La porte-parole adjointe du gouvernement ivoirien, Affoussiata Bamba-Lamine a affirmé mercredi qu’"aucun contenu et calendrier" n’ont été arrêtés concernant la révision annoncée de la Constitution, précisant que "les modalités seront données au moment opportun", après un Conseil des ministres.
"L’initiative de la révision constitutionnelle appartient au président de la République, pour l’instant aucun contenu n’a été indiqué, tout le monde est unanime qu’il y a des aspects conflictogènes mais aucun calendrier n’a été arrêté", a dit Mme Bamba-Lamine.
"Toutes les modalités seront données au moment opportun ainsi que le calendrier", a-t-elle poursuivi, ajoutant qu'"il ne faut pas préjuger des débats qui pourront avoir lieu".
Dans son discours à l'occasion du nouvel an, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé un référendum pour fin 2016 en vue d'"extirper les articles conflictogènes" de la Constitution actuelle, et l'"adapter à l’évolution de (la) société et assurer une plus grande cohérence au niveau (des) institutions" du pays.
Ce projet de M. Ouattara suscite un débat au sein de la classe politique et la société civile. Alors que certains appellent à une Constitution "consensuelle", d’autres soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir "être candidat en 2020" après son second mandat.
L'article 35 fixant les conditions d’éligibilité à la présidence de la République a été source de polémiques pendant plusieurs années en Côte d'Ivoire.
EFI
"L’initiative de la révision constitutionnelle appartient au président de la République, pour l’instant aucun contenu n’a été indiqué, tout le monde est unanime qu’il y a des aspects conflictogènes mais aucun calendrier n’a été arrêté", a dit Mme Bamba-Lamine.
"Toutes les modalités seront données au moment opportun ainsi que le calendrier", a-t-elle poursuivi, ajoutant qu'"il ne faut pas préjuger des débats qui pourront avoir lieu".
Dans son discours à l'occasion du nouvel an, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé un référendum pour fin 2016 en vue d'"extirper les articles conflictogènes" de la Constitution actuelle, et l'"adapter à l’évolution de (la) société et assurer une plus grande cohérence au niveau (des) institutions" du pays.
Ce projet de M. Ouattara suscite un débat au sein de la classe politique et la société civile. Alors que certains appellent à une Constitution "consensuelle", d’autres soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir "être candidat en 2020" après son second mandat.
L'article 35 fixant les conditions d’éligibilité à la présidence de la République a été source de polémiques pendant plusieurs années en Côte d'Ivoire.
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