L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 3 mai Journée mondiale de liberté de la presse ou tout simplement de la Journée mondiale de la presse . Pour marquer l’événement, les journalistes ivoiriens avec à leur tête la ministre de la communication, Affoussiata Bamba Lamine se sont retrouvés à la Radio Télévision Ivoirienne pour faire le point de la question de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire.
Nous vous proposons l’intégralité de l’adresse de madame la ministre.
Monsieur le Représentant Résident de l’UNESCO ;
Monsieur le Représentant de Friedrich Ebert ;
Monsieur le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire ;
Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Chefs de services ;
Mesdames et Messieurs les présidents ou secrétaires généraux des différentes organisations professionnelles de journaliste de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs de la presse internationale,
Chers amis journalistes et professionnels de la communication ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
Comme chaque année, à cette même date, le monde entier célère la Liberté de la Presse. La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres nations, n’a pas voulu déroger à la règle cette année encore.
J’adresse mes sincères remerciements à Monsieur YDO Yao, le Représentant Résident de l’UNESCO et celui de Friedrich Ebert en Côte d’Ivoire, pour leur accompagnement à la célébration qui nous rassemble ce matin.
Quant aux organisateurs, notamment les membres de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) avec à leur tête le Président Moussa TRAORE, je voudrais les féliciter pour la constance de cette commémoration depuis ma nomination en qualité de Ministre de la Communication.
Mesdames et Messieurs,
Dans une note conceptuelle adressée aux États membres, la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina BOKOVA a fait observer qu’en cette année 2016, « la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse coïncide avec trois événements marquants, à savoir :
Le 250ème anniversaire de la première loi sur la liberté d’information, initiée et adoptée par la Suède et la Finlande ;
Le 25ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Windhoek en Namibie, sur les principes de la liberté de la presse ;
La coïncidence de cette année 2016 avec le début d’un nouveau cycle de 15 ans pour les nouveaux Objectifs de Développement Durable (ODD) ».
Il ressort donc que la Liberté de la presse, le Droit à l’information et le Développement durable sont interconnectés grâce au rôle du journaliste qui incarne le Droit à la Liberté d’expression. Cette interconnexion signifie que toute limitation du partage d’une information a un impact sur sa réception et vice versa.
Par sa double dimension, la Liberté d’expression s’impose comme un Droit majeur pour l’existence même d’autres droits. Elle s’avère également essentielle pour le Développement durable qui inclut l’accès public à l’information et aux Libertés fondamentales.
Aussi, l’UNESCO, le Bureau du Haut-Commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unies et le Forum Mondial pour le Développement des Médias ont-ils été amenés à identifier deux nouveaux indicateurs, à savoir :
Le nombre de cas avérés en 2015 d’assassinats, d’enlèvements, de disparitions forcées, de détentions arbitraires et de tortures de journalistes, de professionnels des médias associés, de syndicalistes et de défenseurs des droits de l’homme ;
L’existence et la mise en œuvre de garanties constitutionnelles, statutaires et/ou de garanties politiques pour l’accès public à l’information.
L’objectif de l’édition 2016 de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse dont le thème est : « L’accès à l’information et aux Libertés fondamentales : C’est votre Droit ! », vise à approfondir ces questions vitales non seulement pour l’existence du métier de journalisme, mais aussi et surtout pour un meilleur épanouissement des populations et de nos États.
Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la Liberté de la Presse, le Droit à l’information et le Développement durable, font l’objet d’une attention particulière de la part du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, depuis son accession à la magistrature suprême en 2011.
En effet, le Chef de l’État reste convaincu que des réponses appropriées à ces trois problématiques qu’il considère comme essentielles, ne peuvent que contribuer à l’atteinte de l’émergence de notre pays à l’horizon 2020.
C’est pourquoi, sur ses instructions, le Ministère de la Communication a fait adopter en 2013 par le Conseil des Ministres, un projet de loi relatif à l’accès à l’information d’intérêt public, devenu loi en décembre de la même année, après le vote par l’Assemblée Nationale.
