Oui gouverner est un art ! Et pour gouverner un pays du calibre et de la dimension de la Côte d’Ivoire première puissance économique de l’Afrique de l’ouest après le Nigeria il faut certainement être un grand stratège d’artiste Mais ne peut être un grand artiste qui veut au petit bonheur la chance ! Il faut celui ou celle qui a de la suite dans les idées et qui possède son sujet par ses valeurs intrinsèques qui lui sont propres En politique principalement celui qui ne possède ni l’une ni l’autre de ces qualités devient l’esclave de l’opinion devient un dirigeant quelconque et la risée de son peuple .Le 1er mai de chaque année dénommée la Fête du travail est la journée dédiée aux travailleurs de toutes les conditions de tous les bords du privé comme du public Cette journée de haute portée syndicale qui fut fêtée pour la première fois le 1er mai 1886 est l’occasion pour les travailleurs de se rappeler les luttes historiques des travailleurs surtout américains pour la reconnaissance de leur statut et de leurs droits d’une part et d’autre part d’exposer et de dénoncer généralement les âpres et misérables conditions de vie dans un monde impitoyable pour les moins nantis.
Ce 1er mai 2016 en Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays démocratiques du monde la Fête du travail aura été la journée des « gbêh » pour parler comme les jeunes Ivoiriens c’est-à-dire la journée des vérités Les oiseaux de mauvais augure et de mauvais plumage pour ne pas dire les cassandres des temps nouveaux sous nos cieux abidjanais n’avaient-ils pas prédit l’apocalypse pour ce jour ? Et cela fusait de partout : «Le 1er mai ça passe ou ça casse » !
Et il y avait de quoi ! La question sécuritaire avec l’attaque de la ville balnéaire de Grand-Bassam le dimanche 13 mars 2016 ; le casse-tête « microbes » ces jeunes gens de 12 à 20 ans généralement drogués qui sèment la terreur dans nos quartiers et communes ; le phénomène des coupeurs de route ; les conflits fonciers à l’Ouest et dans le Centre-ouest ; les conflits intercommunautaires qui ont fait plus de trente (30) morts sans compter les dégâts matériels dans la région du Bounkani ; les remous à l’Ecole principalement sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody où la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) continue de sévir comme au temps de la refondation ; les grèves des syndicats d’enseignants dans les régies financières ; la question du changement du permis de conduire au coût de dix (10) mille francs que beaucoup ont qualifié de "racket" et de "vol" ; la montée vertigineuse des factures d’électricité et d’eau ; le coût exorbitant du transport qui ne baisse jamais quand bien même le gouvernement diminue le prix de l’essence et du gazoil à la pompe ; les syndicats des transporteurs qui s’entredéchirent dans les gares tous les matins ; les prix inabordables des denrées alimentaires sur nos marchés etc
Voilà le cocktail explosif qui attendait Son excellence monsieur Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire élu le 30 novembre 2010 et réélu disons plébiscité avec un score de 83% en octobre 2015 grâce au soutien sans faille de son puissant allié le Pdci-Rda pour un second mandat
Devant l’ampleur de la tâche beaucoup de ses pairs chefs d’Etat auraient inventé un voyage à l’étranger par exemple pour excuser son absence. Mais Alassane Ouattara est venu à la rencontre des travailleurs aussi vindicatifs soient parce que l’opinion si tu ne la fais pas elle te fait
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara le 1er mai 2016 est venu au-devant des travailleurs au palais présidentiel d’Abidjan Plateau
Il a parlé et il a conquis son auditoire On pourrait dire comme César « Veni vidi vici » ! Oui le président est venu il a vu et il a vaincu les récriminations des travailleurs Alassane Ouattara possède et maîtrise bien donc sa Côte d’Ivoire !
Son intervention magistrale devant les travailleurs peut se décliner en deux articulations : la forme et le fond !
