Face à la fronde sociale par rapport à l’augmentation du coût de l’électricité, au nouveau permis de conduire et autres facteurs de la vie chère, le ministre du Commerce ivoirien Jean Louis-Billon a rencontré les associations de consommateurs ce mardi 26 avril 2016, à son ministère au Plateau, pour s’enquérir de leurs préoccupations.
Le ministre du Commerce de la Côte d’Ivoire, Jean Louis Billon est sensible au cri de cœur des consommateurs. Et pour cause, suite à l’augmentation récente de la facture d’électricité et à l’imposition du nouveau permis de conduire, ceux-ci ont décidé de battre le pavé pour crier leur ras-le-bol. Mais plus encore, les représentants des consommateurs s’insurgent contre la cherté de la vie en général notamment avec les prix du gaz butane, du transport et des denrées de première nécessité qui ont pris l’échelle. Les leaders de la Fédération ivoirienne des consommateurs du réveil (Ficr), de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ufc), de l’Union générale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ugcci), de la Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Facaci), de la Fédération nationale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-ci) sont allés rencontrer leur tutelle pour lui dire non seulement leur indignation mais aussi leurs propositions. Une marche était même prévue ce mardi pour exprimer leur mécontentement. De leur point de vue, le gouvernement devrait se pencher plus sur l’amélioration des conditions de vie des populations. Selon eux, les investissements dans le secteur de l’électricité devraient se faire par le privé et non par l’Etat pour ne pas avoir de hausse. De plus, pensent-ils, le nouveau permis de conduire devrait être imposé seulement aux nouveaux acquérants et progressivement à ceux à expiration. Aussi faudrait-il que, entre autres, les questions des logements sociaux, de la vie chère en général et de l’éviction des représentants des consommateurs dans les structures de régulation soient réglées. Compatissant, le ministre a décidé d’être le porte-voix des consommateurs auprès du gouvernement. « Je suis d’accord avec vous pour dire que la vie est chère. Je vais exprimer vos préoccupations au président de la République. Le président n’est pas insensible à vos doléances ; il a même demandé à avoir le point de la situation. Vos préoccupations seront transmises au Chef de l’Etat telles que vous les avez énoncées. Je serai votre avocat. Je vous comprends », a-t-il déclaré face à ses hôtes du jour. Et le lieu où Monsieur Billon va défendre les consommateurs n’est autre qu’en Conseil des ministres, a-t-il éclairé. Au demeurant, il a demandé à ses invités de suspendre leur mot d’ordre car ‘’on a compris le message’’. « Attendez les prochaines décisions et au besoin je reviendrai vers vous. Donnons-nous rendez-vous pour analyser les décisions qui auront été prises. Appelez à l’apaisement et si vous n’obtenez pas gain de cause on avisera », a-t-il appelé au calme. De son avis, le consommateur doit être consulté sur les décisions qui les concernent directement. Le gouvernement doit en effet, a-t-il poursuivi, faire en sorte que les décisions ne soient prises sans mesurer leur impact sur l’économie nationale. In fine, le ministre a indiqué qu’il y a des décisions dont son ministère n’est pas responsable qui sont prises par certains départements qui impactent la vie des consommateurs. Mais l’essentiel, a-t-il précisé, est de rendre notre économie compétitive.
Le ministre du Commerce de la Côte d’Ivoire, Jean Louis Billon est sensible au cri de cœur des consommateurs. Et pour cause, suite à l’augmentation récente de la facture d’électricité et à l’imposition du nouveau permis de conduire, ceux-ci ont décidé de battre le pavé pour crier leur ras-le-bol. Mais plus encore, les représentants des consommateurs s’insurgent contre la cherté de la vie en général notamment avec les prix du gaz butane, du transport et des denrées de première nécessité qui ont pris l’échelle. Les leaders de la Fédération ivoirienne des consommateurs du réveil (Ficr), de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ufc), de l’Union générale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Ugcci), de la Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Facaci), de la Fédération nationale des consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-ci) sont allés rencontrer leur tutelle pour lui dire non seulement leur indignation mais aussi leurs propositions. Une marche était même prévue ce mardi pour exprimer leur mécontentement. De leur point de vue, le gouvernement devrait se pencher plus sur l’amélioration des conditions de vie des populations. Selon eux, les investissements dans le secteur de l’électricité devraient se faire par le privé et non par l’Etat pour ne pas avoir de hausse. De plus, pensent-ils, le nouveau permis de conduire devrait être imposé seulement aux nouveaux acquérants et progressivement à ceux à expiration. Aussi faudrait-il que, entre autres, les questions des logements sociaux, de la vie chère en général et de l’éviction des représentants des consommateurs dans les structures de régulation soient réglées. Compatissant, le ministre a décidé d’être le porte-voix des consommateurs auprès du gouvernement. « Je suis d’accord avec vous pour dire que la vie est chère. Je vais exprimer vos préoccupations au président de la République. Le président n’est pas insensible à vos doléances ; il a même demandé à avoir le point de la situation. Vos préoccupations seront transmises au Chef de l’Etat telles que vous les avez énoncées. Je serai votre avocat. Je vous comprends », a-t-il déclaré face à ses hôtes du jour. Et le lieu où Monsieur Billon va défendre les consommateurs n’est autre qu’en Conseil des ministres, a-t-il éclairé. Au demeurant, il a demandé à ses invités de suspendre leur mot d’ordre car ‘’on a compris le message’’. « Attendez les prochaines décisions et au besoin je reviendrai vers vous. Donnons-nous rendez-vous pour analyser les décisions qui auront été prises. Appelez à l’apaisement et si vous n’obtenez pas gain de cause on avisera », a-t-il appelé au calme. De son avis, le consommateur doit être consulté sur les décisions qui les concernent directement. Le gouvernement doit en effet, a-t-il poursuivi, faire en sorte que les décisions ne soient prises sans mesurer leur impact sur l’économie nationale. In fine, le ministre a indiqué qu’il y a des décisions dont son ministère n’est pas responsable qui sont prises par certains départements qui impactent la vie des consommateurs. Mais l’essentiel, a-t-il précisé, est de rendre notre économie compétitive.