En application donc de cette loi, un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et aux Documents Publics (CAIDP) a été adopté en 2014. Cette commission peut être saisie par tout citoyen désireux d’obtenir des informations d’intérêt public ou documents publics non classés top secret.
Depuis janvier 2016, les douze (12) membres de la CAIDP dont la prestation de serment s’est déroulée le vendredi 12 juin 2015, ont entrepris des rencontres de sensibilisation sur leurs missions et de vulgarisation des dispositions en vigueur.
Toujours dans le cadre de la consolidation de la liberté de la Presse dans notre pays, si chère au Président de la République, le Ministère de la Communication, sur accord du Gouvernement, a organisé du 04 au 06 octobre 2015, le premier colloque international d’Abidjan sur ce thème.
Ce colloque a enregistré la participation de plus de trois cents (300) professionnels de la communication, venus de dix-huit (18) pays d’Afrique et d’Europe.
Lors de ce rendez-vous international du monde de la communication, d’importantes recommandations et résolutions ont été adoptées dont deux (2) ont été endossées par le Conseil des Ministres. Il s’agit de :
L’institution du 06 octobre comme date de la Journée Africaine de la protection des Journalistes et d’autorégulation des médias ;
La création d’un observatoire africain de la liberté de la presse.
Ces recommandations sont en voie de concrétisation avec la saisine de l’Union Africaine (UA) pour l’institution de cette journée et le choix du site d’implantation du futur observatoire.
Il convient également de faire observer que depuis l’accession aux pouvoirs d’État du Président de la République, aucun journaliste, tous médias confondus, n’a fait l’objet en Côte d’Ivoire ni d’interpellation, ni d’emprisonnement dans l’exercice de son métier.
Ce respect de la liberté de la presse a permis à notre pays en 2014 et 2015 d’occuper le 86ème rang sur 180 nations, dans le classement mondial de l’ONG Reporter Sans Frontière (RSF). Or avant 2011, notre pays occupait le 118ème rang dans ce classement.
A cette liste non exhaustive d’actes concourant au renforcement de cette liberté, je ne saurai passer sous silence, les moyens financiers et matériels conséquents ainsi que les nombreuses sessions de renforcement de capacités consentis par l’État ivoirien en faveur des acteurs des médias nationaux privés, via le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP).
A titre d’illustration, citons entre autres l’octroi en 2014 auxdits médias privés de 800 100 000 FCFA de subvention d’impression de six mois et la reconduction du même montant en cette année 2016, par le Chef de l’État.
Pour ce qui est des radios de proximité et des radios rurales, elles sont également prises en compte par le FSDP, afin de leur permettre d’assumer, elles aussi, pleinement, leur rôle de radios au service du développement.
Comme on le voit, la Côte d’Ivoire et ses dirigeants attachent un grand prix au respect de la liberté de la presse, car ils demeurent persuadés que celle-ci constitue un facteur de promotion de la démocratie.
S’agissant de certains pays tant en Afrique qu’ailleurs, ce n’est malheureusement pas le cas, en raison de l’existence d’entraves multiformes faites aux médias.
L’un des principaux freins identifiés concerne les pressions politiques et économiques qui se traduisent entre autres, par des autorisations préalables limitant la liberté de publication, des restrictions du libre-échange des nouvelles et de l’information, des limitations à la libre circulation des journaux à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales.
Chers amis journalistes et professionnels de la communication,
Au regard de toutes les actions précitées en faveur de notre secteur, nous sommes fiers d’affirmer que la Liberté de la Presse est une réalité dans notre pays dont la consolidation requiert des efforts continus de tous, notamment des dirigeants, des journalistes.
Comme déjà indiqué, en Côte d’Ivoire, tout est mis en œuvre pour faire progresser notre presse dans tous les domaines : qu’il s’agisse de formation technique et professionnelle, de l’élargissement de l’horizon culturel et intellectuel des journalistes ivoiriens ou de l’amélioration de leurs conditions de travail et d’existence.
Mesdames et Messieurs,
Que dire des nouveaux Objectifs de Développement Durable pour les quinze prochaines années en ce qui concerne la Côte d’Ivoire ?
