Quand on dit que la Côte d’Ivoire ne se porte pas très bien, il y a des gens pour nous renvoyer aux satisfécits donnés au pays par les institutions financières internationales. Or, selon ces mêmes institutions, la croissance économique de la Côte d’Ivoire est «estimée à 8,8% en 2015 et devrait se stabiliser à 8,7% en 2016, avant de chuter à 8,3 % en 2017». En plus simple, cela veut dire que la richesse du pays s’amenuise d’année en année même si les rapports des institutions veulent bien noter une croissance économique «robuste». Un terme qui cache pas mal d’incertitudes que le profane ne perçoit pas. Au contraire de l’intelligence avisée qui sait que la d’Ivoire va mal. Pour les économistes avisés, il n’est pas surprenant que le taux de croissance de la Côte d’Ivoire baisse d’année en année.
En 2012, le taux de croissance a atteint une moyenne de 9% parce que la communauté financière internationale a mis tous les moyens pour aider le «poulain» à «reconstruire» le pays. A travers le partenaire public-privé, de nombreuses sommes ont été mobilisées dans la réalisation d’infrastructures routières, dans l’accompagnement dans les filières café-cacao et anacarde, dans les emprunts massifs etc. Tout ceci a donné l’illusion que la Côte d’Ivoire est devenue un pays riche alors que la quasi-totalité des investissements réalisés sont non productifs. Et c’est de l’argent à rembourser à due date. C’est comme si quelqu’un détient 100.000 FCFA comme avoirs dans une banque. Et que grâce à ses relations avec le fondé de pouvoir, il emprunte 1 milliard FCFA, et se met à faire des réalisations non productives telles que se construire une immense villa, s’acheter une grosse cylindrée, s’offrir des vêtements de luxe etc. il donne l’impression d’être riche, alors qu’en réalité il est pauvre de 1 milliard FCFA sans compter les intérêts. Sa richesse ne tient donc à rien du tout.
Aujourd’hui, il n’y a plus de gros travaux en vue qui peuvent drainer des milliards FCFA. Tout ce qui mobilisait des fonds énormes n’existe pratiquement plus dans les projets de l’Etat : routes de grande envergure, ponts, barrages hydroélectriques etc. Rien qui puisse apporter de la richesse au pays. Aujourd’hui, le gouvernement ne mise que sur la transformation des matières premières pour se faire de la valeur ajoutée, synonyme de croissance économique. Malheureusement, le projet est encore à l’état embryonnaire au point que le gouvernement a décidé d’alléger la fiscalité des entreprises qui y vont à fond.
C’est connu, quand on ne s’enrichit pas, on s’appauvrit. La conséquence du repli de la croissance économique est que la pauvreté gagne du terrain en Côte d’Ivoire. En témoigne ce rapport 2015 du Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) sur l’indice de développement humain. Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire est classée parmi les derniers de la classe : 172e sur 188 pays. Le rapport 2014 situait la Côte d’Ivoire à la 171è place. Ce qui dénote de la dégradation progressive des conditions de vie des Ivoiriens. Et ça, chacun le voit et le sent violemment dans son quotidien.
Alors que les autorités du pays arrêtent leurs propos démagogiques d’une Côte d’ivoire en pleine croissance vers l’émergence à l’horizon 2020. Ça c’est pour ceux qui croient encore au père noël.
J-S LIA
En 2012, le taux de croissance a atteint une moyenne de 9% parce que la communauté financière internationale a mis tous les moyens pour aider le «poulain» à «reconstruire» le pays. A travers le partenaire public-privé, de nombreuses sommes ont été mobilisées dans la réalisation d’infrastructures routières, dans l’accompagnement dans les filières café-cacao et anacarde, dans les emprunts massifs etc. Tout ceci a donné l’illusion que la Côte d’Ivoire est devenue un pays riche alors que la quasi-totalité des investissements réalisés sont non productifs. Et c’est de l’argent à rembourser à due date. C’est comme si quelqu’un détient 100.000 FCFA comme avoirs dans une banque. Et que grâce à ses relations avec le fondé de pouvoir, il emprunte 1 milliard FCFA, et se met à faire des réalisations non productives telles que se construire une immense villa, s’acheter une grosse cylindrée, s’offrir des vêtements de luxe etc. il donne l’impression d’être riche, alors qu’en réalité il est pauvre de 1 milliard FCFA sans compter les intérêts. Sa richesse ne tient donc à rien du tout.
Aujourd’hui, il n’y a plus de gros travaux en vue qui peuvent drainer des milliards FCFA. Tout ce qui mobilisait des fonds énormes n’existe pratiquement plus dans les projets de l’Etat : routes de grande envergure, ponts, barrages hydroélectriques etc. Rien qui puisse apporter de la richesse au pays. Aujourd’hui, le gouvernement ne mise que sur la transformation des matières premières pour se faire de la valeur ajoutée, synonyme de croissance économique. Malheureusement, le projet est encore à l’état embryonnaire au point que le gouvernement a décidé d’alléger la fiscalité des entreprises qui y vont à fond.
C’est connu, quand on ne s’enrichit pas, on s’appauvrit. La conséquence du repli de la croissance économique est que la pauvreté gagne du terrain en Côte d’Ivoire. En témoigne ce rapport 2015 du Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) sur l’indice de développement humain. Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire est classée parmi les derniers de la classe : 172e sur 188 pays. Le rapport 2014 situait la Côte d’Ivoire à la 171è place. Ce qui dénote de la dégradation progressive des conditions de vie des Ivoiriens. Et ça, chacun le voit et le sent violemment dans son quotidien.
Alors que les autorités du pays arrêtent leurs propos démagogiques d’une Côte d’ivoire en pleine croissance vers l’émergence à l’horizon 2020. Ça c’est pour ceux qui croient encore au père noël.
J-S LIA
