Un conflit foncier qui oppose des populations ivoiriennes et Maliennes a fait 1 mort et plusieurs bœufs emportés.
La tension est très vive en ce moment entre les localités ivoiriennes de Welli et Gbegueni, et celle de Sama au Mali. Le samedi 16 avril dernier, des individus venus du Mali ont fait irruption dans les deux localités ivoiriennes pour y semer la terreur. Le bilan de ces attaques fait état d’un homme enlevé et retrouvé mort au Mali. Son vélo et son fusil également retrouvés sur le sol malien. Les populations de Welli et Gbegueni en colère sont actuellement sur le pied de guerre. En effet un conflit portant sur une portion de terre oppose les deux parties depuis 1996. Depuis cette date les rapports entre les deux parties se sont progressivement dégradés pour aboutir aujourd’hui à une mort d’homme. Nos sources sur place dénoncent l’indifférence du pouvoir dans ce conflit qui touche même aux intérêts et à l’intégrité du territoire national. « Nous déplorons le fait que les autorités attendent toujours que le pire arrive avant de réagir », dénonce un paysan de Welli. Depuis samedi dernier les populations des deux localités ivoiriennes se disent déterminées à apporter la réplique si d’aventure d’autres incursions étaient menées sur leurs terres.
Rodolphe Flaha
La tension est très vive en ce moment entre les localités ivoiriennes de Welli et Gbegueni, et celle de Sama au Mali. Le samedi 16 avril dernier, des individus venus du Mali ont fait irruption dans les deux localités ivoiriennes pour y semer la terreur. Le bilan de ces attaques fait état d’un homme enlevé et retrouvé mort au Mali. Son vélo et son fusil également retrouvés sur le sol malien. Les populations de Welli et Gbegueni en colère sont actuellement sur le pied de guerre. En effet un conflit portant sur une portion de terre oppose les deux parties depuis 1996. Depuis cette date les rapports entre les deux parties se sont progressivement dégradés pour aboutir aujourd’hui à une mort d’homme. Nos sources sur place dénoncent l’indifférence du pouvoir dans ce conflit qui touche même aux intérêts et à l’intégrité du territoire national. « Nous déplorons le fait que les autorités attendent toujours que le pire arrive avant de réagir », dénonce un paysan de Welli. Depuis samedi dernier les populations des deux localités ivoiriennes se disent déterminées à apporter la réplique si d’aventure d’autres incursions étaient menées sur leurs terres.
Rodolphe Flaha