Mesdames et Messieurs les journalistes, je voudrais vous remercier pour avoir répondu favorablement à l’invitation de Madame la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Dr Raymonde GOUDOU COFFIE.
Cette invitation répond à la nécessité pour nous, d’informer la population sur la gestion de la situation d’urgence sanitaire survenue suite aux événements de Bouna, dans la région du Gontougo, comme nous avons l’habitude de faire en pareille circonstance.
En effet, depuis le 24 mars 2016 des affrontements inter communautaires sont intervenus entre différentes communautés de la région occasionnant des conséquences néfastes sur la santé des populations. Il a été constaté des morts d’hommes, des blessés et des déplacements massifs de populations avec des regroupements dans des sites inappropriés.
Dès l’annonce de la situation, un comité de crise a été mis en place au niveau du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique présidé par Mme la Ministre elle-même à l’effet de suivre l’évolution de la situation en liaison avec les autres membres du Gouvernement impliqués dans la gestion de la crise.
A Bouna, le Directeur Départemental de la Santé et de l’Hygiène Publique a organisé la coordination sous la supervision du Préfet de Région et du Directeur Régional de la Santé.
La Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a dépêché en urgence sur place la Directrice Générale Adjointe de la Santé avec des médicaments de première nécessité en appui à la gestion locale à Bouna le 26 mars 2016 par voie aérienne.
Vu l’importance des besoins un deuxième envoi de médicaments a été fait pour renforcer le dispositif, le lundi 28 mars 2016.
A Bouna, le personnel de santé a été organisé en deux groupes qui se sont relayés 24H/24H pour assurer le bon fonctionnement de l’hôpital de Bouna et l’encadrement des déplacés.
La coordination locale a été en contact permanent avec les responsables des aires de santé de la périphérie en liaison avec les forces de défense pour l’identification et la prise en charge adéquate des victimes.
Concernant les déplacés, sept sites de déplacés ont été identifiés au début de la crise (la résidence du préfet, le camp de l’ONUCI, le camp de la Douane, le Commissariat, la Gendarmerie, l’Eglise Baptiste, l’Eglise Catholique).
A ce jour, nous avons deux principaux sites (la résidence du Préfet et le camp ONUCI), vers lesquels les populations des autres sites ont convergé.
A ce jour nous avons notifié :
- au total 19 décès dont 16 en cours de prise en charge dans les structures de santé depuis le début 03 en milieu communautaire ;
- 53 blessés reçus dans les services dont 04 femmes.
- 2680 déplacés dont 1876 enfants. 12 femmes enceintes ont accouchés pendant cette période. Ces accouchements ont été assistés dans les structures sanitaires. Les nouveaux nés et leurs mères ont été pris en charge et sont en bonne santé.
- Des consultations sont réalisées de façon quotidienne. Elles ont permis de prendre en charge 114 personnes qui ont présenté des cas de paludisme, de pneumopathie, de diarrhée et de dermatose.
Des actions de prévention sont menées actuellement.
Il s’agit :
- de la vaccination contre la rougeole des enfants de 9 mois à 15 ans sur les sites de déplacés.
- de l’évaluation de l’état nutritionnel des enfants sur les sites de déplacés en vue d’apporter les corrections nécessaires.
- de l’accompagnement psychologique des victimes
- de la mise en place de mesures d’hygiène et assainissement
* Installation de 04 dispositifs de lavage des mains sur les sites de regroupement des déplacés
* acheminement des produits d’entretien sur les sites de regroupement des déplacés
* Sensibilisation des déplacés sur les mesures d’hygiène collectives et individuelles
* Formation des leadeurs des sites de regroupement des déplacés à l’utilisation du dispositif de lavage des mains.
L’évolution de la situation sanitaire est favorable.
- Tous les blessés hospitalisés sortent progressivement de l’hôpital. Nous avons un seul blessé hospitalisé à Bouna et 7 au CHR de Bondoukou.
- Les populations ont commencé à sortir des sites de déplacés.
A ce stade de mon propos, je voudrais au nom de la Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, remercier les partenaires qui nous ont soutenus dans cette action (HCR, MAP, OCHA, Croix Rouge, UNFPA, Unicef, PAM).
Je vous remercie au nom de Madame la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique.
