Monsieur le Ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances avait vivement souhaité participer à l’ouverture de cette cérémonie.
Ayant été empêché il m’a demandé de venir le représenter. Je vais donc lire son discours.
• Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
• Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
• Mesdames et Messieurs les Conseillers et représentants des ministères techniques,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs, Directeurs Généraux,
• Mesdames et Messieurs les Coordonnateurs des programmes/projets FED,
• Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
• Chers collaborateurs,
• Chers amis de la presse,
• Distingués invités, Mesdames et Messieurs.
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’ouverture de cette première édition de la journée de la coopération entre l’Union Européenne et la Côte d’Ivoire.
A cette occasion, je voudrais adresser mes salutations et mes sincères remerciements à l’ensemble des invités dont la distinguée présence donne un éclat particulier à cette cérémonie.
Il me plait également, d’exprimer toute ma gratitude, au nom de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire et de son Gouvernement, à l’Union européenne pour la qualité de sa coopération avec notre pays et pour sa constante sollicitude.
J’associe à ces remerciements, l’ensemble de nos collaborateurs qui sont en charge du suivi des projets fruits de notre coopération, notamment la Cellule de Coordination de la Coopération Côte d’Ivoire / Union Européenne ainsi que la Délégation de l’Union Européenne.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez certainement, la coopération entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre de ce qui est communément appelé l’accord de Cotonou mais qui s’intitule officiellement l’accord de partenariat ACP-UE.
C’est vous dire que le concept de partenariat est au cœur de notre relation avec l’Union européenne. Le partenariat ACP-UE couvre le domaine politique mais aussi, les domaines, économique, commercial et de coopération au développement.
Notre pays a toujours mis un point d’honneur au bon fonctionnement de ce partenariat, car comme tout partenariat, il implique le respect des engagements mutuels, une redevabilité mutuelle et donc nécessairement un dialogue permanent sur le suivi desdits engagements.
Je note avec beaucoup de satisfaction que ce dialogue franc et sincère a toujours abouti à une collaboration fructueuse entre la partie ivoirienne et l’Union Européenne.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Dans le cadre de cette collaboration, l’Union européenne accompagne le gouvernement ivoirien, à travers les ressources du Fonds Européen de Développement (FED) et les ressources tirées de ses lignes budgétaires, dans plusieurs secteurs prioritaires de développement.
La mise en œuvre du 10ème FED dont l’enveloppe programmable était fixée à 218 millions d’euros soit 143 milliards de francs CFA, a permis d’appuyer plusieurs initiatives notamment :
- la sortie de crise avec 25 millions d’euros soit 16,4 milliards de francs CFA,
- la réforme judiciaire pour un montant de 18 millions d’euros soit 11,8 milliards de francs CFA,
- le réseau routier avec 70 millions d’euros soit 45,9 milliards de francs CFA,
- la formation professionnelle pour 25 millions d’euros soit 16,4 milliards de francs CFA,
- la gouvernance économique avec un montant de 11 millions d’euros soit 7,2 milliards de francs CFA,
- la santé pour 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de francs CFA,
- l’eau et l’assainissement pour 25 millions d’euros soit 16,4 milliards de francs CFA,
- la société civile avec 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de francs CFA, et
- le renforcement des capacités nationales en vue d’une meilleure absorption de l’aide, pour un montant de 8,5 millions d’euros soit 5,6 milliards de francs CFA.
Cette enveloppe initiale de 218 millions euros (143 milliards francs CFA) a été quasiment doublé en 2011 et 2012 par un appui budgétaire général de restauration de l’Autorité de l’Etat de 144 millions d’euros soit 94,5 milliards de francs CFA, des aides d’urgence liées à la crise post-électorale de plus 40 millions d’euros soit 26,2 milliards de francs CFA et des appuis spécifiques au DDR de près de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de francs CFA.
A ce jour les ressources du 10ème FED sont totalement engagées et les derniers projets sont en cours d’exécution.
Mesdames/Messieurs
Le 11ème FED a été signé à Nairobi au Kenya en 2014 pour la période 2014-2020 avec une enveloppe de 273 millions d’euros soit 179,1 milliards de francs CFA, en nette progression par rapport aux ressources du 10ème FED.
La signature de ce nouveau cadre de coopération constitue une nouvelle preuve de la confiance, de la solidarité et de l’engagement de l’Union européenne et de ses Etats membres aux côtés de notre pays et de ses populations pour participer à relever les défis d’un développement durable, dans un contexte sous régional et régional de plus en plus volatile.
Ce 11ème FED sera exécuté à travers trois secteurs de concentration principaux. Il s’agit de la « Gouvernance » avec 60 millions d’euros soit 39,36 milliards de francs CFA, de l’ « Agriculture et sécurité alimentaire » pour un montant de 60 millions d’euros soit 39,36 milliards de francs CFA et de l’ « Energie » pour 139 millions d’euros soit 91,2 milliards de francs CFA.
