Selon le gouvernement ivoirien, "aucun cas de viol" n’a été relevé lors des affrontements entre policiers et étudiants au campus de l’université publique de Cocody (Est d’Abidjan) dans la nuit du 13 avril, a affirmé le porte-parole Bruno Koné, niant le bilan d'une ONG qui faisait état de quatre étudiantes violées, mercredi à Abidjan.
"Je souhaite être clair la dessus, (…) les enquêtes faites n’ont relevé absolument aucun cas de viol" pendant les heurts entre policiers et étudiants dans la nuit du 13 avril, a déclaré M. Koné, estimant que "certaines personnes ont voulu agiter un chiffon politique dans un but purement politique".
La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) qui a annoncé que quatre étudiantes avaient été violées pendant ces événements, "n’a pas su apporter" des preuves pour "confirmer" son bilan, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la protestation des étudiants contre la "réquisition" des chambres du campus pour y loger les athlètes des jeux de la Francophonie révus en 2017, le porte-parole a expliqué qu’"à ce stade aucune décision n’a été prise" et donc "aucun étudiant ne peut dire qu’il a vu une circulaire ou une décision du ministre de l’Enseignement supérieur ou même du président de l’université" à ce sujet.
Bruno Koné a indiqué que "les discussions étaient en cours" pour "faire en sorte que" le déroulement des jeux "perturbe le moins possible la vie des étudiants".
Un "carde de dialogue" a été mis en place dans ce sens "par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, réunissant "les ministères concernés par l’organisation des jeux de la Francophonie, le comité des résidents du campus de Cocody et l’association des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny".
"Il n’y a pas de raison de s’agiter", a conclu M. Koné qui prévient que le gouvernement "ne peut pas tolérer la chienlit".
MYA
"Je souhaite être clair la dessus, (…) les enquêtes faites n’ont relevé absolument aucun cas de viol" pendant les heurts entre policiers et étudiants dans la nuit du 13 avril, a déclaré M. Koné, estimant que "certaines personnes ont voulu agiter un chiffon politique dans un but purement politique".
La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) qui a annoncé que quatre étudiantes avaient été violées pendant ces événements, "n’a pas su apporter" des preuves pour "confirmer" son bilan, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la protestation des étudiants contre la "réquisition" des chambres du campus pour y loger les athlètes des jeux de la Francophonie révus en 2017, le porte-parole a expliqué qu’"à ce stade aucune décision n’a été prise" et donc "aucun étudiant ne peut dire qu’il a vu une circulaire ou une décision du ministre de l’Enseignement supérieur ou même du président de l’université" à ce sujet.
Bruno Koné a indiqué que "les discussions étaient en cours" pour "faire en sorte que" le déroulement des jeux "perturbe le moins possible la vie des étudiants".
Un "carde de dialogue" a été mis en place dans ce sens "par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, réunissant "les ministères concernés par l’organisation des jeux de la Francophonie, le comité des résidents du campus de Cocody et l’association des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny".
"Il n’y a pas de raison de s’agiter", a conclu M. Koné qui prévient que le gouvernement "ne peut pas tolérer la chienlit".
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