Yamoussoukro - Une médiation du gouverneur du District autonome de Yamoussoukro Augustin Thiam dimanche dans le village de Kpangbassou (Yamoussoukro) a permis de ramener le calme et l’apaisement au sein des populations en majorité agriculteurs en conflit depuis quelques mois avec des éleveurs.
M. Thiam à la tête d’une délégation venue rencontrer les populations de Kpangbassou a demandé à celles-ci de faire des efforts et de jouer l’apaisement. « Je vous demande pardon, ne vous battez pas, entendez-vous. Il faut qu’on évite ce qui s’est passé à Bouna», a-t-il conseillé aux populations en colère et prêtes à en découdre avec les bouviers.
Il s'est engagé par ailleurs à rencontrer et à écouter les éleveurs absents à la rencontre à laquelle ils avaient été pourtant invités. « On va trouver des solutions pour ne pas vous léser », a rassuré le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.
Selon le chef du village de Kpangbassou, N'Guessan Gado Pierre, depuis quatre ans, sa population n’arrive plus à récolter les fruits de sa semence, ravagés au quotidien par les troupeaux de boeufs. « Nous n’arrivons plus à nous rendre dans nos champs à cause des bouviers qui violentent nos femmes et nos enfants », a fait savoir nanan N'guessan Gado, soulignant que malgré les nombreuses plaintes auprès des autorités, rien n’est fait. « Ce sont au contraire nos jeunes qui sont arrêtés chaque fois qu’ils touchent à un bœuf », a déploré le chef de Kpangbassou.
En attendant un dénouement définitif du conflit entre agriculteurs et éleveurs à Kpangbassou, Augustin Thiam a apporté « une solution temporaire » en remettant la somme de 850 000 F CFA aux populations victimes des razzias causées par les bêtes dans leurs champs en guise de dédommagement. Kpangbassou compte 4 000 âmes à majorité des cultivateurs et accueille sur son sol plus de 14 000 têtes de bovins.
nam/ask
M. Thiam à la tête d’une délégation venue rencontrer les populations de Kpangbassou a demandé à celles-ci de faire des efforts et de jouer l’apaisement. « Je vous demande pardon, ne vous battez pas, entendez-vous. Il faut qu’on évite ce qui s’est passé à Bouna», a-t-il conseillé aux populations en colère et prêtes à en découdre avec les bouviers.
Il s'est engagé par ailleurs à rencontrer et à écouter les éleveurs absents à la rencontre à laquelle ils avaient été pourtant invités. « On va trouver des solutions pour ne pas vous léser », a rassuré le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.
Selon le chef du village de Kpangbassou, N'Guessan Gado Pierre, depuis quatre ans, sa population n’arrive plus à récolter les fruits de sa semence, ravagés au quotidien par les troupeaux de boeufs. « Nous n’arrivons plus à nous rendre dans nos champs à cause des bouviers qui violentent nos femmes et nos enfants », a fait savoir nanan N'guessan Gado, soulignant que malgré les nombreuses plaintes auprès des autorités, rien n’est fait. « Ce sont au contraire nos jeunes qui sont arrêtés chaque fois qu’ils touchent à un bœuf », a déploré le chef de Kpangbassou.
En attendant un dénouement définitif du conflit entre agriculteurs et éleveurs à Kpangbassou, Augustin Thiam a apporté « une solution temporaire » en remettant la somme de 850 000 F CFA aux populations victimes des razzias causées par les bêtes dans leurs champs en guise de dédommagement. Kpangbassou compte 4 000 âmes à majorité des cultivateurs et accueille sur son sol plus de 14 000 têtes de bovins.
nam/ask