La ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes, Mariatou Koné, a remis des chèques à 149 victimes ou ayant droit, dans le cadre de l’indemnisation. C’était le 14 avril, au cours d’une cérémonie à son cabinet à la Riviera, à Cocody.
«Dans quelques jours, le processus d’indemnisation des victimes va s’accélérer», a annoncé la ministre. «On a commencé avec 4 500 personnes, mais il va s’accélérer très bientôt ; parce que nous allons recevoir enfin la liste unique consolidée des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire» entre 1990 et 2015, a-t-elle expliqué. «C’est une seule liste que nous allons recevoir : la liste Côte d’Ivoire», a souligné Mariatou Koné. Elle a précisé que les 149 victimes (dont 11 des attentats de Grand-Bassam) ou ayant droit qui ont reçu leurs chèques font partie de la phase pilote qui compte 1 000 blessés et 3 500 personnes décédées.
Selon la ministre, «la grande phase va prendre en compte, en plus des personnes blessées et des personnes décédées, les autres types de préjudices, c’est-à-dire les gens qui ont perdu leur emploi, ceux qui ont perdu leurs biens, ceux qui ont vu la destruction de leurs biens, ceux qui ont été victimes de pillage, ceux qui ont vu leurs biens confisqués etc, etc.». Mariatou Koné a reçu les victimes en présence du Comité de coordination, de suivi du processus de réparation pour les victimes de crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 et des représentants d’associations de victimes. «Tous les autres cas vont donc être pris en compte pendant cette grande phase qui sera beaucoup plus complète ; parce que c’est l’ensemble des préjudices qui ont été subies par les victimes survenues en Côte d’Ivoire qui sera pris en compte avec la liste unique que nous allons recevoir», a assuré la ministre.
Le processus d’indemnisation des victimes, a insisté Mariatou Koné, est «irréversible». «Il y a des gens qui pensent qu’après le palais présidentiel (où ce processus a été lancé en présence du Chef de l’Etat le 4 août 2015, Ndlr), c’est fini. Que non. C’est un processus qui va se poursuivre jusqu’à ce que la dernière victime soit indemnisée», a-t-elle indiqué.
La ministre a invité toutes les victimes au pardon, à la tolérance et à la culture de la paix partout où elles se trouvent. «Je vous exhorte au pardon parce que nous sommes tous des frères et sœurs, nous sommes tous des enfants d’une même famille, qui est la Côte d’Ivoire. Nous devons rester unis, solidaires, et nous devons œuvrer pour la paix. Malgré les crises qui sont survenues, malgré nos douleurs, nous devons, chacun à son niveau, être artisans de la paix. Je vous exhorte à pardonner et à cultiver les valeurs de tolérance», a lancé Mariatou Koné.
La ministre s’est par la suite rendue successivement à l’Institut Goethe et à la résidence de France. Ici et là, elle a renouvelé la compassion et les condoléances de la Côte d’Ivoire à l’Allemagne et à la France. A l’Institut Goethe dont la directrice, Henrike Grohs, a été tuée par les djihadistes le 13 mars, Mariatou Koné a remis un chèque d’un million de FCFA. Une occasion que l’ambassadeur de l’Allemagne, Claus Auer, a saisie pour marquer sa reconnaissance à la Côte d’Ivoire.
A la résidence de France, la ministre a remis quatre chèques à l’ambassadeur Georges Serr pour les quatre Français tués par les djihadistes. «Je voudrais remercier la République de Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes, le peuple de Côte d’Ivoire, pour cet acte de solidarité qui, effectivement, montre que nous sommes ensemble face à la barbarie», a déclaré le diplomate.
«Dans quelques jours, le processus d’indemnisation des victimes va s’accélérer», a annoncé la ministre. «On a commencé avec 4 500 personnes, mais il va s’accélérer très bientôt ; parce que nous allons recevoir enfin la liste unique consolidée des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire» entre 1990 et 2015, a-t-elle expliqué. «C’est une seule liste que nous allons recevoir : la liste Côte d’Ivoire», a souligné Mariatou Koné. Elle a précisé que les 149 victimes (dont 11 des attentats de Grand-Bassam) ou ayant droit qui ont reçu leurs chèques font partie de la phase pilote qui compte 1 000 blessés et 3 500 personnes décédées.
Selon la ministre, «la grande phase va prendre en compte, en plus des personnes blessées et des personnes décédées, les autres types de préjudices, c’est-à-dire les gens qui ont perdu leur emploi, ceux qui ont perdu leurs biens, ceux qui ont vu la destruction de leurs biens, ceux qui ont été victimes de pillage, ceux qui ont vu leurs biens confisqués etc, etc.». Mariatou Koné a reçu les victimes en présence du Comité de coordination, de suivi du processus de réparation pour les victimes de crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 et des représentants d’associations de victimes. «Tous les autres cas vont donc être pris en compte pendant cette grande phase qui sera beaucoup plus complète ; parce que c’est l’ensemble des préjudices qui ont été subies par les victimes survenues en Côte d’Ivoire qui sera pris en compte avec la liste unique que nous allons recevoir», a assuré la ministre.
Le processus d’indemnisation des victimes, a insisté Mariatou Koné, est «irréversible». «Il y a des gens qui pensent qu’après le palais présidentiel (où ce processus a été lancé en présence du Chef de l’Etat le 4 août 2015, Ndlr), c’est fini. Que non. C’est un processus qui va se poursuivre jusqu’à ce que la dernière victime soit indemnisée», a-t-elle indiqué.
La ministre a invité toutes les victimes au pardon, à la tolérance et à la culture de la paix partout où elles se trouvent. «Je vous exhorte au pardon parce que nous sommes tous des frères et sœurs, nous sommes tous des enfants d’une même famille, qui est la Côte d’Ivoire. Nous devons rester unis, solidaires, et nous devons œuvrer pour la paix. Malgré les crises qui sont survenues, malgré nos douleurs, nous devons, chacun à son niveau, être artisans de la paix. Je vous exhorte à pardonner et à cultiver les valeurs de tolérance», a lancé Mariatou Koné.
La ministre s’est par la suite rendue successivement à l’Institut Goethe et à la résidence de France. Ici et là, elle a renouvelé la compassion et les condoléances de la Côte d’Ivoire à l’Allemagne et à la France. A l’Institut Goethe dont la directrice, Henrike Grohs, a été tuée par les djihadistes le 13 mars, Mariatou Koné a remis un chèque d’un million de FCFA. Une occasion que l’ambassadeur de l’Allemagne, Claus Auer, a saisie pour marquer sa reconnaissance à la Côte d’Ivoire.
A la résidence de France, la ministre a remis quatre chèques à l’ambassadeur Georges Serr pour les quatre Français tués par les djihadistes. «Je voudrais remercier la République de Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes, le peuple de Côte d’Ivoire, pour cet acte de solidarité qui, effectivement, montre que nous sommes ensemble face à la barbarie», a déclaré le diplomate.