La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, et le chocolatier français Cémoi ont lancé mercredi à Abidjan un programme de plantation de 1,5 million d’arbres dans les champs de cacao, afin de lutter contre la déforestation et le changement climatique qui menacent la cacaoculture.
Ce "programme transparence cacao" vise à reconstituer les forêts, dont près des trois quarts ont été détruites ces cinquante dernières années par les exploitants pour planter davantage de cacaoyers et améliorer leur rendement.
D’un coût de six milliards de FCFA sur cinq ans (9 millions d’euros), ce partenariat public-privé a été conclu entre le Conseil du café-cacao de Côte d’Ivoire qui gère la filière et le groupe Cémoi, qui a inauguré il y a un an sa première usine de chocolat, une denrée jusqu’alors inaccessible pour la plupart des Ivoiriens.
Le cacao ivoirien représente environ 40% des parts du marché mondial et 15% du PIB du pays. Selon la Banque mondiale, l’"or brun" représente les deux tiers des emplois et des revenus de la population de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La forêt ivoirienne a connu une "dégradation continue", passant de "16,5 millions d’hectares à l’indépendance" en 1960 à "deux millions aujourd’hui", soit "moins de 13% du territoire national contre 78%" auparavant, selon les chiffres officiels.
Ce programme va donc "donner un coup d’accélérateur à la lutte contre la déforestation et le changement climatique" à travers la plantation "de 1,5 million d’arbres dans les champs de cacao", a salué le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Rémi Allah-Kouadio, lors d’une cérémonie.
"Il est urgent de reconstituer notre forêt. Car sans forêt, pas de cacao", a-t-il martelé.
La disparition des forêts entraîne des dérèglements climatiques en
provoquant une diminution des précipitations, pourtant essentielles à la bonne culture du cacao.
"La lutte contre la déforestation, imputable en grande partie aux
producteurs agricoles, occupe une place importante dans la feuille de route dont s’est dotée la Côte d’Ivoire pour la mise en oeuvre de l’accord de Paris sur le climat", a précisé M. Allah-Kouadio.
Le partenariat vise également à "améliorer les conditions de vie des planteurs, la professionnalisation de leur organisation et à promouvoir une économie cacaoyère durable", s’est réjouie la présidente du Conseil café-cacao, Massandjé Touré-Litse.
Pour Patrick Poirrier, PDG du groupe Cémoi qui cofinance le programme, celui-ci "permet aux planteurs d’augmenter leurs revenus et de se projeter dans l’avenir vers une cacaoculture beaucoup plus durable et qui ne se fait pas aux dépens de la forêt".
Il a annoncé le financement de 100 coopératives chargées de recréer un couvert végétal favorable à la cacaoculture.
ck/eak/jl/lp
Ce "programme transparence cacao" vise à reconstituer les forêts, dont près des trois quarts ont été détruites ces cinquante dernières années par les exploitants pour planter davantage de cacaoyers et améliorer leur rendement.
D’un coût de six milliards de FCFA sur cinq ans (9 millions d’euros), ce partenariat public-privé a été conclu entre le Conseil du café-cacao de Côte d’Ivoire qui gère la filière et le groupe Cémoi, qui a inauguré il y a un an sa première usine de chocolat, une denrée jusqu’alors inaccessible pour la plupart des Ivoiriens.
Le cacao ivoirien représente environ 40% des parts du marché mondial et 15% du PIB du pays. Selon la Banque mondiale, l’"or brun" représente les deux tiers des emplois et des revenus de la population de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La forêt ivoirienne a connu une "dégradation continue", passant de "16,5 millions d’hectares à l’indépendance" en 1960 à "deux millions aujourd’hui", soit "moins de 13% du territoire national contre 78%" auparavant, selon les chiffres officiels.
Ce programme va donc "donner un coup d’accélérateur à la lutte contre la déforestation et le changement climatique" à travers la plantation "de 1,5 million d’arbres dans les champs de cacao", a salué le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Rémi Allah-Kouadio, lors d’une cérémonie.
"Il est urgent de reconstituer notre forêt. Car sans forêt, pas de cacao", a-t-il martelé.
La disparition des forêts entraîne des dérèglements climatiques en
provoquant une diminution des précipitations, pourtant essentielles à la bonne culture du cacao.
"La lutte contre la déforestation, imputable en grande partie aux
producteurs agricoles, occupe une place importante dans la feuille de route dont s’est dotée la Côte d’Ivoire pour la mise en oeuvre de l’accord de Paris sur le climat", a précisé M. Allah-Kouadio.
Le partenariat vise également à "améliorer les conditions de vie des planteurs, la professionnalisation de leur organisation et à promouvoir une économie cacaoyère durable", s’est réjouie la présidente du Conseil café-cacao, Massandjé Touré-Litse.
Pour Patrick Poirrier, PDG du groupe Cémoi qui cofinance le programme, celui-ci "permet aux planteurs d’augmenter leurs revenus et de se projeter dans l’avenir vers une cacaoculture beaucoup plus durable et qui ne se fait pas aux dépens de la forêt".
Il a annoncé le financement de 100 coopératives chargées de recréer un couvert végétal favorable à la cacaoculture.
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