Abidjan (Côte d'Ivoire) - La Côte d’Ivoire ambitionne de prendre le lead de la mise en place d’une bourse de l’anacarde pour permettre aux acteurs de cette filière de suivre au jour le jour les cours mondiaux, a annoncé le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Malamine Sanogo.
Dans un entretien à APA en marge de la réunion bilan à mi-parcours de la campagne 2016 de commercialisation des noix de cajou (anacarde), vendredi, M. Sanogo a rappelé qu'un ‘'Conseil des ministres a donné son accord pour créer une bourse du physique en Côte d'Ivoire'' pour ‘'tout ce qui est matière première agricole''.
‘'On veut commencer avec l'anacarde parce que c'est une filière qui n'a pas de référentiel au niveau international. Et comme nous pesons dans le commerce international parce qu'on fait cas même la moitié de cette production, on peut initier cette bourse'', a-t-il expliqué, ajoutant que ‘'les études ont déjà commencé''.
La Côte d'Ivoire est devenue en 2015, le premier producteur mondial de l'anacarde avec 700 000 tonnes. Sur cette production, seulement 45 000 tonnes ont été transformées localement, à en croire, le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde.
Selon Malamine Sanogo, à côté de la bourse du physique, il y a d'autres instruments du marché. A ce propos, il a cité la ‘'loi sur le récépissé d'entreposage''.
‘'Nous allons mettre très bientôt en place une société d'entreposage en Côte d'Ivoire qui aura pour mission de pouvoir recevoir les produits contre récépissé d'entreposage, qui sera monnayable au niveau des banques qui seront dans le système'', a encore expliqué le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde.
‘'Ca va permettre aux producteurs de déposer leur produit et de prendre ces récépissés pour se faire payer. Ca va permettre aussi aux transformateurs qui n'ont pas les moyens de mobiliser des financements pour la transformation, d'avoir accès aux matières premières sous conditions que c'est un financement qui va s'inscrire dans une logique de financement structuré'', a-t-il conclu.
Le gouvernement ivoirien a annoncé en mai 2013, la création prochaine d'une bourse des matières premières agricoles en Côte d'Ivoire. En dehors des filières du café et du cacao où l'Etat avait créé une bourse pour permettre aux acteurs de la filière de suivre au jour le jour les cours mondiaux, les autres produits agricoles subissent de façon unilatérale la forte volatilité sur les marchés mondiaux.
Le gouvernement avait expliqué en son temps que la mise en place de cette bourse devrait permettre de ‘'corriger les distorsions actuelles des marchés, fluidifier la circulation des produits agricoles et améliorer les revenus des producteurs''.
Dans un entretien à APA en marge de la réunion bilan à mi-parcours de la campagne 2016 de commercialisation des noix de cajou (anacarde), vendredi, M. Sanogo a rappelé qu'un ‘'Conseil des ministres a donné son accord pour créer une bourse du physique en Côte d'Ivoire'' pour ‘'tout ce qui est matière première agricole''.
‘'On veut commencer avec l'anacarde parce que c'est une filière qui n'a pas de référentiel au niveau international. Et comme nous pesons dans le commerce international parce qu'on fait cas même la moitié de cette production, on peut initier cette bourse'', a-t-il expliqué, ajoutant que ‘'les études ont déjà commencé''.
La Côte d'Ivoire est devenue en 2015, le premier producteur mondial de l'anacarde avec 700 000 tonnes. Sur cette production, seulement 45 000 tonnes ont été transformées localement, à en croire, le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde.
Selon Malamine Sanogo, à côté de la bourse du physique, il y a d'autres instruments du marché. A ce propos, il a cité la ‘'loi sur le récépissé d'entreposage''.
‘'Nous allons mettre très bientôt en place une société d'entreposage en Côte d'Ivoire qui aura pour mission de pouvoir recevoir les produits contre récépissé d'entreposage, qui sera monnayable au niveau des banques qui seront dans le système'', a encore expliqué le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde.
‘'Ca va permettre aux producteurs de déposer leur produit et de prendre ces récépissés pour se faire payer. Ca va permettre aussi aux transformateurs qui n'ont pas les moyens de mobiliser des financements pour la transformation, d'avoir accès aux matières premières sous conditions que c'est un financement qui va s'inscrire dans une logique de financement structuré'', a-t-il conclu.
Le gouvernement ivoirien a annoncé en mai 2013, la création prochaine d'une bourse des matières premières agricoles en Côte d'Ivoire. En dehors des filières du café et du cacao où l'Etat avait créé une bourse pour permettre aux acteurs de la filière de suivre au jour le jour les cours mondiaux, les autres produits agricoles subissent de façon unilatérale la forte volatilité sur les marchés mondiaux.
Le gouvernement avait expliqué en son temps que la mise en place de cette bourse devrait permettre de ‘'corriger les distorsions actuelles des marchés, fluidifier la circulation des produits agricoles et améliorer les revenus des producteurs''.