Un audit diligenté dans la filière anacarde suite à une plainte des exportateurs a révélé un déficit de 5 milliards de F Cfa.
Les exportateurs de la filière anacarde grognent. A l’origine de ce mécontentement, un déficit de 5 milliards de F Cfa révélé par un audit. Lequel audit a été ordonné par M. Seydou Diarra, président de la Haute autorité, pour la bonne gouvernance et diligenté par un cabinet de la place. Cet audit fait suite, selon des sources proches du dossier, à une plainte porté devant cette Haute Autorité par l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (Aec-ci). En fait, Selon des indiscrétions, les exportateurs d’anacarde étaient inquiets dans la mesure où, ils estimaient que des mouvements « suspects » se faisaient sur le compte bancaire réservé au fonds réservé à la « sacherie Export ». L’annonce donc du déficit de 5 milliards de francs CFA n’a fait que confirmer les doutes des plaignants. Toute chose qui n’est pas de nature à renforcer les relations entre les exportateurs et la direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde. Les exportateurs veulent savoir à quoi servent les cautions de 25 et 50 millions qu’ils payent en lieu et place des cautions bancaires dans la mesure où ces sommes ne seraient selon des exportateurs d’anacarde pas reversées au Trésor public. Vivement que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara se saisisse du dossier pour éviter que cette filière dont la réforme fait la fierté du pays ne prenne du plomb dans l’aile. Surtout qu’ « un cartel » constitué d’acheteurs et d’exportateurs de noix de cajou, utilise selon le directeur général du Conseil Coton anacarde, Malamine Sanogo, des moyens peu recommandables pour faire baisser non seulement le prix bord champ fixé à 350 F Cfa/Kg mais aussi les cours de l’anacarde.
Rosemonde Kouadio
Les exportateurs de la filière anacarde grognent. A l’origine de ce mécontentement, un déficit de 5 milliards de F Cfa révélé par un audit. Lequel audit a été ordonné par M. Seydou Diarra, président de la Haute autorité, pour la bonne gouvernance et diligenté par un cabinet de la place. Cet audit fait suite, selon des sources proches du dossier, à une plainte porté devant cette Haute Autorité par l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (Aec-ci). En fait, Selon des indiscrétions, les exportateurs d’anacarde étaient inquiets dans la mesure où, ils estimaient que des mouvements « suspects » se faisaient sur le compte bancaire réservé au fonds réservé à la « sacherie Export ». L’annonce donc du déficit de 5 milliards de francs CFA n’a fait que confirmer les doutes des plaignants. Toute chose qui n’est pas de nature à renforcer les relations entre les exportateurs et la direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde. Les exportateurs veulent savoir à quoi servent les cautions de 25 et 50 millions qu’ils payent en lieu et place des cautions bancaires dans la mesure où ces sommes ne seraient selon des exportateurs d’anacarde pas reversées au Trésor public. Vivement que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara se saisisse du dossier pour éviter que cette filière dont la réforme fait la fierté du pays ne prenne du plomb dans l’aile. Surtout qu’ « un cartel » constitué d’acheteurs et d’exportateurs de noix de cajou, utilise selon le directeur général du Conseil Coton anacarde, Malamine Sanogo, des moyens peu recommandables pour faire baisser non seulement le prix bord champ fixé à 350 F Cfa/Kg mais aussi les cours de l’anacarde.
Rosemonde Kouadio