L’agence de natation financière, Bloomfield Investment en partenariat avec Forbes Afrique, a organisé, le samedi dernier, à Sofitel Hôtel Ivoire, une conférence-débat sur le thème: « L’impact de la notation financière sur les marchés de capitaux et les économies africaines ». Le ministre auprès du 1er ministre chargé de l’Economie et des finances, Adama Koné, a donné sa vision de la notation financière. «La notation financière peut être appréhendée comme une opinion indépendante émise par une agence sur une entité, à partir d’une analyse rigoureuse et exhaustive de paramètres de risques-crédit susceptibles d’avoir un impact sur la capacité de celle-ci à faire face à ses obligations financières » a-t-il expliqué. Avant d’indiquer que “c’est sur cette opinion indépendante qu’un investisseur qui ne connaît pas a priori un émetteur, fonde sa décision de souscription à un emprunt notamment le montant de sa participation et le rendement recherché“. A en croire le ministre Adama Koné, la notation financière s’avère nécessaire pour hisser notre jeune marché financier régional au niveau des marchés compétitifs et attirer encore plus d’investisseurs. Pour l’initiateur principal de la conférence, Stanislas Zézé, Pdg de Bloomfield Investment qui a relevé le pari relatif à la notation financière en Afrique francophone, l’agence de notation doit, entre autres, être indépendante, faire preuve de confidentialité et disposer d’analystes compétents, capables d’anticiper sur les mouvements sur le marché. Il a exhorté les pays africains à recourir à la notation financière qui constitue un outil permettant d’orienter les investisseurs. La directrice générale de Forbes Afrique, marketing & Grands Comptes, Mathilde Lafarge, a exprimé le choix de son magazine, Forbes Afrique, d’accompagner la réflexion sur la problématique de la notation financière, particulièrement sur son impact sur les marchés des capitaux en Afrique et sur l’économie réelle des pays africains. «Le magazine Forbes Afrique, émanation du célèbre magazine économique américain reconnu notamment pour ses classements, qui a décidé d’implanter depuis fin 2015, sa première antenne africaine en terre ivoirienne, ne peut pas se permettre de rester en marge de cette démarche stratégique pour les économies des pays africains » a dit Mathilde Lafarge. Qui a, par ailleurs, profité de la conférence pour annoncer la parution en octobre 2016, d’un numéro exclusivement consacré à la Côte d’Ivoire intitulé « Côte d’Ivoire, le pari de l’émergence ». Le directeur général de la Brvm, Kossi Amenounve, a salué l’avènement de ladite conférence à Abidjan. Car selon lui, “les sujets de l’Afrique doivent se débattre sur le continent africain à travers ce genre de rencontre“.
Par FRANÇOIS BECANTHY
Par FRANÇOIS BECANTHY