Concernant la forme tout le monde aura remarqué :
-la politesse de l’homme d’Etat à ne pas confondre avec le politicien entendu que le dernier est partisan alors que le premier se met au-dessus du lot Alassane Ouattara a cité le nom de tous les responsables des centrales syndicales qui ont parlé à l’occasion de la Fête du travail du dimanche 1er mai 2016 ;
-le niveau de langue utilisé par le chef de l’Etat accessible à tous aussi bien à l’enseignant de l’université qu’au docker du Port d’Abidjan ou de San Pedro ;
-la mémoire d’éléphant de l’homme Le porte-parole de la Centrale Fesaci Traoré Dohia Mamadou a fait un lapsus «… nous saluons l’attaque de Bassam… » Le chef de l’Etat a eu à relever ce lapsus : « Je suis sûr que notre frère Dohia voulait à propos de l’attaque terroriste de Grand-Bassam dire nous
condamnons… » ;
-le pédagogue A voir le Chef de l’Etat Alassane Ouattara parler aux travailleurs ivoiriens le dimanche 1er mai 2016 on se croirait dans une salle de classe ou dans un amphithéâtre où un enseignant est en train de donner des cours
-quand le Président de la République énumère les différents prix des denrées alimentaires : « Je sais que l’attieké se fait de plus en plus rare sur le marché Et lorsqu’on en trouve la petite boule d’attieké est à 200 francs et la boule de format moyen à 500 francs ! Il en est de même pour la banane Il n’y a quasiment plus de bananes sur le marché et il faut débourser 300 francs pour avoir 3 ou 4 petites bananes Pour un grand mangeur d’attieké et d’alloco comme moi je peux vous dire que le calcul est vite fait!
Je sais que le marché est cher actuellement : le kilo de viande est à 2200 francs le kilo de tomate à 1300 francs le tas de 5 aubergines à 200 francs 3 piments à 100 francs » Et pose la question à la salle : « Mesdames est-ce que ce n’est pas vrai » ? Et que tout le monde répond : si Président ! Imaginez l’atmosphère C’est la symbiose totale ! Le capitaine dans son eau calme paisible objectif émergence 2020 ! Voici pour la forme Quant au fond on peut affirmer que le Chef de l’Etat Alassane Ouattara n’a esquivé aucune préoccupation des travailleurs rassemblés devant lui à travers leurs Centrales syndicales Il alliait douceur compréhension mais aussi fermeté
En tout cas à cette Fête du travail du dimanche 1er mai 2016 au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau il n’y avait de sujets tabous
-S’agissant de la réconciliation et de la libération des prisonniers politiques Alassane Ouattara a été clair et précis : « Il n’y a plus de prisonniers liés à la crise postélectorale » tout en dénonçant une « intoxication » Tous ceux qui sont en prison souligne-t-il ce sont les casseurs de commissariats après la crise en juillet 2011 L’Etat fait des efforts pour décrisper «Cependant comme j’ai eu à l’indiquer à l’occasion de la remise du rapport de la CONARIV le mardi 19 avril dernier si nous voulons être un pays moderne il faut allier le pardon à l’Etat de droit » S’empresse-t-il de clarifier
-Concernant la cherté des denrées alimentaires le Président Alassane Ouattara ne nie pas les faits comme le ferait un démagogue qui cacherait la réalité à ses concitoyens Bien au contraire en bon père il donne les raisons de ces hausses vertigineuses : « Les raisons de cette hausse sur les produits vivriers sont essentiellement liées à la sécheresse de ces derniers mois et à la spéculation Pour le manioc en plus de la
sécheresse on constate que beaucoup de plantations notamment de manioc ont été remplacées par de l’hévéa De plus comme pour le vivrier certaines personnes s’adonnent à la rétention pour ensuite spéculer » Mais le Chef de l’Etat ne dénonce pas seulement Il propose des solutions : « Afin de maitriser les prix et rendre les denrées de première nécessité abordables sur les marchés j’ai donc instruit le gouvernement
de réglementer l’exercice des activités dans ces secteurs pour démanteler les cartels et mettre fin aux spéculations Nous faciliterons également l’accès au financement des acteurs œuvrant dans le vivrier et dans le secteur du manioc Nous poursuivrons également les efforts de mise en place des politiques visant l’autosuffisance en riz et en ressources
animales »
-Il faut aussi saluer les courageuses mesures du Chef de l’Etat pour endiguer les protestations contre cette scabreuse affaire de changement de Permis de conduire et de la montée vertigineuse des factures d’eau et d’électricité Dans les deux cas le Chef de l’Etat Alassane Ouattara fait preuve de fermeté Il a quasiment désavoué son ministre des Transports et nous citons : « J’ai aussi regardé de plus près l’opération de renouvellement des Permis de conduire initiée dans le cadre de la
réforme du secteur des transports Ma conviction est que le renouvellement des permis de conduire ne devrait pas viser tous les conducteurs J’ai donc décidé de la suspension de l’opération en attendant que le gouvernement me fasse dans les prochaines semaines des propositions sur les conditions de poursuite de cette opération » Du côté de l’électricité c’est le même désaveu et la même rigueur de réparer les injustices : «Après enquête nous avons découvert que la décision gouvernementale n’a pas été correctement appliquée et que certains abonnés ont connu une hausse plus élevée que celle initialement prévue allant de 30 à 40% pour certains abonnés Oui il y a eu une injustice dans l’augmentation qui a été faite et cela est inadmissible J’ai donc décidé de l’annulation pure et simple de l’augmentation de janvier 2016 Les factures seront corrigées et le trop perçu sera rendu à tous les abonnés J’invite donc la CIE à réparer cette injustice »