P/o la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique
Pr DAGNAN N’Cho Simplice.
Cette invitation répond à la nécessité pour nous, d’informer la population sur la gestion de la situation d’urgence sanitaire survenue suite aux événements de Bouna, dans la région du Gontougo, comme nous avons l’habitude de faire en pareille circonstance.
En effet, depuis le 24 mars 2016 des affrontements inter communautaires sont intervenus entre différentes communautés de la région occasionnant des conséquences néfastes sur la santé des populations. Il a été constaté des morts d’hommes, des blessés et des déplacements massifs de populations avec des regroupements dans des sites inappropriés.
Dès l’annonce de la situation, un comité de crise a été mis en place au niveau du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique présidé par Mme la Ministre elle-même à l’effet de suivre l’évolution de la situation en liaison avec les autres membres du Gouvernement impliqués dans la gestion de la crise.
A Bouna, le Directeur Départemental de la Santé et de l’Hygiène Publique a organisé la coordination sous la supervision du Préfet de Région et du Directeur Régional de la Santé.
La Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a dépêché en urgence sur place la Directrice Générale Adjointe de la Santé avec des médicaments de première nécessité en appui à la gestion locale à Bouna le 26 mars 2016 par voie aérienne.
Vu l’importance des besoins un deuxième envoi de médicaments a été fait pour renforcer le dispositif, le lundi 28 mars 2016.
A Bouna, le personnel de santé a été organisé en deux groupes qui se sont relayés 24H/24H pour assurer le bon fonctionnement de l’hôpital de Bouna et l’encadrement des déplacés.
La coordination locale a été en contact permanent avec les responsables des aires de santé de la périphérie en liaison avec les forces de défense pour l’identification et la prise en charge adéquate des victimes.
Concernant les déplacés, sept sites de déplacés ont été identifiés au début de la crise (la résidence du préfet, le camp de l’ONUCI, le camp de la Douane, le Commissariat, la Gendarmerie, l’Eglise Baptiste, l’Eglise Catholique).
A ce jour, nous avons deux principaux sites (la résidence du Préfet et le camp ONUCI), vers lesquels les populations des autres sites ont convergé.
A ce jour nous avons notifié :
- au total 19 décès dont 16 en cours de prise en charge dans les structures de santé depuis le début 03 en milieu communautaire ;
- 53 blessés reçus dans les services dont 04 femmes.
- 2680 déplacés dont 1876 enfants. 12 femmes enceintes ont accouchés pendant cette période. Ces accouchements ont été assistés dans les structures sanitaires. Les nouveaux nés et leurs mères ont été pris en charge et sont en bonne santé.
- Des consultations sont réalisées de façon quotidienne. Elles ont permis de prendre en charge 114 personnes qui ont présenté des cas de paludisme, de pneumopathie, de diarrhée et de dermatose.
Des actions de prévention sont menées actuellement.
Il s’agit :
- de la vaccination contre la rougeole des enfants de 9 mois à 15 ans sur les sites de déplacés.
- de l’évaluation de l’état nutritionnel des enfants sur les sites de déplacés en vue d’apporter les corrections nécessaires.
- de l’accompagnement psychologique des victimes
- de la mise en place de mesures d’hygiène et assainissement
* Installation de 04 dispositifs de lavage des mains sur les sites de regroupement des déplacés
* acheminement des produits d’entretien sur les sites de regroupement des déplacés
* Sensibilisation des déplacés sur les mesures d’hygiène collectives et individuelles
* Formation des leadeurs des sites de regroupement des déplacés à l’utilisation du dispositif de lavage des mains.
L’évolution de la situation sanitaire est favorable.
- Tous les blessés hospitalisés sortent progressivement de l’hôpital. Nous avons un seul blessé hospitalisé à Bouna et 7 au CHR de Bondoukou.
- Les populations ont commencé à sortir des sites de déplacés.
A ce stade de mon propos, je voudrais au nom de la Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, remercier les partenaires qui nous ont soutenus dans cette action (HCR, MAP, OCHA, Croix Rouge, UNFPA, Unicef, PAM).
Je vous remercie au nom de Madame la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique.
P/o la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique
Pr DAGNAN N’Cho Simplice.