Les productrices et revendeuses d’attiéké de Niakara ont décrié, vendredi, une pénurie de manioc avec une hausse du prix de cette denrée alimentaire, à cause de l’abandon des plantations par les agriculteurs au profit de la campagne de l’anacarde jugée plus rentable, a-t-on appris auprès de ces femmes.
« Depuis février, nous ne disposons que de très faible quantité de manioc pour produire l’attiéké car les fournisseurs prétendent qu’ils ne tirent que de très maigres revenus avec nous « , a déploré Mme Apalo Koné , 46 ans, responsable des productrices d’attiéké de Niakara, ajoutant que certaines productrices et revendeuses ont momentanément abandonné l’activité.
Des agriculteurs, qui habituellement fournissent le manioc aux domiciles des productrices, ont décidé de s’investir dans la commercialisation de la noix de cajou, indique-t-on.
jbm/tad/akn/kam
« Depuis février, nous ne disposons que de très faible quantité de manioc pour produire l’attiéké car les fournisseurs prétendent qu’ils ne tirent que de très maigres revenus avec nous « , a déploré Mme Apalo Koné , 46 ans, responsable des productrices d’attiéké de Niakara, ajoutant que certaines productrices et revendeuses ont momentanément abandonné l’activité.
Des agriculteurs, qui habituellement fournissent le manioc aux domiciles des productrices, ont décidé de s’investir dans la commercialisation de la noix de cajou, indique-t-on.
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