La date du mardi 5 avril 2016 restera gravée en lettre d’or dans les annales de l’Institut national de formation judiciaire (Infj). Et pour cause, le président de la Cour suprême, le premier responsable de toute la compagnie judiciaire de Côte d’Ivoire, comme l’a si bien défini le Directeur général de l’Infj, a effectué une visite de courtoisie pour s’enquérir de l’état de santé de l’établissement ayant en charge le recrutement, la formation initiale et la formation continue des personnels judiciaires à savoir magistrats, greffiers, personnels d’éducation surveillée et agents pénitentiaires. Dans son mot de bienvenue, le Directeur général, Kouassi Brou Bertin, a salué le soutien appréciable du président de la Cour suprême au bon fonctionnement de l’institut. « Nous avons bénéficié des conseils du premier avocat général que vous étiez au parquet général près la Cour suprême en 2011 au moment où on nous confiait la direction de cet établissement. Alors que vous étiez Inspecteur général des services judiciaire et pénitentiaire de 2012 à 2013, vous avez présidé, à plusieurs reprises, le comité de pilotage dont les travaux ont accouché de toutes les maquettes pédagogiques des quatre écoles (Magistrature, Greffes, Education surveillée et Personnels pénitentiaires, Formation continue et des stages)», a-t-il relevé. Le président de la Cour suprême a saisi l’occasion pour donner de sages conseils aux personnels judiciaires. Aphing Kouassi a invité les auditeurs de justice, les élèves conseillers d’éducation à cultiver l’humilité, la courtoisie et la probité. Pour ce haut magistrat, le respect de la déontologie éloignera le personnel judiciaire des maux tels la corruption, les abus de toutes sortes. En réponse à une question relative au cadeau fait à un magistrat, M. Aphing a été plus que clair. « Il faut refuser les cadeaux », a-t-il tranché. Le président a pris congé de la direction et du personnel de l’Institut tout en promettant d’y revenir pour faire bénéficier aux élèves ses quarante années d’expérience.
JRK
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