Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, vient de conduire en France une mission gouvernementale dans le cadre du groupe consultatif de Paris visant à mobiliser 30.000 milliards FCFA (60 milliards de dollars) pour le financement du Plan national de développement (PND) de la Côte d'Ivoire sur la période 2016-2020.
Daniel Kablan Duncan a successivement présenté, mardi et mercredi, le PND 2016-2020 aux bailleurs de fonds multilatéraux et au secteur privé.
Le montant total des investissements à réaliser s'élève à 30.000 milliards FCFA dont 11.284 milliards FCFA, soit 62,4% pour les investissements publics, et 18.716 milliards FCFA pour les investissements privés soit 32,6%.
Au groupe consultatif de Paris, le gouvernement ivoirien était à la recherche de 4.425,2 milliards FCFA auprès des bailleurs de fonds.
MOISSON ABONDANTE POUR LES INVESTISSEMENTS PUBLICS
A l'issue de la première journée, la moisson a été abondante avec un montant total de financements annoncés par les bailleurs de fonds estimés à 7.700 milliards FCFA (15,4 milliards de dollars) dont 12,7 milliards de dollars de nouveaux financements et 2,7 milliards de financements acquis.
Des institutions internationales et onusiennes comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l'Union européenne (UE), la Banque islamique de développement (BID), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ou la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) mais aussi des pays (France, États-Unis, Japon, Corée du Sud, Allemagne) ont déclaré leur soutien à la Côte d'Ivoire par des prêts et des dons.
Premier contributeur du PND, la Banque mondiale promet 2.500 milliards de FCFA à travers ses différentes filiales.
Autre exemple, la BAD s'est engagée à hauteur de 2.370 milliards de FCFA, la BID promet 1.800 milliard de FCFA et l'UE 315 millions d'euros.
Parmi les contributeurs figurent également le PNUD (443 millions de dollars), la Banque européenne d'investissement (BEI, 187 millions d'euros), la BOAD (350 milliards de FCFA) et la Badea (100 millions de dollars).
De même, les États-Unis ont pris l'engagement de décaisser 173 millions de dollars par an sur quatre ans avec des investissements accrus dans le domaine de la santé.
La France promet quant à elle, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), 1.748 milliard FCFA.
La contribution de la Corée du Sud et du Japon s'élève respectivement à 120 millions de dollars et 41,6 millions de dollars.
Le Premier ministre Kablan Duncan s'est félicité de ce "pari réussi" qui traduit "l'adhésion des partenaires à la vision du chef de l'État (Alassane Ouattara), celle de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent en 2020".
LE SECTEUR PRIVE S'ENGAGE MOINS
Au deuxième jour du groupe consultatif, les fruits n'ont pas tenu la promesse des fleurs de la veille.
Les investisseurs privés ne se sont engagés que sur la moitié de ce que sollicitait le gouvernement ivoirien qui leur demande de financer les deux tiers de son plan quinquennal.
Les engagements des opérateurs économiques s'élèvent à 9.500 milliards de FCFA, là où le gouvernement ivoirien espérait mobiliser 18.716 milliards de FCFA.
Au total, les engagements obtenus n'atteignent pas les 30.000 milliards de FCFA sollicités.
Les autorités ivoiriennes espèrent obtenir d'autres promesses lors de discussions à venir.
En 2012-2013, la Côte d'Ivoire s'est dotée d'un premier Plan national de développement, cadre de référence et de coordination des politiques économique, sociale et culturelle, d'un coût global de 11.076 milliards FCFA (22 milliards de dollars).
Un groupe consultatif avait été organisé à Paris les 4 et 5 décembre 2012 et avait abouti à des intentions de financement de 4.319 milliards de FCFA en vue de la mobilisation de ressources complémentaires pour son financement.
Comme le premier plan, le PND 2016-2020 "poursuit la transformation du tissu économique, l'amélioration des conditions de vie des populations" à travers la réalisation de projets d'investissements dans les secteurs porteurs de croissance et l'intensification de la lutte contre la pauvreté.
Après près de deux décennies de récession, l'économie ivoirienne s'est relancée au sortir de la crise post-électorale de 2010-2011 avec un taux de croissance moyen de 9%.