Pour avoir des éléments de réponses à cette question, il nous suffit de parcourir la Côte d’Ivoire profonde pour voir de près les investissements réalisés ou en cours de réalisation.
Ces investissements se traduisent en termes d’infrastructures sanitaires et scolaires, de constructions de ponts, de barrages hydro-électriques et de barrages agropastoraux, sans omettre les bitumages de routes, les rechargements et reprofilages de pistes rurales.
A cela s’ajoute la transformation progressive de nos principales matières premières (cacao, anacarde, hévéa, ananas…) et de certains de nos produits vivriers (manioc, banane plantain…).
La coïncidence de l’année 2016 avec le début du nouveau cycle de quinze ans pour les nouveaux Objectifs de Développement Durable, que j’ai relevée à l’entame de mon discours, a conduit le Gouvernement Ivoirien à faire de ces ODD l’épine dorsale de notre Plan National de Développement (PND) 2016-2020.
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Vous êtes non seulement censés être des éclaireurs de conscience, mais également des professionnels capables d’avoir des notions sur toutes les questions qui touchent notre société.
A ce sujet, les Nations Unies n’affirment-elles pas et je cite: « Le journalisme est un moyen de débattre de manière éclairée sur un large éventail de questions de développement depuis les défis environnementaux et les progrès scientifiques jusqu’à l’égalité des genres, en passant par la participation des jeunes et la consolidation de la paix. Ce n’est que lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions qu’une bonne gouvernance peut exister ». Fin de citation.
Et c’est pourquoi, notre pays qui ambitionne légitimement de frapper à la porte du cercle vertueux des pays émergents, d’ici l’an 2020, continue de renforcer les conditions d’épanouissement d’une presse en ligne ou hors ligne, plus professionnelle, toute chose qui promeut la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité pour tous.
C’est sur cette certitude que je clos mes propos, non sans avoir réitéré mes remerciements au Ministre Sidi TOURE et aux représentants résidents de l’UNESCO et de Friedrich Ebert ainsi que mes félicitations aux organisateurs de la présente cérémonie commémorative.
Bonne célébration à toutes et à tous !
Je vous remercie.
NB: la titraille est de la rédaction
Nous vous proposons l’intégralité de l’adresse de madame la ministre.
Monsieur le Représentant Résident de l’UNESCO ;
Monsieur le Représentant de Friedrich Ebert ;
Monsieur le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire ;
Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Chefs de services ;
Mesdames et Messieurs les présidents ou secrétaires généraux des différentes organisations professionnelles de journaliste de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs de la presse internationale,
Chers amis journalistes et professionnels de la communication ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
Comme chaque année, à cette même date, le monde entier célère la Liberté de la Presse. La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres nations, n’a pas voulu déroger à la règle cette année encore.
J’adresse mes sincères remerciements à Monsieur YDO Yao, le Représentant Résident de l’UNESCO et celui de Friedrich Ebert en Côte d’Ivoire, pour leur accompagnement à la célébration qui nous rassemble ce matin.
Quant aux organisateurs, notamment les membres de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) avec à leur tête le Président Moussa TRAORE, je voudrais les féliciter pour la constance de cette commémoration depuis ma nomination en qualité de Ministre de la Communication.
Mesdames et Messieurs,
Dans une note conceptuelle adressée aux États membres, la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina BOKOVA a fait observer qu’en cette année 2016, « la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse coïncide avec trois événements marquants, à savoir :
Le 250ème anniversaire de la première loi sur la liberté d’information, initiée et adoptée par la Suède et la Finlande ;
Le 25ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Windhoek en Namibie, sur les principes de la liberté de la presse ;
La coïncidence de cette année 2016 avec le début d’un nouveau cycle de 15 ans pour les nouveaux Objectifs de Développement Durable (ODD) ».
Il ressort donc que la Liberté de la presse, le Droit à l’information et le Développement durable sont interconnectés grâce au rôle du journaliste qui incarne le Droit à la Liberté d’expression. Cette interconnexion signifie que toute limitation du partage d’une information a un impact sur sa réception et vice versa.
