Le projet d’appui au secteur agricole (PSAC) enregistre à mi-parcours, depuis le démarrage de ses activités le 22 mai 2014, des résultats positifs dans l’exécution des activités inscrites dans son cahier de charge. L’information a été donnée par Agneroh Amari Raphael, Coordonnateur dudit projet le mercredi 27 avril 2016 au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de la structure aux II-Plateaux 7ème tranche dans la commune de Cocody.
D’un coût global 75 milliards FCFA, le PSAC est un projet financé conjointement par le Groupe de Banque mondiale, la France, à travers le contrat de désendettement et de développement (C2D), l’Etat de Côte d’Ivoire et les interprofessions concernées. Prévu pour une durée de 4 ans, ce projet selon son coordonnateur Agneroh Amari, est une initiation du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Il s’inscrit dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA). Il vise à contribuer à long terme dans les régions productrices choisies à lutter « contre la pauvreté en milieu rural, aussi bien par une augmentation des revenus des producteurs bénéficiaires que par l’amélioration du fonctionnement des chaines d’approvisionnent et la valeur ajoutée créée tout au long de la chaine », a déclaré le conférencier. Cinq (5) filières sont concernées par ce projet avec pour cible 12.000 planteurs. Il s’agit du cacao, du palmier à huile, l’hévéa, l’anacarde et le coton. Il a fait observer que les différentes articulations du projet portent sur l’accroissement de la productivité des filières ciblées à travers la vulgarisation et la promotion des semences, l’amélioration du cadre institutionnel de développement des filières, facilité l’accès de ces spéculations aux marchés.
Résultats obtenus à mi-parcs
A mi parcours du projet, de nombreuses réalisations ont été faites à en croire son premier responsable. Sur 12.000 producteurs prévus pour bénéficier des services du PSAC, 80.000 producteurs en ont déjà bénéficié.
Au titre des performances techniques enregistrées sur la base des indicateurs relatifs aux objectifs, ce sont 40.796 bénéficiaires directs qui ont été touchés par le projet, soit 40% de l’objectif global. Au niveau des pistes rurales, 514 km de linéaires de routes rurales réhabilitées et entretenues sur un total de 1467 prévues, soit 1/3 réalisées. Pour ce qui est des plantations, les travaux réalisés portent sur une superficie totale de 11.376 ha, ce qui équivaut à 22% de l’objectif global.
Relativement aux performances techniques basées sur les indicateurs de résultats clés intermédiaires, le projet a permis à 80.789 producteurs sur 104.000 d’adopter des techniques culturales améliorées. En plus, 8 organisation agricoles su 64 ont bénéficié d’un programme de renforcement de capacités. Dans le même registre, on note une amélioration de la production du coton qui est de 450.145 tonnes sur 400.000tonnes attendues, soit 136 %.
Pour ce qui est des filières, d’importants acquis enregistrés au dire du coordonnateur. Ainsi, la productivité du cacao s’est améliorée avec 300 ha détruits en raison du Shollen Shoot contre 5449 ha de vergers replantés et 11 874 planteurs formés aux bonnes pratiques agricoles. En vue de facilité l’écoulement des fèves, il est prévu 175,2 km de rehabilitation de pistes rurales.
Au niveau de la productivité des filières palmier à huile et hévéa, il a été crée 4384 plantations d’hévéa et 1359 ha pour le palmier à huile. Dans ces deux secteurs, 153 km de pistes de désertes agricoles ont été livrées sur 453 attendues.
S’agissant des filières coton et anacarde, il y a eu 450 145 tonnes de coton graine produites au cours de la campagne 214-2015 et 5000 paires de bœufs de culture attelée au bénéfice des producteurs. Pour l’évacuation harmonieuse de ces produits, 135,160 km de pistes ont été réalisés dans le bassin cotonnier sur 162,210 km prévues. Quant à la filière anacarde, c’est un total de 200,450 km de piste réceptionnés sur 370,5 km.
