Les victimes des affrontements à Bouna (nord-est ivoirien) en mars, ont salué l’interpellation du présumé "instigateur" de ce conflit intercommunautaire, Youléré Palé alias "Jean-Marie", invitant le gouvernement à "désarmer" ceux qui sont en possession d’armes dans les villages, a dit lundi le président du collectif, Mohamed Junior Ouattara, à ALERTE INFO.
"C’est une bonne nouvelle mais il faut que (le gouvernement) continue parce que des gens sont encore dans des villages avec des armes", a réagi M. Ouattara, estimant que c’est à cette condition que les populations pourront "vaquer à leurs occupations".
Lors de sa visite à Bouna samedi, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé de nombreuses mesures pour l’amélioration du système sécuritaire dans cette ville et la somme de 200 millions Fcfa pour "aider à la réparation de toutes les activités économiques".
Selon le représentant des victimes, le discours de M. Ouattara l’a "laissé sur (sa) faim", regrettant qu’il n’ait "pas trop tenu compte des victimes dans l’immédiat".
"Deux cent millions c’est beaucoup mais nous avons perdu des milliers de bêtes", a dit Mohamed Ouattara.
Selon le porte-parole de la communauté Peulh de Bouna, dont des centaines sont encore réfugiées dans un camp, "2.000" bêtes ont été "abattues" pendant ce conflit, "8.000" ont disparu et "1.500" autres sont "détenues par des individus".
La télévision nationale a annoncé dimanche l’interpellation de Youléré Palé et celle de plus d’une dizaine de personnes jugées et condamnées par la suite dans le cadre de l’enquête sur le conflit intercommunautaire qui a officiellement causé la mort d’une trentaine de personnes, du 24 au 27 mars.
MYA
"C’est une bonne nouvelle mais il faut que (le gouvernement) continue parce que des gens sont encore dans des villages avec des armes", a réagi M. Ouattara, estimant que c’est à cette condition que les populations pourront "vaquer à leurs occupations".
Lors de sa visite à Bouna samedi, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé de nombreuses mesures pour l’amélioration du système sécuritaire dans cette ville et la somme de 200 millions Fcfa pour "aider à la réparation de toutes les activités économiques".
Selon le représentant des victimes, le discours de M. Ouattara l’a "laissé sur (sa) faim", regrettant qu’il n’ait "pas trop tenu compte des victimes dans l’immédiat".
"Deux cent millions c’est beaucoup mais nous avons perdu des milliers de bêtes", a dit Mohamed Ouattara.
Selon le porte-parole de la communauté Peulh de Bouna, dont des centaines sont encore réfugiées dans un camp, "2.000" bêtes ont été "abattues" pendant ce conflit, "8.000" ont disparu et "1.500" autres sont "détenues par des individus".
La télévision nationale a annoncé dimanche l’interpellation de Youléré Palé et celle de plus d’une dizaine de personnes jugées et condamnées par la suite dans le cadre de l’enquête sur le conflit intercommunautaire qui a officiellement causé la mort d’une trentaine de personnes, du 24 au 27 mars.
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