Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Procureur général Aly Yéo invite ‘’toutes les parties engagées’’ dans ce procès à ‘’éviter toutes déclarations tendancieuses’’ visant à jeter le discrédit sur cette Cour et sur la régularité du procès, indique un communiqué parvenu, mardi, à APA.
Le Procureur général, auteur du communiqué, rappelle que ‘'ce procès se tient devant une Cour légalement constituée en toute transparence par les procédures prévues par les lois en vigueur''.
Lundi, à l'issue de l'audience d'ouverture de la 1ère session de la Cour d'Assises d'Abidjan devant laquelle sera, également, examiné le dossier de Mme Simone Gbagbo poursuivie pour ‘'crime contre l'humanité et crime de guerre'', l'un de ses conseils, Me Rodrigue Dadjé a dénoncé ‘'un procès politique''.
Selon l'avocat, ‘'la liste des jurés est composée à 95% de personnes issues du Nord ou malinkés alors que Mme Gbagbo est poursuivie pour avoir fait tuer des gens issus du Nord. Si on nous dit que ça ne pose pas problème, je dis non. C'est un procès politique (…). Le pouvoir ivoirien veut que Mme Gbagbo soit condamnée, cette Cour qui a été choisie sur mesure ne fera que la condamner'', a déclaré Me Dadjé à la presse.
Pour le Procureur général, Aly Yéo, le choix des jurés résulte d'un tirage au sort fait par la Cour lors de sa première audience sur la liste établie, pour une période de trois années, par le préfet et ce conformément aux règles de procédures pénales en vigueur'', explique le magistrat.
‘'Cette liste de jury criminel ne comprend que des personnalités (chefs traditionnels, notables, hauts fonctionnaires à la retraite,etc.) choisies par le Préfet de région en raison de leur probité et de leur honnêteté'', précise-t-il.
En conséquence, poursuit le communiqué, ‘'il ne peut être soutenu que tel ou tel juré a été choisi suivant son appartenance ethnique ou régionale, encore moins religieuse'', rappelant que ‘'la Cour doit demeurer le seul lieu des débats de droit et des contestations éventuelles des accusés et de leurs Conseils (…) qui ont usé au cours de cette audience de leur droit de récusation de cinq (5) jurés''.
Le Procureur général exhorte les parties à ‘'contribuer à la tenue d'un procès juste et équitable en menant les débats au prétoire de la Cour et non en tenant des déclarations sans fondements devant la presse, car la Côte d'Ivoire a fait le choix de juger les personnes poursuivies pour crime contre l'humanité et crime de guerre commis sur le territoire national devant sa propre juridiction'', conclut M. Yéo.
La première session de la Cour d'Assises de Côte d'Ivoire siégeant à Abidjan s'est ouverte, lundi, avec dans le box des accusés onze prévenus dont Mme Simone Ehivet Gbagbo, l'épouse de l'ancien Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, pour son implication présumée dans la crise postélectorale qui a fait 3000 victimes, de décembre 2010à avril 2011.
Poursuivie pour ''crimes contre les prisonniers de guerre (crimes de guerre) et crime contre l'humanité'', Mme Gbagbo comparaitra le mardi 31 mai 2016 au tribunal de Yopougon, à l'ouest d'Abidjan.
HS/ls/APA
Le Procureur général, auteur du communiqué, rappelle que ‘'ce procès se tient devant une Cour légalement constituée en toute transparence par les procédures prévues par les lois en vigueur''.
Lundi, à l'issue de l'audience d'ouverture de la 1ère session de la Cour d'Assises d'Abidjan devant laquelle sera, également, examiné le dossier de Mme Simone Gbagbo poursuivie pour ‘'crime contre l'humanité et crime de guerre'', l'un de ses conseils, Me Rodrigue Dadjé a dénoncé ‘'un procès politique''.
Selon l'avocat, ‘'la liste des jurés est composée à 95% de personnes issues du Nord ou malinkés alors que Mme Gbagbo est poursuivie pour avoir fait tuer des gens issus du Nord. Si on nous dit que ça ne pose pas problème, je dis non. C'est un procès politique (…). Le pouvoir ivoirien veut que Mme Gbagbo soit condamnée, cette Cour qui a été choisie sur mesure ne fera que la condamner'', a déclaré Me Dadjé à la presse.
Pour le Procureur général, Aly Yéo, le choix des jurés résulte d'un tirage au sort fait par la Cour lors de sa première audience sur la liste établie, pour une période de trois années, par le préfet et ce conformément aux règles de procédures pénales en vigueur'', explique le magistrat.
‘'Cette liste de jury criminel ne comprend que des personnalités (chefs traditionnels, notables, hauts fonctionnaires à la retraite,etc.) choisies par le Préfet de région en raison de leur probité et de leur honnêteté'', précise-t-il.
En conséquence, poursuit le communiqué, ‘'il ne peut être soutenu que tel ou tel juré a été choisi suivant son appartenance ethnique ou régionale, encore moins religieuse'', rappelant que ‘'la Cour doit demeurer le seul lieu des débats de droit et des contestations éventuelles des accusés et de leurs Conseils (…) qui ont usé au cours de cette audience de leur droit de récusation de cinq (5) jurés''.
Le Procureur général exhorte les parties à ‘'contribuer à la tenue d'un procès juste et équitable en menant les débats au prétoire de la Cour et non en tenant des déclarations sans fondements devant la presse, car la Côte d'Ivoire a fait le choix de juger les personnes poursuivies pour crime contre l'humanité et crime de guerre commis sur le territoire national devant sa propre juridiction'', conclut M. Yéo.
La première session de la Cour d'Assises de Côte d'Ivoire siégeant à Abidjan s'est ouverte, lundi, avec dans le box des accusés onze prévenus dont Mme Simone Ehivet Gbagbo, l'épouse de l'ancien Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, pour son implication présumée dans la crise postélectorale qui a fait 3000 victimes, de décembre 2010à avril 2011.
Poursuivie pour ''crimes contre les prisonniers de guerre (crimes de guerre) et crime contre l'humanité'', Mme Gbagbo comparaitra le mardi 31 mai 2016 au tribunal de Yopougon, à l'ouest d'Abidjan.
HS/ls/APA