La Côte d'Ivoire retrouve sa place de locomotive de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) grâce aux investissements publics dans de grands projets d'infrastructures (routes, autoroutes, ports, aéroports, écoles, universités, etc.).
Daniel Kablan Duncan a successivement présenté, mardi et mercredi, le PND 2016-2020 aux bailleurs de fonds multilatéraux et au secteur privé.
Le montant total des investissements à réaliser s'élève à 30.000 milliards FCFA dont 11.284 milliards FCFA, soit 62,4% pour les investissements publics, et 18.716 milliards FCFA pour les investissements privés soit 32,6%.
Au groupe consultatif de Paris, le gouvernement ivoirien était à la recherche de 4.425,2 milliards FCFA auprès des bailleurs de fonds.
MOISSON ABONDANTE POUR LES INVESTISSEMENTS PUBLICS
A l'issue de la première journée, la moisson a été abondante avec un montant total de financements annoncés par les bailleurs de fonds estimés à 7.700 milliards FCFA (15,4 milliards de dollars) dont 12,7 milliards de dollars de nouveaux financements et 2,7 milliards de financements acquis.
Des institutions internationales et onusiennes comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l'Union européenne (UE), la Banque islamique de développement (BID), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ou la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) mais aussi des pays (France, États-Unis, Japon, Corée du Sud, Allemagne) ont déclaré leur soutien à la Côte d'Ivoire par des prêts et des dons.
Premier contributeur du PND, la Banque mondiale promet 2.500 milliards de FCFA à travers ses différentes filiales.
Autre exemple, la BAD s'est engagée à hauteur de 2.370 milliards de FCFA, la BID promet 1.800 milliard de FCFA et l'UE 315 millions d'euros.
Parmi les contributeurs figurent également le PNUD (443 millions de dollars), la Banque européenne d'investissement (BEI, 187 millions d'euros), la BOAD (350 milliards de FCFA) et la Badea (100 millions de dollars).
De même, les États-Unis ont pris l'engagement de décaisser 173 millions de dollars par an sur quatre ans avec des investissements accrus dans le domaine de la santé.
La France promet quant à elle, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), 1.748 milliard FCFA.
La contribution de la Corée du Sud et du Japon s'élève respectivement à 120 millions de dollars et 41,6 millions de dollars.
Le Premier ministre Kablan Duncan s'est félicité de ce "pari réussi" qui traduit "l'adhésion des partenaires à la vision du chef de l'État (Alassane Ouattara), celle de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent en 2020".
LE SECTEUR PRIVE S'ENGAGE MOINS
Au deuxième jour du groupe consultatif, les fruits n'ont pas tenu la promesse des fleurs de la veille.
Les investisseurs privés ne se sont engagés que sur la moitié de ce que sollicitait le gouvernement ivoirien qui leur demande de financer les deux tiers de son plan quinquennal.
Les engagements des opérateurs économiques s'élèvent à 9.500 milliards de FCFA, là où le gouvernement ivoirien espérait mobiliser 18.716 milliards de FCFA.
Au total, les engagements obtenus n'atteignent pas les 30.000 milliards de FCFA sollicités.
Les autorités ivoiriennes espèrent obtenir d'autres promesses lors de discussions à venir.
En 2012-2013, la Côte d'Ivoire s'est dotée d'un premier Plan national de développement, cadre de référence et de coordination des politiques économique, sociale et culturelle, d'un coût global de 11.076 milliards FCFA (22 milliards de dollars).
Un groupe consultatif avait été organisé à Paris les 4 et 5 décembre 2012 et avait abouti à des intentions de financement de 4.319 milliards de FCFA en vue de la mobilisation de ressources complémentaires pour son financement.
Comme le premier plan, le PND 2016-2020 "poursuit la transformation du tissu économique, l'amélioration des conditions de vie des populations" à travers la réalisation de projets d'investissements dans les secteurs porteurs de croissance et l'intensification de la lutte contre la pauvreté.
Après près de deux décennies de récession, l'économie ivoirienne s'est relancée au sortir de la crise post-électorale de 2010-2011 avec un taux de croissance moyen de 9%.
La Côte d'Ivoire retrouve sa place de locomotive de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) grâce aux investissements publics dans de grands projets d'infrastructures (routes, autoroutes, ports, aéroports, écoles, universités, etc.).