Une importante délégation d’un camp de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), opposé au président Pascal Affi N’Guessan, a assisté mardi à l’ouverture du procès de l’ex-Première dame Simone Gbagbo pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité", à Abidjan.
Conduits par leur mentor, le vieil ami et compagnon de lutte de M. Gbagbo, Aboudrahamane Sangaré, les membres de la délégation, d’anciens ministres de l’ex-président, cadres du Fpi et amis, se sont installés aux premiers rangs dans la salle d’audience.
Boubacar Koné, Maurice Lorougnon, Sokouri Bohui, Boagnon Séry ou encore le docteur Christophe Blé étaient présents tout comme Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président; tous venus témoigner leur soutien à Simone Gbagbo avec qui ils ont échangé entre deux suspensions d’audience.
Mme Gbagbo est soupçonnée d’avoir participé, avec d’autres personnalités dont Aboudrahamane Sangaré, à une "cellule de crise" qui a conduit à des assassinats et d’autres crimes pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
"Quand il y a une situation difficile, il faut quand même qu’il y ait une cellule de crise", a réagi M. Sangaré face à la presse, soulignant que le but n’était pas "d’essayer de tuer les populations mais voir comment s’en sortir par la négociation".
Selon lui, "ceux qui planifiaient et programmaient étaient à l’hôtel du Golf", le quartier général de l’équipe de campagne de Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2010, où il s’est réfugié pendant la crise postélectorale.
M. Sangaré a par ailleurs salué la "position" de trois ONG dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) qui ont refusé lundi de participer à ce procès, estimant qu’il a été "organisé à la va-vite".
MYA
Conduits par leur mentor, le vieil ami et compagnon de lutte de M. Gbagbo, Aboudrahamane Sangaré, les membres de la délégation, d’anciens ministres de l’ex-président, cadres du Fpi et amis, se sont installés aux premiers rangs dans la salle d’audience.
Boubacar Koné, Maurice Lorougnon, Sokouri Bohui, Boagnon Séry ou encore le docteur Christophe Blé étaient présents tout comme Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président; tous venus témoigner leur soutien à Simone Gbagbo avec qui ils ont échangé entre deux suspensions d’audience.
Mme Gbagbo est soupçonnée d’avoir participé, avec d’autres personnalités dont Aboudrahamane Sangaré, à une "cellule de crise" qui a conduit à des assassinats et d’autres crimes pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
"Quand il y a une situation difficile, il faut quand même qu’il y ait une cellule de crise", a réagi M. Sangaré face à la presse, soulignant que le but n’était pas "d’essayer de tuer les populations mais voir comment s’en sortir par la négociation".
Selon lui, "ceux qui planifiaient et programmaient étaient à l’hôtel du Golf", le quartier général de l’équipe de campagne de Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2010, où il s’est réfugié pendant la crise postélectorale.
M. Sangaré a par ailleurs salué la "position" de trois ONG dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) qui ont refusé lundi de participer à ce procès, estimant qu’il a été "organisé à la va-vite".
MYA