L’auditorium de la Primature a abrité ce jeudi les travaux de la Revue annuelle de projets financés par la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Il ressort de l’allocution du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Adama Koné que le portefeuille projets Banque mondiale pour la Côte d’ivoire enregistre 17 projets dont 13 projets nationaux et 4 régionaux. Le tout pour un montant estimé à 526,87 milliards de F CFA.
D’entrée, le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte a affirmé que les résultats obtenus dans le cadre du financement des projets Banque mondiale en Côte d’Ivoire sont « loin » de l’objectif de 80% de taux de financement souhaité par le Premier ministre au terme de la Revue précédente.
En dehors du Projet de renaissance des infrastructures en Côte d’Ivoire (PRICI) et du Projet Emploi jeune pour le Développement des compétences PEJEDEC qui présentent des niveaux de réalisation satisfaisants, les autres projets connaissent des difficultés dans leur exécution ou dans la mise en œuvre de leur exécution. La bonne exécution du PEJEDEC lui a valu un financement additionnel de 50 millions de dollars, a indiqué Pierre Laporte. Annonçant qu’un fonds additionnel était également prévu pour le PRICI.
Les difficultés rencontrés dans la mise en œuvre ou l’exécution des projets soumis au financement de la Banque mondiale sont liées entre autres à la mobilisation des ressources contreparties de l’Etat et le fonctionnement effectif des comités de pilotage en vue de l’appropriation effective des projets par les Ministères techniques.
Le Premier ministre qui a reconnu ces résultats « mitigés » au regard du taux d’exécution des projets, qui est passé de 53% lors de la Revue précédente à 23% pour la Revue en cours, a indiqué qu’il « urge » de trouver des solution pur redresser la barre en revenant au taux de 53% au plus vite et si possible lorgner la barre des 80% dans un délai raisonnable. « Le taux de décaissement de 80% est absolument réalisable », a dit le premier ministre. Il a donc instruit le ministre en charge de l’Economie et des Finances à prendre les dispositions pour qu’au plus vite la situation s’inverse.
Quand à la Banque mondiale, elle a réaffirmé sa volonté de continuer à appuyer la Côte d’Ivoire dans son développement en vue de l’émergence, même si elle reconnaît que « la Côte d’Ivoire n’est plus dans une situation d’urgence » et que par conséquent, il va falloir procéder à une mutation en ce qui concerne le mode de financement.
Les participants à cette revue annuelle 2016 auront à refléchir entre autres sur l’état général du Portefeuille, l’état de la mise en œuvre des recommandations de la Revue 2015, l’efficacité et les difficultés des projets au démarrage, Difficultés majeures dans la mise en œuvre des anciens projets.
La cérémonie d’ouverture de la Revue annuelle de la performance du portefeuille des Projets financés par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire a enregistré la présence du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, du ministre en charge de l’Economie et des Finance, Adama Koné, de plusieurs autres ministres et du Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte.
Elisée B.
D’entrée, le Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte a affirmé que les résultats obtenus dans le cadre du financement des projets Banque mondiale en Côte d’Ivoire sont « loin » de l’objectif de 80% de taux de financement souhaité par le Premier ministre au terme de la Revue précédente.
En dehors du Projet de renaissance des infrastructures en Côte d’Ivoire (PRICI) et du Projet Emploi jeune pour le Développement des compétences PEJEDEC qui présentent des niveaux de réalisation satisfaisants, les autres projets connaissent des difficultés dans leur exécution ou dans la mise en œuvre de leur exécution. La bonne exécution du PEJEDEC lui a valu un financement additionnel de 50 millions de dollars, a indiqué Pierre Laporte. Annonçant qu’un fonds additionnel était également prévu pour le PRICI.
Les difficultés rencontrés dans la mise en œuvre ou l’exécution des projets soumis au financement de la Banque mondiale sont liées entre autres à la mobilisation des ressources contreparties de l’Etat et le fonctionnement effectif des comités de pilotage en vue de l’appropriation effective des projets par les Ministères techniques.
Le Premier ministre qui a reconnu ces résultats « mitigés » au regard du taux d’exécution des projets, qui est passé de 53% lors de la Revue précédente à 23% pour la Revue en cours, a indiqué qu’il « urge » de trouver des solution pur redresser la barre en revenant au taux de 53% au plus vite et si possible lorgner la barre des 80% dans un délai raisonnable. « Le taux de décaissement de 80% est absolument réalisable », a dit le premier ministre. Il a donc instruit le ministre en charge de l’Economie et des Finances à prendre les dispositions pour qu’au plus vite la situation s’inverse.
Quand à la Banque mondiale, elle a réaffirmé sa volonté de continuer à appuyer la Côte d’Ivoire dans son développement en vue de l’émergence, même si elle reconnaît que « la Côte d’Ivoire n’est plus dans une situation d’urgence » et que par conséquent, il va falloir procéder à une mutation en ce qui concerne le mode de financement.
Les participants à cette revue annuelle 2016 auront à refléchir entre autres sur l’état général du Portefeuille, l’état de la mise en œuvre des recommandations de la Revue 2015, l’efficacité et les difficultés des projets au démarrage, Difficultés majeures dans la mise en œuvre des anciens projets.
La cérémonie d’ouverture de la Revue annuelle de la performance du portefeuille des Projets financés par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire a enregistré la présence du premier ministre, Daniel Kablan Duncan, du ministre en charge de l’Economie et des Finance, Adama Koné, de plusieurs autres ministres et du Directeur des Opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte.
Elisée B.
