Sinématiali – Un périmètre irrigué de 50 hectares, aménagé à Nangorigoh (commune de Sinématiali), dans le cadre de la stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz, a été officiellement remis, vendredi, aux bénéficiaires.
Financé à hauteur de 820 millions de francs CFA par l’Union Européenne et mise en œuvre par l’Association pour le développement des cultures vivrières intensives (ADCVI), le projet de périmètre irrigué de Nangorigoh fait partie intégrante de cette stratégie qui vise à améliorer la productivité des cultures vivrières par la modernisation des conditions de travail des paysans. Son enjeu est de prémunir la population des villes ivoiriennes plus en plus croissante de l’insécurité alimentaire, a indiqué le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa, qui a procédé cette remise officielle.
« Dans quelques années Abidjan pourrait aborder les 10 millions d’habitants. Et nous voyons chaque jour les effets des changements climatiques. Il est évident que ce n’est pas dans les conditions actuelles de production que nos braves producteurs et productrices pourront subvenir aux besoins (alimentaires) des milieux urbains », a expliqué le ministre.
Selon les estimations, la production annuelle de personnes (dont 70 femmes) qui sont installées sur le périmètre irrigué de Nangorigoh devraient atteindre 1500 tonnes de vivriers pour un chiffre d’affaire de 150 millions de francs CFA. Cela représente un revenu moyen mensuel de 100 000 f, « largement au-delà de Smig », a souligné M. Sangafowa, qui a souhaité que d’autres projets de modernisation des moyens de production viennent s’inspirer de cette expérience.
kaem/kam
Financé à hauteur de 820 millions de francs CFA par l’Union Européenne et mise en œuvre par l’Association pour le développement des cultures vivrières intensives (ADCVI), le projet de périmètre irrigué de Nangorigoh fait partie intégrante de cette stratégie qui vise à améliorer la productivité des cultures vivrières par la modernisation des conditions de travail des paysans. Son enjeu est de prémunir la population des villes ivoiriennes plus en plus croissante de l’insécurité alimentaire, a indiqué le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa, qui a procédé cette remise officielle.
« Dans quelques années Abidjan pourrait aborder les 10 millions d’habitants. Et nous voyons chaque jour les effets des changements climatiques. Il est évident que ce n’est pas dans les conditions actuelles de production que nos braves producteurs et productrices pourront subvenir aux besoins (alimentaires) des milieux urbains », a expliqué le ministre.
Selon les estimations, la production annuelle de personnes (dont 70 femmes) qui sont installées sur le périmètre irrigué de Nangorigoh devraient atteindre 1500 tonnes de vivriers pour un chiffre d’affaire de 150 millions de francs CFA. Cela représente un revenu moyen mensuel de 100 000 f, « largement au-delà de Smig », a souligné M. Sangafowa, qui a souhaité que d’autres projets de modernisation des moyens de production viennent s’inspirer de cette expérience.
kaem/kam