Nous n’allons pas réécrire le discours réparateur du Président de la République Alassane Ouattara devant les Centrales syndicales des travailleurs ivoiriens à l’occasion de la Fête du travail du 1er main 2016 Ce qu’on peut affirmer sans risque de se tromper c’est que la tension sociale est tombée d’un cran à voir les standings ovations qui ont salué les mesures courageuses prises par Monsieur Ouattara et les réactions positives des Ivoiriens dans l’ensemble Dans les villes villages campements et hameaux
A moins qu’on ne soit de mauvaise foi ou guidé par des intentions de déstabilisation comme il l’a d’ailleurs souligné on ne peut qu’accepter « la doléance » du Chef de l’Etat : «Face au front social qui tend à se crisper dans certains secteurs je voudrais donc lancer un appel à la trêve et à la recherche du consensus dans un cadre de discussion serein» C’est le lieu d’inviter les ministres ivoiriens à suivre la démarche de leur patron le Président de la République Alassane Ouattara Ils doivent se garder d’être hautains méprisants envers leurs collaborateurs Somme toute ils ne sont que nommés ! Ils doivent également se garder des mesures impopulaires qui rongent la tâche et la notoriété du Chef de l’Etat qui souligne dans sa magistrale intervention du dimanche 1er mai 2016 : «…(…) je voudrais rassurer nos compatriotes et vous dire que je suis à votre écoute j’entends vos critiques je connais vos aspirations et je suis sensible à vos préoccupations »
Gouverner est un art ! Heureusement Dieu merci Alassane Ouattara a les atouts pour être un Artiste un vrai et un grand : suite dans les idées sens de la repartie sens des responsabilités sens du partage bourreau du travail amour pour son prochain et surtout homme de libertés individuelle et collective! Ce sont plutôt ses plus proches collaborateurs et confidents par leurs comportements et leurs déclarations qui outragent le peuple tirent le Chef de l’Etat vers le bas pour empêcher l’émergence de l’Ivoirien nouveau à l’orée 2020 Ouattara a pris ses responsabilités Il les a tous désavoués Les Ivoiriens qui disent merci mille fois à leur "Prési" attendent avec impatience la suite du film après ce désaveu public et justifié des ministres.
DKZ
Ce 1er mai 2016 en Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays démocratiques du monde la Fête du travail aura été la journée des « gbêh » pour parler comme les jeunes Ivoiriens c’est-à-dire la journée des vérités Les oiseaux de mauvais augure et de mauvais plumage pour ne pas dire les cassandres des temps nouveaux sous nos cieux abidjanais n’avaient-ils pas prédit l’apocalypse pour ce jour ? Et cela fusait de partout : «Le 1er mai ça passe ou ça casse » !
Et il y avait de quoi ! La question sécuritaire avec l’attaque de la ville balnéaire de Grand-Bassam le dimanche 13 mars 2016 ; le casse-tête « microbes » ces jeunes gens de 12 à 20 ans généralement drogués qui sèment la terreur dans nos quartiers et communes ; le phénomène des coupeurs de route ; les conflits fonciers à l’Ouest et dans le Centre-ouest ; les conflits intercommunautaires qui ont fait plus de trente (30) morts sans compter les dégâts matériels dans la région du Bounkani ; les remous à l’Ecole principalement sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody où la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) continue de sévir comme au temps de la refondation ; les grèves des syndicats d’enseignants dans les régies financières ; la question du changement du permis de conduire au coût de dix (10) mille francs que beaucoup ont qualifié de "racket" et de "vol" ; la montée vertigineuse des factures d’électricité et d’eau ; le coût exorbitant du transport qui ne baisse jamais quand bien même le gouvernement diminue le prix de l’essence et du gazoil à la pompe ; les syndicats des transporteurs qui s’entredéchirent dans les gares tous les matins ; les prix inabordables des denrées alimentaires sur nos marchés etc
Voilà le cocktail explosif qui attendait Son excellence monsieur Alassane Ouattara président de la République de Côte d’Ivoire élu le 30 novembre 2010 et réélu disons plébiscité avec un score de 83% en octobre 2015 grâce au soutien sans faille de son puissant allié le Pdci-Rda pour un second mandat
Devant l’ampleur de la tâche beaucoup de ses pairs chefs d’Etat auraient inventé un voyage à l’étranger par exemple pour excuser son absence. Mais Alassane Ouattara est venu à la rencontre des travailleurs aussi vindicatifs soient parce que l’opinion si tu ne la fais pas elle te fait
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara le 1er mai 2016 est venu au-devant des travailleurs au palais présidentiel d’Abidjan Plateau
Il a parlé et il a conquis son auditoire On pourrait dire comme César « Veni vidi vici » ! Oui le président est venu il a vu et il a vaincu les récriminations des travailleurs Alassane Ouattara possède et maîtrise bien donc sa Côte d’Ivoire !