Par sa double dimension, la Liberté d’expression s’impose comme un Droit majeur pour l’existence même d’autres droits. Elle s’avère également essentielle pour le Développement durable qui inclut l’accès public à l’information et aux Libertés fondamentales.
Aussi, l’UNESCO, le Bureau du Haut-Commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unies et le Forum Mondial pour le Développement des Médias ont-ils été amenés à identifier deux nouveaux indicateurs, à savoir :
Le nombre de cas avérés en 2015 d’assassinats, d’enlèvements, de disparitions forcées, de détentions arbitraires et de tortures de journalistes, de professionnels des médias associés, de syndicalistes et de défenseurs des droits de l’homme ;
L’existence et la mise en œuvre de garanties constitutionnelles, statutaires et/ou de garanties politiques pour l’accès public à l’information.
L’objectif de l’édition 2016 de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse dont le thème est : « L’accès à l’information et aux Libertés fondamentales : C’est votre Droit ! », vise à approfondir ces questions vitales non seulement pour l’existence du métier de journalisme, mais aussi et surtout pour un meilleur épanouissement des populations et de nos États.
Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la Liberté de la Presse, le Droit à l’information et le Développement durable, font l’objet d’une attention particulière de la part du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, depuis son accession à la magistrature suprême en 2011.
En effet, le Chef de l’État reste convaincu que des réponses appropriées à ces trois problématiques qu’il considère comme essentielles, ne peuvent que contribuer à l’atteinte de l’émergence de notre pays à l’horizon 2020.
C’est pourquoi, sur ses instructions, le Ministère de la Communication a fait adopter en 2013 par le Conseil des Ministres, un projet de loi relatif à l’accès à l’information d’intérêt public, devenu loi en décembre de la même année, après le vote par l’Assemblée Nationale.
En application donc de cette loi, un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission d’Accès à l’Information d’intérêt public et aux Documents Publics (CAIDP) a été adopté en 2014. Cette commission peut être saisie par tout citoyen désireux d’obtenir des informations d’intérêt public ou documents publics non classés top secret.
Depuis janvier 2016, les douze (12) membres de la CAIDP dont la prestation de serment s’est déroulée le vendredi 12 juin 2015, ont entrepris des rencontres de sensibilisation sur leurs missions et de vulgarisation des dispositions en vigueur.
Toujours dans le cadre de la consolidation de la liberté de la Presse dans notre pays, si chère au Président de la République, le Ministère de la Communication, sur accord du Gouvernement, a organisé du 04 au 06 octobre 2015, le premier colloque international d’Abidjan sur ce thème.
Ce colloque a enregistré la participation de plus de trois cents (300) professionnels de la communication, venus de dix-huit (18) pays d’Afrique et d’Europe.
Lors de ce rendez-vous international du monde de la communication, d’importantes recommandations et résolutions ont été adoptées dont deux (2) ont été endossées par le Conseil des Ministres. Il s’agit de :
L’institution du 06 octobre comme date de la Journée Africaine de la protection des Journalistes et d’autorégulation des médias ;
La création d’un observatoire africain de la liberté de la presse.
Ces recommandations sont en voie de concrétisation avec la saisine de l’Union Africaine (UA) pour l’institution de cette journée et le choix du site d’implantation du futur observatoire.
Il convient également de faire observer que depuis l’accession aux pouvoirs d’État du Président de la République, aucun journaliste, tous médias confondus, n’a fait l’objet en Côte d’Ivoire ni d’interpellation, ni d’emprisonnement dans l’exercice de son métier.
Ce respect de la liberté de la presse a permis à notre pays en 2014 et 2015 d’occuper le 86ème rang sur 180 nations, dans le classement mondial de l’ONG Reporter Sans Frontière (RSF). Or avant 2011, notre pays occupait le 118ème rang dans ce classement.
A cette liste non exhaustive d’actes concourant au renforcement de cette liberté, je ne saurai passer sous silence, les moyens financiers et matériels conséquents ainsi que les nombreuses sessions de renforcement de capacités consentis par l’État ivoirien en faveur des acteurs des médias nationaux privés, via le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP).
