Auditionné mercredi tour à tour par la brigade de recherches de la gendarmerie et le procureur de la République, Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été libéré et autorisé à rentrer chez lui, a-t-on appris auprès de son entourage.
Michel Gbagbo a été convoqué et auditionné par la brigade de recherches de gendarmerie et le procureur de la Republique après qu’il a accordé une interview au site ivoirien d’informations générales Koaci.com dans laquelle il traite le chef de l’Etat Alassane Ouattara d’ “incompétent’’ et de “malhonnête’’.
Le site a publié le 03 mai un article dans lequel Michel Gbagbo affirme qu’"au 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore détenues dans les prisons" et "300 autres inculpées suite à la crise postélectorale de 2011 (…) portées disparues", des propos contraires à ceux de M. Ouattara qui soutient qu’"il n’y a plus de prisonniers de la crise postélectorale dans les prisons".
Accusé d' “atteinte à la sûreté de l’État’’ par la justice ivoirienne, Michel Gbagbo, avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011.
Elargi en août 2013 avec interdiction de sortir du territoire ivoirien, il a été condamné en mars 2015 à Abidjan à cinq ans de prison, mais reste en liberté grâce à un recours suspensif.
Serge Alain KOFFI
Michel Gbagbo a été convoqué et auditionné par la brigade de recherches de gendarmerie et le procureur de la Republique après qu’il a accordé une interview au site ivoirien d’informations générales Koaci.com dans laquelle il traite le chef de l’Etat Alassane Ouattara d’ “incompétent’’ et de “malhonnête’’.
Le site a publié le 03 mai un article dans lequel Michel Gbagbo affirme qu’"au 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore détenues dans les prisons" et "300 autres inculpées suite à la crise postélectorale de 2011 (…) portées disparues", des propos contraires à ceux de M. Ouattara qui soutient qu’"il n’y a plus de prisonniers de la crise postélectorale dans les prisons".
Accusé d' “atteinte à la sûreté de l’État’’ par la justice ivoirienne, Michel Gbagbo, avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011.
Elargi en août 2013 avec interdiction de sortir du territoire ivoirien, il a été condamné en mars 2015 à Abidjan à cinq ans de prison, mais reste en liberté grâce à un recours suspensif.
Serge Alain KOFFI