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Économie Publié le lundi 11 avril 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Dédouanement des effets personnels: taxes sur les effets personnels de retour de voyage : sous Gbagbo , Mme Houphouet n’y avait pas échappé

© L’intelligent d’Abidjan Par Marc Innoncent
Enseignement supérieur: deux associations de parents d’étudiants apportent leur soutien aux réformes de Gnamien Konan
Vendredi 9 janvier 2015. Deux associations de parents d’étudiants ont apporté leur soutien aux réformes engagées par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, en vue du retour de la paix sur les campus et d’une formation de qualité des étudiants ivoiriens.
Afrikipresse reprend ci-dessous une contribution écrite depuis le vendredi 8 Avril 2016 sur la page Facebook du journaliste-écrivain Wakili Alafé.

" Nos lois ne sont pas souvent appliquées convenablement ou de façon intégrale: c’est-à-dire pas à la tête du client. Lorsque les gouvernants veulent veut les faire appliquer, les mauvaises habitudes prises et le laxisme passé font que les résistances bloquent. J’ai lu des commentaires au sujet du dédouanement des effets personnels. Je pense qu’il ne s’agit pas d’une disposition nouvelle. Il s’agit plutôt de l’application d’une disposition qui existe depuis le temps du Président Houphouet Boigny. En juillet 2006 alors que Gnamien KONAN actuel ministre, était encore DG sous la présidence Gbagbo, l’Intelligent d’Abidjan avait écrit ceci: " Les bagages de Thérèse Houphouët Boigny dans le collimateur des douaniers... L’ex première dame de Côte d’Ivoire est rentrée hier au pays. Alors qu’elle avait déjà quitté l’aéroport,le reste de sa suite et ses bagages,ont eu maille à partir avec les agents de la douane. En application de la circulaire de Gnamien Konan,les douaniers de l’aéroport voulaient fouiller les affaires de Mme Houhpouët et l’inciter à payer les frais éventuels." (Fin de citation). L’ex première dame n’avait aime ni l’attitude de la douane, ni les écrits du journal. Finalement après plusieurs interventions et suite à une ou deux valises déjà ouvertes sur un lot impressionnant, les affaires de notre ex-maman national avaient pu partir sans paiement des taxes, alors qu’aucune disposition n’exonère l’épouse d’un ex-chef de l’Etat - si on souhaite cela on se doit de prendre un texte dans ce sens, tout comme existent par exemple des textes qui lui permettent de disposer d’un passeport officiel et désormais d’avantages légaux et non d’avantages selon les humeurs de x ou y au pouvoir - . Par exemple les textes ou les décisions sous la présidence Gbagbo, relativement au statut d’ex président pourraient préciser la question des avantages en douanes, en impôts et divers au profit de ces personnalités, tout comme par exemple la dérogation faite pour les véhicules des députés et personnels diplomatiques et des institutions internationales en Côte d’Ivoire. Il s’agissait à l’époque de Gnamien Konan d’agir avec l’ex première dame, comme avec d’autres voyageurs arrivant de France ou de l’étranger: faire appliquer la mesure de taxes, à partir des achats d’une valeur de 100. 000 Fcfa. Tout le monde sait combien sont "fatigués" et "contrôlés" ceux qui font commerce sous couvert de voyages de tourisme à Dubaï, au Maroc ou dans la sous région. Peut être faudra-t-il demander aux gouvernants de revoir à la hausse le montant minimal actuel de 100 mille, et de l’évaluer à 250 mille ou 500 mille, car à l’époque le coût de la vie pouvait permettre des emplettes satisfaisantes de 100 mille à l’extérieur, mais à présent ce n’est pas évident. Les autorités peuvent être invitées à voir cela, mais refuser ce principe de taxes ou penser qu’il s’agit de mesures nouvelles - alors qu’il s’agit plutôt d’appliquer des dispositions prévues depuis très longtemps - n’est pas une attitude citoyenne. Il y’a aussi lieu de demander à la douane de sensibiliser davantage les usagers sur la mesure, mais aussi de se doter de plus de scanner bagages à l’aéroport (au moins 5, sinon 10) pour favoriser une fluidité à l’arrivée des voyageurs. Cette mesure, outre les ressources supplémentaires à l’Etat, visait en réalité à soutenir la consommation intérieure, à aider les importateurs professionnels de divers produits, les entreprises locales, dans la vente, la distribution, la transformation de matières premières sur place. Même si nous ne venons pas faire du commerce avec, et que ce sont uniquement des effets personnels, avant d’acheter à l’étranger de très grandes quantités de produits qui sont aussi fabriqués ou vendus sur place par des gens qui paient des taxes , nous devons désormais songer à ceux qui en vivent localement,ou à défaut nous apprêter à acquitter des taxes proportionnelles aux achats effectués, conformément aux textes.

Et c’est ce que Gnamien Konan souhaitait hier et que général Issa Coulibaly souhaite aujourd’hui. Ne les décourageons pas.

WAKILI Alafé
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