Le "bilan provisoire" des conflits intercommunautaires entre "agriculteurs et éleveurs de différentes communautés" du 19 au 25 mars à Bouna, dans le Nord-est de la Côte d’Ivoire, fait état de 33 morts et 52 blessés, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné.
"Le bilan provisoire de ces affrontements fait état de 33 morts dont un gendarme, 52 blessés dont des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée) et 2.640 personnes déplacées", a dit M. Koné, relevant "d’importants dégâts matériels dont des cases et greniers saccagés ou incendiés".
Il a par ailleurs annoncé un "séminaire interministériel" qui devrait se tenir le 27 avril, avec pour objectif de "réfléchir aux moyens de prévention et apporter une réponse globale et nationale aux conflits entre agriculteurs et éleveurs".
Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara "a prévu de se rendre à Bouna dans les prochaines semaines", à une date qui sera "communiquée dès que possible", selon le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Fin mars, des Lobis, population autochtone principalement agricole, ont brûlé des cases appartenant à des Peuhls, des éleveurs allogènes, leur reprochant de laisser leurs bétails saccager les champs.
Le conflit s’est par la suite étendu entre Lobis et Koulangos, une autre communauté autochtone de Bouna dont des membres sont des "employeurs" de certains Peulhs.
MYA
"Le bilan provisoire de ces affrontements fait état de 33 morts dont un gendarme, 52 blessés dont des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée) et 2.640 personnes déplacées", a dit M. Koné, relevant "d’importants dégâts matériels dont des cases et greniers saccagés ou incendiés".
Il a par ailleurs annoncé un "séminaire interministériel" qui devrait se tenir le 27 avril, avec pour objectif de "réfléchir aux moyens de prévention et apporter une réponse globale et nationale aux conflits entre agriculteurs et éleveurs".
Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara "a prévu de se rendre à Bouna dans les prochaines semaines", à une date qui sera "communiquée dès que possible", selon le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Fin mars, des Lobis, population autochtone principalement agricole, ont brûlé des cases appartenant à des Peuhls, des éleveurs allogènes, leur reprochant de laisser leurs bétails saccager les champs.
Le conflit s’est par la suite étendu entre Lobis et Koulangos, une autre communauté autochtone de Bouna dont des membres sont des "employeurs" de certains Peulhs.
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