drame de Bouna qui aurait fait officiellement 23 morts et 39 blessés, serait survenu après le refus des agriculteurs de la zone de laisser pâturer les troupeaux des éleveurs.
Un calme précaire serait revenu dans la localité, suite au déploiement des forces de sécurité ivoiriennes.
ALK/cat/APA