Le verdict du procès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et trois de ses anciens ministres, prévu mardi, a été renvoyé pour la troisième fois au 21 juin, a annoncé le tribunal.
L’annonce a été faite par le juge Hamed Coulibaly, président du tribunal de première instance du Plateau, au cours d’une audience qui a duré cinq minutes à peine.
Pour justifier le renvoi du verdict, le juge a expliqué que le tribunal n’est pas suffisamment éclairé sur les faits incriminés.
Il a donc instruit l’un de ses assistants pour mener de nouvelles enquêtes afin de lui fournir “des suppléments d’informations’’. Ce dernier dispose d’un délai de 45 jours.
Laurent Gbagbo, son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’gbo, ses ex-ministres de l’Economie, Désiré Dallo et du Budget, Katinan Koné sont poursuivis pour “vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires’’ en janvier 2011 pendant la crise post-électorale survenue en Côte d’Ivoire en 2011.
Sept huissiers de justice chargés de dresser des procès-verbaux de constat après la réquisition par le gouvernement de M. Gbagbo de l’agence nationale de la BCEAO, comparaissent pour “complicité de vol’’, aux côtés de MM. N’Gbo et Dallo.
L’ex-chef d’Etat, incarcéré depuis novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) et Katinan Koné, en exil au Ghana, sont quant à eux absents.
En pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire, l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) qui ne reconnaissait que la victoire d’Alassane Ouattara (que contestait le sortant Laurent Gbagbo) à l’élection présidentielle d’octobre 2010, avait décidé d’interdire toute compensation financière avec la Côte d’Ivoire.
En réaction, le gouvernement de M. Gbagbo avait réquisitionné l’agence nationale de la BCEAO et procédé, selon la déposition de trois huissiers, à un transfert à la présidence de la République d’un montant de 1,7 milliards FCFA, sous la conduite de Katinan Koné.
Le 04 avril, le procureur a requis 20 ans d’emprisonnement contre Ake N’Gbo et Désiré Dallo et un million de FCFA d’amende pour chacun.
Serge Alain KOFFI
L’annonce a été faite par le juge Hamed Coulibaly, président du tribunal de première instance du Plateau, au cours d’une audience qui a duré cinq minutes à peine.
Pour justifier le renvoi du verdict, le juge a expliqué que le tribunal n’est pas suffisamment éclairé sur les faits incriminés.
Il a donc instruit l’un de ses assistants pour mener de nouvelles enquêtes afin de lui fournir “des suppléments d’informations’’. Ce dernier dispose d’un délai de 45 jours.
Laurent Gbagbo, son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’gbo, ses ex-ministres de l’Economie, Désiré Dallo et du Budget, Katinan Koné sont poursuivis pour “vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires’’ en janvier 2011 pendant la crise post-électorale survenue en Côte d’Ivoire en 2011.
Sept huissiers de justice chargés de dresser des procès-verbaux de constat après la réquisition par le gouvernement de M. Gbagbo de l’agence nationale de la BCEAO, comparaissent pour “complicité de vol’’, aux côtés de MM. N’Gbo et Dallo.
L’ex-chef d’Etat, incarcéré depuis novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) et Katinan Koné, en exil au Ghana, sont quant à eux absents.
En pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire, l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) qui ne reconnaissait que la victoire d’Alassane Ouattara (que contestait le sortant Laurent Gbagbo) à l’élection présidentielle d’octobre 2010, avait décidé d’interdire toute compensation financière avec la Côte d’Ivoire.
En réaction, le gouvernement de M. Gbagbo avait réquisitionné l’agence nationale de la BCEAO et procédé, selon la déposition de trois huissiers, à un transfert à la présidence de la République d’un montant de 1,7 milliards FCFA, sous la conduite de Katinan Koné.
Le 04 avril, le procureur a requis 20 ans d’emprisonnement contre Ake N’Gbo et Désiré Dallo et un million de FCFA d’amende pour chacun.
Serge Alain KOFFI