Son intervention magistrale devant les travailleurs peut se décliner en deux articulations : la forme et le fond !
Concernant la forme tout le monde aura remarqué :
-la politesse de l’homme d’Etat à ne pas confondre avec le politicien entendu que le dernier est partisan alors que le premier se met au-dessus du lot Alassane Ouattara a cité le nom de tous les responsables des centrales syndicales qui ont parlé à l’occasion de la Fête du travail du dimanche 1er mai 2016 ;
-le niveau de langue utilisé par le chef de l’Etat accessible à tous aussi bien à l’enseignant de l’université qu’au docker du Port d’Abidjan ou de San Pedro ;
-la mémoire d’éléphant de l’homme Le porte-parole de la Centrale Fesaci Traoré Dohia Mamadou a fait un lapsus «… nous saluons l’attaque de Bassam… » Le chef de l’Etat a eu à relever ce lapsus : « Je suis sûr que notre frère Dohia voulait à propos de l’attaque terroriste de Grand-Bassam dire nous
condamnons… » ;
-le pédagogue A voir le Chef de l’Etat Alassane Ouattara parler aux travailleurs ivoiriens le dimanche 1er mai 2016 on se croirait dans une salle de classe ou dans un amphithéâtre où un enseignant est en train de donner des cours
-quand le Président de la République énumère les différents prix des denrées alimentaires : « Je sais que l’attieké se fait de plus en plus rare sur le marché Et lorsqu’on en trouve la petite boule d’attieké est à 200 francs et la boule de format moyen à 500 francs ! Il en est de même pour la banane Il n’y a quasiment plus de bananes sur le marché et il faut débourser 300 francs pour avoir 3 ou 4 petites bananes Pour un grand mangeur d’attieké et d’alloco comme moi je peux vous dire que le calcul est vite fait!
Je sais que le marché est cher actuellement : le kilo de viande est à 2200 francs le kilo de tomate à 1300 francs le tas de 5 aubergines à 200 francs 3 piments à 100 francs » Et pose la question à la salle : « Mesdames est-ce que ce n’est pas vrai » ? Et que tout le monde répond : si Président ! Imaginez l’atmosphère C’est la symbiose totale ! Le capitaine dans son eau calme paisible objectif émergence 2020 ! Voici pour la forme Quant au fond on peut affirmer que le Chef de l’Etat Alassane Ouattara n’a esquivé aucune préoccupation des travailleurs rassemblés devant lui à travers leurs Centrales syndicales Il alliait douceur compréhension mais aussi fermeté
En tout cas à cette Fête du travail du dimanche 1er mai 2016 au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau il n’y avait de sujets tabous
-S’agissant de la réconciliation et de la libération des prisonniers politiques Alassane Ouattara a été clair et précis : « Il n’y a plus de prisonniers liés à la crise postélectorale » tout en dénonçant une « intoxication » Tous ceux qui sont en prison souligne-t-il ce sont les casseurs de commissariats après la crise en juillet 2011 L’Etat fait des efforts pour décrisper «Cependant comme j’ai eu à l’indiquer à l’occasion de la remise du rapport de la CONARIV le mardi 19 avril dernier si nous voulons être un pays moderne il faut allier le pardon à l’Etat de droit » S’empresse-t-il de clarifier
-Concernant la cherté des denrées alimentaires le Président Alassane Ouattara ne nie pas les faits comme le ferait un démagogue qui cacherait la réalité à ses concitoyens Bien au contraire en bon père il donne les raisons de ces hausses vertigineuses : « Les raisons de cette hausse sur les produits vivriers sont essentiellement liées à la sécheresse de ces derniers mois et à la spéculation Pour le manioc en plus de la
sécheresse on constate que beaucoup de plantations notamment de manioc ont été remplacées par de l’hévéa De plus comme pour le vivrier certaines personnes s’adonnent à la rétention pour ensuite spéculer » Mais le Chef de l’Etat ne dénonce pas seulement Il propose des solutions : « Afin de maitriser les prix et rendre les denrées de première nécessité abordables sur les marchés j’ai donc instruit le gouvernement