A titre d’illustration, citons entre autres l’octroi en 2014 auxdits médias privés de 800 100 000 FCFA de subvention d’impression de six mois et la reconduction du même montant en cette année 2016, par le Chef de l’État.
Pour ce qui est des radios de proximité et des radios rurales, elles sont également prises en compte par le FSDP, afin de leur permettre d’assumer, elles aussi, pleinement, leur rôle de radios au service du développement.
Comme on le voit, la Côte d’Ivoire et ses dirigeants attachent un grand prix au respect de la liberté de la presse, car ils demeurent persuadés que celle-ci constitue un facteur de promotion de la démocratie.
S’agissant de certains pays tant en Afrique qu’ailleurs, ce n’est malheureusement pas le cas, en raison de l’existence d’entraves multiformes faites aux médias.
L’un des principaux freins identifiés concerne les pressions politiques et économiques qui se traduisent entre autres, par des autorisations préalables limitant la liberté de publication, des restrictions du libre-échange des nouvelles et de l’information, des limitations à la libre circulation des journaux à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales.
Chers amis journalistes et professionnels de la communication,
Au regard de toutes les actions précitées en faveur de notre secteur, nous sommes fiers d’affirmer que la Liberté de la Presse est une réalité dans notre pays dont la consolidation requiert des efforts continus de tous, notamment des dirigeants, des journalistes.
Comme déjà indiqué, en Côte d’Ivoire, tout est mis en œuvre pour faire progresser notre presse dans tous les domaines : qu’il s’agisse de formation technique et professionnelle, de l’élargissement de l’horizon culturel et intellectuel des journalistes ivoiriens ou de l’amélioration de leurs conditions de travail et d’existence.
Mesdames et Messieurs,
Que dire des nouveaux Objectifs de Développement Durable pour les quinze prochaines années en ce qui concerne la Côte d’Ivoire ?
Pour avoir des éléments de réponses à cette question, il nous suffit de parcourir la Côte d’Ivoire profonde pour voir de près les investissements réalisés ou en cours de réalisation.
Ces investissements se traduisent en termes d’infrastructures sanitaires et scolaires, de constructions de ponts, de barrages hydro-électriques et de barrages agropastoraux, sans omettre les bitumages de routes, les rechargements et reprofilages de pistes rurales.
A cela s’ajoute la transformation progressive de nos principales matières premières (cacao, anacarde, hévéa, ananas…) et de certains de nos produits vivriers (manioc, banane plantain…).
La coïncidence de l’année 2016 avec le début du nouveau cycle de quinze ans pour les nouveaux Objectifs de Développement Durable, que j’ai relevée à l’entame de mon discours, a conduit le Gouvernement Ivoirien à faire de ces ODD l’épine dorsale de notre Plan National de Développement (PND) 2016-2020.
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Vous êtes non seulement censés être des éclaireurs de conscience, mais également des professionnels capables d’avoir des notions sur toutes les questions qui touchent notre société.
A ce sujet, les Nations Unies n’affirment-elles pas et je cite: « Le journalisme est un moyen de débattre de manière éclairée sur un large éventail de questions de développement depuis les défis environnementaux et les progrès scientifiques jusqu’à l’égalité des genres, en passant par la participation des jeunes et la consolidation de la paix. Ce n’est que lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions qu’une bonne gouvernance peut exister ». Fin de citation.
Et c’est pourquoi, notre pays qui ambitionne légitimement de frapper à la porte du cercle vertueux des pays émergents, d’ici l’an 2020, continue de renforcer les conditions d’épanouissement d’une presse en ligne ou hors ligne, plus professionnelle, toute chose qui promeut la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité pour tous.
C’est sur cette certitude que je clos mes propos, non sans avoir réitéré mes remerciements au Ministre Sidi TOURE et aux représentants résidents de l’UNESCO et de Friedrich Ebert ainsi que mes félicitations aux organisateurs de la présente cérémonie commémorative.
Bonne célébration à toutes et à tous !
Je vous remercie.
NB: la titraille est de la rédaction