Dans ce cadre, deux conventions de financement ont été signées le 4 décembre 2015. Il s’agit :
- du projet « Energos » pour un montant de 71 millions d’euros soit 46,6 milliards de francs CFA et ;
- du programme d’appui au foncier Rural (PAFR), d’une valeur de 41 millions d’euros soit 26,9 milliards de francs CFA sous forme d’appui budgétaire sectoriel destiné à contribuer à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Pour cette année 2016, cinq conventions de financement sont en cours de formulation et sont prévues pour être signées au plus tard dans le dernier trimestre de l’année.
La signature de ces cinq conventions portera le taux d’engagement du 11ème FED à 100% après seulement deux années et à quatre années de la fin de ce cadre financier pluriannuel.
Ce dynamisme traduit l’excellente capacité de notre pays à absorber l’aide de l’UE. Toutefois, ce niveau élevé d’engagement laissera les quatre années qui nous séparent de 2020, sans possibilité de mettre en place des actions de renforcement des programmes en cours ou de définition de programmes additionnels générés par de nouveaux défis et enjeux ou par des priorités nouvelles qui seront issues de la revue à mi-parcours du PND 2016-2020.
C’est pourquoi, je voudrais demander à l’Union Européenne de continuer à accompagner la Côte d’Ivoire notamment à travers une rallonge de notre PIN 11ème FED, aux fins de consolider les actions en cours ainsi que la politique nationale d’emploi en faveur des jeunes et de gestion des problématiques liées à la migration.
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs des Etats membres de l’UE,
Au regard de l’importance de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne, l’initiative d’organiser cette journée qui vise à accroitre la visibilité de l’aide communautaire est tout à fait pertinente et appropriée.
En effet, cette journée est une bonne opportunité de montrer à tous, à travers la revue générale du portefeuille de projets en cours, que l’aide de l’Union Européenne reste alignée sur les priorités de développement du gouvernement ivoirien notamment le Plan National de Développement 2016-2020.
C’est pourquoi, je voudrais encourager l’ensemble des participants à profiter de cette opportunité qui leur est offerte pour avoir des échanges approfondis avec nos services et ceux des Ministères et structures bénéficiaires des projets.
Le Gouvernement ivoirien attend de cet exercice que les décideurs nationaux et internationaux de tous les secteurs (public, privé, société civile, partenaires au développement) soient mobilisés autour de la Coopération CI/UE.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mon propos en déclarant ouverte la journée de la coopération Côte d’Ivoire- Union européenne.
Je vous remercie de votre aimable attention !
Ayant été empêché il m’a demandé de venir le représenter. Je vais donc lire son discours.
• Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
• Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
• Mesdames et Messieurs les Conseillers et représentants des ministères techniques,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs, Directeurs Généraux,
• Mesdames et Messieurs les Coordonnateurs des programmes/projets FED,
• Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
• Chers collaborateurs,
• Chers amis de la presse,
• Distingués invités, Mesdames et Messieurs.
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’ouverture de cette première édition de la journée de la coopération entre l’Union Européenne et la Côte d’Ivoire.
A cette occasion, je voudrais adresser mes salutations et mes sincères remerciements à l’ensemble des invités dont la distinguée présence donne un éclat particulier à cette cérémonie.
Il me plait également, d’exprimer toute ma gratitude, au nom de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire et de son Gouvernement, à l’Union européenne pour la qualité de sa coopération avec notre pays et pour sa constante sollicitude.
J’associe à ces remerciements, l’ensemble de nos collaborateurs qui sont en charge du suivi des projets fruits de notre coopération, notamment la Cellule de Coordination de la Coopération Côte d’Ivoire / Union Européenne ainsi que la Délégation de l’Union Européenne.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez certainement, la coopération entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre de ce qui est communément appelé l’accord de Cotonou mais qui s’intitule officiellement l’accord de partenariat ACP-UE.
C’est vous dire que le concept de partenariat est au cœur de notre relation avec l’Union européenne. Le partenariat ACP-UE couvre le domaine politique mais aussi, les domaines, économique, commercial et de coopération au développement.
Notre pays a toujours mis un point d’honneur au bon fonctionnement de ce partenariat, car comme tout partenariat, il implique le respect des engagements mutuels, une redevabilité mutuelle et donc nécessairement un dialogue permanent sur le suivi desdits engagements.
Je note avec beaucoup de satisfaction que ce dialogue franc et sincère a toujours abouti à une collaboration fructueuse entre la partie ivoirienne et l’Union Européenne.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Dans le cadre de cette collaboration, l’Union européenne accompagne le gouvernement ivoirien, à travers les ressources du Fonds Européen de Développement (FED) et les ressources tirées de ses lignes budgétaires, dans plusieurs secteurs prioritaires de développement.