Le conférencier a fait savoir que les perspectives sont bonnes pour la suite du projet. Il a annoncé l’intensification dans les différents axes d’intervention et fait remarquer que le taux de décaissement qui est de 33 % va connaitre une augmentation par le sérieux dans l’exécution des travaux et donnera un taux de 50%.
Ernest Famin
D’un coût global 75 milliards FCFA, le PSAC est un projet financé conjointement par le Groupe de Banque mondiale, la France, à travers le contrat de désendettement et de développement (C2D), l’Etat de Côte d’Ivoire et les interprofessions concernées. Prévu pour une durée de 4 ans, ce projet selon son coordonnateur Agneroh Amari, est une initiation du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Il s’inscrit dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA). Il vise à contribuer à long terme dans les régions productrices choisies à lutter « contre la pauvreté en milieu rural, aussi bien par une augmentation des revenus des producteurs bénéficiaires que par l’amélioration du fonctionnement des chaines d’approvisionnent et la valeur ajoutée créée tout au long de la chaine », a déclaré le conférencier. Cinq (5) filières sont concernées par ce projet avec pour cible 12.000 planteurs. Il s’agit du cacao, du palmier à huile, l’hévéa, l’anacarde et le coton. Il a fait observer que les différentes articulations du projet portent sur l’accroissement de la productivité des filières ciblées à travers la vulgarisation et la promotion des semences, l’amélioration du cadre institutionnel de développement des filières, facilité l’accès de ces spéculations aux marchés.
Résultats obtenus à mi-parcs
A mi parcours du projet, de nombreuses réalisations ont été faites à en croire son premier responsable. Sur 12.000 producteurs prévus pour bénéficier des services du PSAC, 80.000 producteurs en ont déjà bénéficié.
Au titre des performances techniques enregistrées sur la base des indicateurs relatifs aux objectifs, ce sont 40.796 bénéficiaires directs qui ont été touchés par le projet, soit 40% de l’objectif global. Au niveau des pistes rurales, 514 km de linéaires de routes rurales réhabilitées et entretenues sur un total de 1467 prévues, soit 1/3 réalisées. Pour ce qui est des plantations, les travaux réalisés portent sur une superficie totale de 11.376 ha, ce qui équivaut à 22% de l’objectif global.
Relativement aux performances techniques basées sur les indicateurs de résultats clés intermédiaires, le projet a permis à 80.789 producteurs sur 104.000 d’adopter des techniques culturales améliorées. En plus, 8 organisation agricoles su 64 ont bénéficié d’un programme de renforcement de capacités. Dans le même registre, on note une amélioration de la production du coton qui est de 450.145 tonnes sur 400.000tonnes attendues, soit 136 %.
Pour ce qui est des filières, d’importants acquis enregistrés au dire du coordonnateur. Ainsi, la productivité du cacao s’est améliorée avec 300 ha détruits en raison du Shollen Shoot contre 5449 ha de vergers replantés et 11 874 planteurs formés aux bonnes pratiques agricoles. En vue de facilité l’écoulement des fèves, il est prévu 175,2 km de rehabilitation de pistes rurales.
Au niveau de la productivité des filières palmier à huile et hévéa, il a été crée 4384 plantations d’hévéa et 1359 ha pour le palmier à huile. Dans ces deux secteurs, 153 km de pistes de désertes agricoles ont été livrées sur 453 attendues.
S’agissant des filières coton et anacarde, il y a eu 450 145 tonnes de coton graine produites au cours de la campagne 214-2015 et 5000 paires de bœufs de culture attelée au bénéfice des producteurs. Pour l’évacuation harmonieuse de ces produits, 135,160 km de pistes ont été réalisés dans le bassin cotonnier sur 162,210 km prévues. Quant à la filière anacarde, c’est un total de 200,450 km de piste réceptionnés sur 370,5 km.
Le conférencier a fait savoir que les perspectives sont bonnes pour la suite du projet. Il a annoncé l’intensification dans les différents axes d’intervention et fait remarquer que le taux de décaissement qui est de 33 % va connaitre une augmentation par le sérieux dans l’exécution des travaux et donnera un taux de 50%.
Ernest Famin