Abidjan (Côte d’Ivoire) - A l’initiative de la ministre de la promotion de la femme , de la famille et de la protection de l’enfant, Euphrasie Yao Kouassi, les femmes des partis politiques ivoiriens se sont rencontrées, mercredi, à Abidjan avec pour objectif d’harmoniser les stratégies de plaidoyer auprès des décideurs des partis politiques et échanger sur la stratégie à utiliser pour gagner le pari d’au moins 30% (des postes électifs et de décisions) avec ou sans la loi sur la parité du genre.
« Le combat que nous menons est celui du relèvement du très faible taux de représentativité des femmes de Côte d’Ivoire et non celui d’un parti politique », a déclaré la ministre Yao à l’entame de la rencontre. Au sein des différents partis politiques, a-t-elle expliqué, « nous avons nos idéaux que nous défendons, mais actuellement, il s’agit de la +Femme+ plus précisément de la Femme ivoirienne ».
« C’est pourquoi nous devons harmoniser nos actions, travaillé en synergie, éviter les actions individuelles souvent même contraire, opposé à la dynamique impulsée par le Ministère de la Promotion de la Femme, qui est de favoriser la pleine participation des femmes dans la conduite dans la conduite des affaires de l’Etat », a ajouté la ministre Euphrasie Yao Kouassi.
Dans le cadre des actions pour le relèvement du taux de représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions, le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance a organisé en avril dernier un atelier de réflexion sur les stratégies à mettre en place pour aboutir à un changement significatif profitable à tous.
Au sortir de cet atelier qui a réuni plus de 200 femmes issues des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses, des autorités administratives et politiques, des milieux académiques, des media et du secteur privé, le principe d’une démarche consensuelle auprès des pouvoirs publics en vue de l’adoption d’une loi prescrivant la participation d’au moins 30% de femmes aux instances de prise de décision, en vue de la pleine réalisation de la parité, a été adopté.
« Pendant que le gouvernement et le parlement jouent leur rôle pour donner force de loi, selon un chronogramme bien établi, (31 Mai 2016, Adoption en Conseil des Ministres, 10 Juin 2016, Assemblé Nationale) il nous revient, nous les femmes de Côte d’Ivoire de poursuivre nos actions qui traduiront dans les faits nos aspirations profondes », a souligné la ministre Yao.
Par ailleurs, l’Etat de Côte d’Ivoire en sa session du conseil des Ministres du 02 Mars dernier a adopté le Programme Compendium des Compétences Féminines de Cote d’Ivoire. Ce programme vise à renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées.
En l’adoptant, le gouvernement a confié au Compendium des Compétences féminines la mission de conduire toutes les initiatives qui contribueront à améliorer le faible taux de participation des femmes dans la conduite des affaires étatiques.
Les statistiques de la Côte d’Ivoire en matière de représentativité des femmes sont très faibles. Il s’agit du parlement (9,2%), des conseils municipaux (11,33%) et régionaux (14,97%). « Cette situation influe négativement sur le classement de notre pays au niveau mondial (121ème sur 190) et africain (43ème pays sur 54), après le Soudan du Sud, la Mauritanie, la Gambie etc », a conclu Mme Yao. Les élections législatives ivoiriennes sont prévues pour se tenir d’ici la fin de l’année.
LS
« Le combat que nous menons est celui du relèvement du très faible taux de représentativité des femmes de Côte d’Ivoire et non celui d’un parti politique », a déclaré la ministre Yao à l’entame de la rencontre. Au sein des différents partis politiques, a-t-elle expliqué, « nous avons nos idéaux que nous défendons, mais actuellement, il s’agit de la +Femme+ plus précisément de la Femme ivoirienne ».
« C’est pourquoi nous devons harmoniser nos actions, travaillé en synergie, éviter les actions individuelles souvent même contraire, opposé à la dynamique impulsée par le Ministère de la Promotion de la Femme, qui est de favoriser la pleine participation des femmes dans la conduite dans la conduite des affaires de l’Etat », a ajouté la ministre Euphrasie Yao Kouassi.
Dans le cadre des actions pour le relèvement du taux de représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions, le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance a organisé en avril dernier un atelier de réflexion sur les stratégies à mettre en place pour aboutir à un changement significatif profitable à tous.
Au sortir de cet atelier qui a réuni plus de 200 femmes issues des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses, des autorités administratives et politiques, des milieux académiques, des media et du secteur privé, le principe d’une démarche consensuelle auprès des pouvoirs publics en vue de l’adoption d’une loi prescrivant la participation d’au moins 30% de femmes aux instances de prise de décision, en vue de la pleine réalisation de la parité, a été adopté.
« Pendant que le gouvernement et le parlement jouent leur rôle pour donner force de loi, selon un chronogramme bien établi, (31 Mai 2016, Adoption en Conseil des Ministres, 10 Juin 2016, Assemblé Nationale) il nous revient, nous les femmes de Côte d’Ivoire de poursuivre nos actions qui traduiront dans les faits nos aspirations profondes », a souligné la ministre Yao.
Par ailleurs, l’Etat de Côte d’Ivoire en sa session du conseil des Ministres du 02 Mars dernier a adopté le Programme Compendium des Compétences Féminines de Cote d’Ivoire. Ce programme vise à renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées.
En l’adoptant, le gouvernement a confié au Compendium des Compétences féminines la mission de conduire toutes les initiatives qui contribueront à améliorer le faible taux de participation des femmes dans la conduite des affaires étatiques.
Les statistiques de la Côte d’Ivoire en matière de représentativité des femmes sont très faibles. Il s’agit du parlement (9,2%), des conseils municipaux (11,33%) et régionaux (14,97%). « Cette situation influe négativement sur le classement de notre pays au niveau mondial (121ème sur 190) et africain (43ème pays sur 54), après le Soudan du Sud, la Mauritanie, la Gambie etc », a conclu Mme Yao. Les élections législatives ivoiriennes sont prévues pour se tenir d’ici la fin de l’année.
LS