de réglementer l’exercice des activités dans ces secteurs pour démanteler les cartels et mettre fin aux spéculations Nous faciliterons également l’accès au financement des acteurs œuvrant dans le vivrier et dans le secteur du manioc Nous poursuivrons également les efforts de mise en place des politiques visant l’autosuffisance en riz et en ressources
animales »
-Il faut aussi saluer les courageuses mesures du Chef de l’Etat pour endiguer les protestations contre cette scabreuse affaire de changement de Permis de conduire et de la montée vertigineuse des factures d’eau et d’électricité Dans les deux cas le Chef de l’Etat Alassane Ouattara fait preuve de fermeté Il a quasiment désavoué son ministre des Transports et nous citons : « J’ai aussi regardé de plus près l’opération de renouvellement des Permis de conduire initiée dans le cadre de la
réforme du secteur des transports Ma conviction est que le renouvellement des permis de conduire ne devrait pas viser tous les conducteurs J’ai donc décidé de la suspension de l’opération en attendant que le gouvernement me fasse dans les prochaines semaines des propositions sur les conditions de poursuite de cette opération » Du côté de l’électricité c’est le même désaveu et la même rigueur de réparer les injustices : «Après enquête nous avons découvert que la décision gouvernementale n’a pas été correctement appliquée et que certains abonnés ont connu une hausse plus élevée que celle initialement prévue allant de 30 à 40% pour certains abonnés Oui il y a eu une injustice dans l’augmentation qui a été faite et cela est inadmissible J’ai donc décidé de l’annulation pure et simple de l’augmentation de janvier 2016 Les factures seront corrigées et le trop perçu sera rendu à tous les abonnés J’invite donc la CIE à réparer cette injustice »
Nous n’allons pas réécrire le discours réparateur du Président de la République Alassane Ouattara devant les Centrales syndicales des travailleurs ivoiriens à l’occasion de la Fête du travail du 1er main 2016 Ce qu’on peut affirmer sans risque de se tromper c’est que la tension sociale est tombée d’un cran à voir les standings ovations qui ont salué les mesures courageuses prises par Monsieur Ouattara et les réactions positives des Ivoiriens dans l’ensemble Dans les villes villages campements et hameaux
A moins qu’on ne soit de mauvaise foi ou guidé par des intentions de déstabilisation comme il l’a d’ailleurs souligné on ne peut qu’accepter « la doléance » du Chef de l’Etat : «Face au front social qui tend à se crisper dans certains secteurs je voudrais donc lancer un appel à la trêve et à la recherche du consensus dans un cadre de discussion serein» C’est le lieu d’inviter les ministres ivoiriens à suivre la démarche de leur patron le Président de la République Alassane Ouattara Ils doivent se garder d’être hautains méprisants envers leurs collaborateurs Somme toute ils ne sont que nommés ! Ils doivent également se garder des mesures impopulaires qui rongent la tâche et la notoriété du Chef de l’Etat qui souligne dans sa magistrale intervention du dimanche 1er mai 2016 : «…(…) je voudrais rassurer nos compatriotes et vous dire que je suis à votre écoute j’entends vos critiques je connais vos aspirations et je suis sensible à vos préoccupations »
Gouverner est un art ! Heureusement Dieu merci Alassane Ouattara a les atouts pour être un Artiste un vrai et un grand : suite dans les idées sens de la repartie sens des responsabilités sens du partage bourreau du travail amour pour son prochain et surtout homme de libertés individuelle et collective! Ce sont plutôt ses plus proches collaborateurs et confidents par leurs comportements et leurs déclarations qui outragent le peuple tirent le Chef de l’Etat vers le bas pour empêcher l’émergence de l’Ivoirien nouveau à l’orée 2020 Ouattara a pris ses responsabilités Il les a tous désavoués Les Ivoiriens qui disent merci mille fois à leur "Prési" attendent avec impatience la suite du film après ce désaveu public et justifié des ministres.
DKZ