Abobo : La psychose règne toujours depuis la mort du célèbre “microbe’’ Pythagore

Depuis plusieurs années, la commune d’Abobo est confrontée aux agressions des jeunes gangsters connus sous le nom de ‘’microbes’’. Mais il y a quelques jours, cette menace s’est faite grandissante et est devenue incontrôlable suite à la mort de Diaby Mamadou alias Pythagore, leader d’un groupe de ces jeunes agresseurs. Munis d’armes blanches, ‘’ces microbes’’ s’en prennent, en pleine journée comme de nuit, aux habitants d’Abobo. Pour eux, il est question de venger la mort de leur chef. Interrogés des habitants se disent très inquiets par cette recrudescence de violences et déplorent le silence des autorités concernant le sujet. « Vraiment, nous sommes fatigués de cette insécurité. Même en plein journée, nous marchons dans les rues d’Abobo avec la peur au ventre. La peur de croiser ces jeunes bandits sur notre chemin. Il faut dire que depuis que le chef des microbes est mort, ses camarades agressent, pillent les maisons, tuent les gens n’importe comment, parfois dans la journée. Pourtant, toute la presse en parle. Les autorités, quant à elles, ne se sont jamais penchées véritablement sur ce danger pour l’éradiquer définitivement. Ils se contentent de faire intervenir les forces de l’ordre et de sécurité lorsque la situation dégénère. Mais une fois que le calme revient, tout est oublié », a soutenu le mardi 5 avril 2016 Mme Koné, résidante à Abobo. Selon Edi, un autre habitant d’Abobo, cette tragédie qui règne dans cette commune devrait interpeller les autorités pour éviter qu’elle s’étende dans tout le pays. « Cette forme d’agression risque de s’étendre dans tout le pays, si les autorités ne prennent pas des mesures strictes concernant cette situation. Nous sommes fatigués d’être constamment sur nos gardes. Car nous avons peur d’être victimes des actes perpétrés par les ‘’microbes’’ », a-t-averti
Pour rappel, c’est le mardi 29 mars 216 que Diaby Mamadou dit Pythagore a été tué à coups de machettes par une foule du quartier Plaque 2. Il était en compagnie de sa bande pour s’adonner à leur passe-temps favori : l’agression des populations.

RB