La cour d'assises d'Abidjan jugera au mois de mai ou juin, Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne, pour "crimes contre
l'humanité", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Selon cette source, la session d'assises durant laquelle elle comparaîtra s'ouvrira le 9 mai et durera deux mois. Mais, a-t-elle précisé, "les débats la concernant vont être programmés beaucoup plus tard, probablement vers la fin du mois de mai".
La Cour de cassation ivoirienne a rejeté le 21 avril le pourvoi de Mme Gbagbo ouvrant définitivement la voie à son procès pour "crimes contre l'humanité" et "crime de sang".
Simone Gbagbo, épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo - actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) -, a été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison, notamment pour "attentat contre l'autorité de l'Etat", lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle est actuellement incarcérée à Abidjan.
Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l'ancienne "Dame de fer", à la personnalité très controversée, est également poursuivie pour "crimes contre l'humanité" par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à
La Haye, affirmant être en mesure d'assurer à l'ex-Première dame une justice exemplaire sur le sol ivoirien.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé début février qu'il
"n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que son pays avait désormais une "justice opérationnelle".
La crise postélectorale est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
ck/dom
l'humanité", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Selon cette source, la session d'assises durant laquelle elle comparaîtra s'ouvrira le 9 mai et durera deux mois. Mais, a-t-elle précisé, "les débats la concernant vont être programmés beaucoup plus tard, probablement vers la fin du mois de mai".
La Cour de cassation ivoirienne a rejeté le 21 avril le pourvoi de Mme Gbagbo ouvrant définitivement la voie à son procès pour "crimes contre l'humanité" et "crime de sang".
Simone Gbagbo, épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo - actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) -, a été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison, notamment pour "attentat contre l'autorité de l'Etat", lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle est actuellement incarcérée à Abidjan.
Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l'ancienne "Dame de fer", à la personnalité très controversée, est également poursuivie pour "crimes contre l'humanité" par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à
La Haye, affirmant être en mesure d'assurer à l'ex-Première dame une justice exemplaire sur le sol ivoirien.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé début février qu'il
"n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la CPI, estimant que son pays avait désormais une "justice opérationnelle".
La crise postélectorale est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
ck/dom