Face à des étudiants de l’INP-HB qui lui ont posé la question plusieurs fois et sous plusieurs formes, le ministre du Budget, Abdourahamane Cissé, a répondu que l’Institut national polytechnique Félix-Houphouët-Boigny (Inp-Hb) ne sera pas privatisé. Mais il y a des réformes en cours pour améliorer la qualité de la formation et rendre les étudiants plus compétitifs sur le marché du travail. C’était le mercredi 4 mai dernier, alors qu’il y animait une conférence sur «La gouvernance des entreprises publiques pour une meilleure compétitivité». « Soyez rassurés, il n’y a pas de privatisation. Nous avons besoin des étudiants qui sont bons et non des étudiants qui sont riches. C’est la seule école dont dispose la Côte d’Ivoire pour la formation des ingénieurs dont elle a besoin pour son développement. De toutes les manières, je n’ai pas reçu ce dossier. Et si jamais, il se retrouvait sur ma table, je ne le signerai pas. Mais pour la réforme, oui. Il y a une réforme qui est en cours », a répondu le ministre.
Dans sa communication, Abdourahamane Cissé a fait savoir aux étudiants de l’INP-HB que l’Etat a recours aux nouvelles technologies de l’information (NTIC) pour améliorer la gouvernance des entreprises et réduire la corruption et les déperditions. Il a cité comme exemple, l’informatisation des services des douanes et des Impôts, l’interconnexion des deux services et l’installation prochaine de scanners sur les postes frontaliers de Noé, de Ouangolodougou et autres.
Pour finir, le conférencier a invité ses hôtes à créer des Junior entreprises en vue de se frotter déjà au monde du travail avant la fin de leur formation. Il pourrait, a-t-il promis, leur confier des marchés-études si ces derniers le sollicitaient.
Une rumeur de privatisation de l’INP-HB avait circulé en mars dernier. Le collectif des syndicats de la prestigieuse école s’était même élevé contre ce projet et avait menacé de débrayer. Il estimait que «l’INP-HB n’est pas un EPN en faillite et assure pleinement ses missions de formation et de recherche» et «il n’existe pas non plus de problème de gouvernance» pour qu’une quelconque dissolution soit mise en œuvre.
Des documents élaborés par le cabinet de Me Alain Aboa, avocat, professeur de Droit à l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan et dont Notre Voie avait reçu copie, proclamaient la dissolution et la session de l’INP-HB à une association privée, avec un nouveau statut juridique. Des projets de décret à déposer sur la table du président de la République pour signature avaient également été rédigés par le même cabinet. Interrogé en son temps sur la question, le directeur général de l’Inp-Hb, Dr. Koffi N’Guessan avait répondu que la privatisation d’un établissement public n’émanait pas d’un directeur général. Pour lui, les gens racontaient de simples ragots.
OUATTARA Abdul-Mohamed
Dans sa communication, Abdourahamane Cissé a fait savoir aux étudiants de l’INP-HB que l’Etat a recours aux nouvelles technologies de l’information (NTIC) pour améliorer la gouvernance des entreprises et réduire la corruption et les déperditions. Il a cité comme exemple, l’informatisation des services des douanes et des Impôts, l’interconnexion des deux services et l’installation prochaine de scanners sur les postes frontaliers de Noé, de Ouangolodougou et autres.
Pour finir, le conférencier a invité ses hôtes à créer des Junior entreprises en vue de se frotter déjà au monde du travail avant la fin de leur formation. Il pourrait, a-t-il promis, leur confier des marchés-études si ces derniers le sollicitaient.
Une rumeur de privatisation de l’INP-HB avait circulé en mars dernier. Le collectif des syndicats de la prestigieuse école s’était même élevé contre ce projet et avait menacé de débrayer. Il estimait que «l’INP-HB n’est pas un EPN en faillite et assure pleinement ses missions de formation et de recherche» et «il n’existe pas non plus de problème de gouvernance» pour qu’une quelconque dissolution soit mise en œuvre.
Des documents élaborés par le cabinet de Me Alain Aboa, avocat, professeur de Droit à l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan et dont Notre Voie avait reçu copie, proclamaient la dissolution et la session de l’INP-HB à une association privée, avec un nouveau statut juridique. Des projets de décret à déposer sur la table du président de la République pour signature avaient également été rédigés par le même cabinet. Interrogé en son temps sur la question, le directeur général de l’Inp-Hb, Dr. Koffi N’Guessan avait répondu que la privatisation d’un établissement public n’émanait pas d’un directeur général. Pour lui, les gens racontaient de simples ragots.
OUATTARA Abdul-Mohamed