La mise en œuvre du 10ème FED dont l’enveloppe programmable était fixée à 218 millions d’euros soit 143 milliards de francs CFA, a permis d’appuyer plusieurs initiatives notamment :
- la sortie de crise avec 25 millions d’euros soit 16,4 milliards de francs CFA,
- la réforme judiciaire pour un montant de 18 millions d’euros soit 11,8 milliards de francs CFA,
- le réseau routier avec 70 millions d’euros soit 45,9 milliards de francs CFA,
- la formation professionnelle pour 25 millions d’euros soit 16,4 milliards de francs CFA,
- la gouvernance économique avec un montant de 11 millions d’euros soit 7,2 milliards de francs CFA,
- la santé pour 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de francs CFA,
- l’eau et l’assainissement pour 25 millions d’euros soit 16,4 milliards de francs CFA,
- la société civile avec 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de francs CFA, et
- le renforcement des capacités nationales en vue d’une meilleure absorption de l’aide, pour un montant de 8,5 millions d’euros soit 5,6 milliards de francs CFA.
Cette enveloppe initiale de 218 millions euros (143 milliards francs CFA) a été quasiment doublé en 2011 et 2012 par un appui budgétaire général de restauration de l’Autorité de l’Etat de 144 millions d’euros soit 94,5 milliards de francs CFA, des aides d’urgence liées à la crise post-électorale de plus 40 millions d’euros soit 26,2 milliards de francs CFA et des appuis spécifiques au DDR de près de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de francs CFA.
A ce jour les ressources du 10ème FED sont totalement engagées et les derniers projets sont en cours d’exécution.
Mesdames/Messieurs
Le 11ème FED a été signé à Nairobi au Kenya en 2014 pour la période 2014-2020 avec une enveloppe de 273 millions d’euros soit 179,1 milliards de francs CFA, en nette progression par rapport aux ressources du 10ème FED.
La signature de ce nouveau cadre de coopération constitue une nouvelle preuve de la confiance, de la solidarité et de l’engagement de l’Union européenne et de ses Etats membres aux côtés de notre pays et de ses populations pour participer à relever les défis d’un développement durable, dans un contexte sous régional et régional de plus en plus volatile.
Ce 11ème FED sera exécuté à travers trois secteurs de concentration principaux. Il s’agit de la « Gouvernance » avec 60 millions d’euros soit 39,36 milliards de francs CFA, de l’ « Agriculture et sécurité alimentaire » pour un montant de 60 millions d’euros soit 39,36 milliards de francs CFA et de l’ « Energie » pour 139 millions d’euros soit 91,2 milliards de francs CFA.
Dans ce cadre, deux conventions de financement ont été signées le 4 décembre 2015. Il s’agit :
- du projet « Energos » pour un montant de 71 millions d’euros soit 46,6 milliards de francs CFA et ;
- du programme d’appui au foncier Rural (PAFR), d’une valeur de 41 millions d’euros soit 26,9 milliards de francs CFA sous forme d’appui budgétaire sectoriel destiné à contribuer à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural.
Pour cette année 2016, cinq conventions de financement sont en cours de formulation et sont prévues pour être signées au plus tard dans le dernier trimestre de l’année.
La signature de ces cinq conventions portera le taux d’engagement du 11ème FED à 100% après seulement deux années et à quatre années de la fin de ce cadre financier pluriannuel.
Ce dynamisme traduit l’excellente capacité de notre pays à absorber l’aide de l’UE. Toutefois, ce niveau élevé d’engagement laissera les quatre années qui nous séparent de 2020, sans possibilité de mettre en place des actions de renforcement des programmes en cours ou de définition de programmes additionnels générés par de nouveaux défis et enjeux ou par des priorités nouvelles qui seront issues de la revue à mi-parcours du PND 2016-2020.
C’est pourquoi, je voudrais demander à l’Union Européenne de continuer à accompagner la Côte d’Ivoire notamment à travers une rallonge de notre PIN 11ème FED, aux fins de consolider les actions en cours ainsi que la politique nationale d’emploi en faveur des jeunes et de gestion des problématiques liées à la migration.
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs des Etats membres de l’UE,
Au regard de l’importance de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne, l’initiative d’organiser cette journée qui vise à accroitre la visibilité de l’aide communautaire est tout à fait pertinente et appropriée.
En effet, cette journée est une bonne opportunité de montrer à tous, à travers la revue générale du portefeuille de projets en cours, que l’aide de l’Union Européenne reste alignée sur les priorités de développement du gouvernement ivoirien notamment le Plan National de Développement 2016-2020.
C’est pourquoi, je voudrais encourager l’ensemble des participants à profiter de cette opportunité qui leur est offerte pour avoir des échanges approfondis avec nos services et ceux des Ministères et structures bénéficiaires des projets.
Le Gouvernement ivoirien attend de cet exercice que les décideurs nationaux et internationaux de tous les secteurs (public, privé, société civile, partenaires au développement) soient mobilisés autour de la Coopération CI/UE.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mon propos en déclarant ouverte la journée de la coopération Côte d’Ivoire- Union européenne.
Je vous remercie de votre aimable attention !