Quel modèle agricole africain ? Une question qui fascine actuellement les paysans du continent. Tout simplement parce que les paysans africains ne tirent pas plus de 20% de leurs besoins des terres cultivables.
Le drame est là : les intérêts des états Africains ne concordent toujours pas avec les intérêts des planteurs africains dont les terres cultivables sont ‘’absorbées’’ par certaines multinationales occidentales, en passant par la République démocratique du Congo, on a aujourd’hui du mal à y croire, que l’Afrique reste, elle-même l’ennemie des Africains. On ne peut pour le moment, dessiner aucun modèle agricole pour l’Afrique, coupable d’avoir franchi une (ligne rouge) qu’on appelle les « domaines de l’Etat».
Certains Etats Africains ont recours à cette appellation contre la volonté du paysan africain, pour vendre les terres appartenant à tout le monde. Depuis, la situation agricole de l’Afrique « mal en point » s’est complètement retournée comme cela arrive dans certains pays aujourd’hui en Afrique. Le Niger, le Mali, le Tchad, le Burkina n’ont aucun plan pour sauver leurs populations paysannes contre la sécheresse, mortel ennemie pour le coton Burkinabé, Malien ; l’élevage Nigérien, ou le bovin Tchadien.
Aujourd’hui, la situation agricole en Afrique ou sa détérioration complète relève des Etats africains eux-mêmes. Aucun Etat africain ne sait faire de la prévision. Et, encore ils ne maitrisent pas la pluviométrie. Pas de réactions à chaud. C’est la défaite alimentaire. Un aveu couteux qui fait plaisir à la FAO, qui doit désormais « redéployer » tous les experts agricoles en Afrique pour vaincre la Côte-d’Ivoire, le Tchad, le Soudan, le Mali, le Niger, le Burkina, l’Éthiopie, qu’elle dispose un « plan » de bataille pour sauver l’Afrique. Le continent africain a-t-il besoin d’un modèle agricole ? Le sénégalo veut s’appuyer sur sa propre stratégie: Son premier objectif, en 2017, c’est d’atteindre plus d’un million de tonnes de riz, ou moderniser le matériel agricole. Quand au Maroc il veut valoriser l’aspect industriel. Dans ce concert vulnérable de l’Agriculture africaine, il y a le Ghana, le Benin, le Nigeria qui ont opté pour l’Agriculture intense et familiale. Dans ce sens, le succès de la Côte-d’Ivoire se reposait sur l’Agriculture.
Le cacao, le café, maintenait absolument le statut de pays « intermédiaire » au monde, et contenait l’offensive économique des pays occidentaux.
Félix Houphouët-Boigny avait son propre système de répartition des terres agricoles et neutralisait les paysans.
Une formule dans laquelle tous les paysans ivoiriens ont fait le lit de l’excellence agricole, librement à travers la « coupe Nationale du progrès ».Aujourd’hui, là Côte-d’Ivoire a-t-elle encore les moyens de revenir à cette agriculture familiale ?
Ben Ismaël
Le drame est là : les intérêts des états Africains ne concordent toujours pas avec les intérêts des planteurs africains dont les terres cultivables sont ‘’absorbées’’ par certaines multinationales occidentales, en passant par la République démocratique du Congo, on a aujourd’hui du mal à y croire, que l’Afrique reste, elle-même l’ennemie des Africains. On ne peut pour le moment, dessiner aucun modèle agricole pour l’Afrique, coupable d’avoir franchi une (ligne rouge) qu’on appelle les « domaines de l’Etat».
Certains Etats Africains ont recours à cette appellation contre la volonté du paysan africain, pour vendre les terres appartenant à tout le monde. Depuis, la situation agricole de l’Afrique « mal en point » s’est complètement retournée comme cela arrive dans certains pays aujourd’hui en Afrique. Le Niger, le Mali, le Tchad, le Burkina n’ont aucun plan pour sauver leurs populations paysannes contre la sécheresse, mortel ennemie pour le coton Burkinabé, Malien ; l’élevage Nigérien, ou le bovin Tchadien.
Aujourd’hui, la situation agricole en Afrique ou sa détérioration complète relève des Etats africains eux-mêmes. Aucun Etat africain ne sait faire de la prévision. Et, encore ils ne maitrisent pas la pluviométrie. Pas de réactions à chaud. C’est la défaite alimentaire. Un aveu couteux qui fait plaisir à la FAO, qui doit désormais « redéployer » tous les experts agricoles en Afrique pour vaincre la Côte-d’Ivoire, le Tchad, le Soudan, le Mali, le Niger, le Burkina, l’Éthiopie, qu’elle dispose un « plan » de bataille pour sauver l’Afrique. Le continent africain a-t-il besoin d’un modèle agricole ? Le sénégalo veut s’appuyer sur sa propre stratégie: Son premier objectif, en 2017, c’est d’atteindre plus d’un million de tonnes de riz, ou moderniser le matériel agricole. Quand au Maroc il veut valoriser l’aspect industriel. Dans ce concert vulnérable de l’Agriculture africaine, il y a le Ghana, le Benin, le Nigeria qui ont opté pour l’Agriculture intense et familiale. Dans ce sens, le succès de la Côte-d’Ivoire se reposait sur l’Agriculture.
Le cacao, le café, maintenait absolument le statut de pays « intermédiaire » au monde, et contenait l’offensive économique des pays occidentaux.
Félix Houphouët-Boigny avait son propre système de répartition des terres agricoles et neutralisait les paysans.
Une formule dans laquelle tous les paysans ivoiriens ont fait le lit de l’excellence agricole, librement à travers la « coupe Nationale du progrès ».Aujourd’hui, là Côte-d’Ivoire a-t-elle encore les moyens de revenir à cette agriculture familiale ?
Ben Ismaël